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Claire Vezina |
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C'était un peu Noël en avance ce soir à la Salla Rossa avec la présence de deux artistes que j'affectionne particulièrement sur une même scène. En deuxième partie, ce sera le groupe de rock progressif Jelly Fiche qui viendra nous offrir un avant-goût de leur deuxième album à paraître au printemps 2011 (voir les photos ici) alors que Claire a fait le trajet Québec Montréal pour nous faire entendre un florilège de ses plus belles chansons en première partie. C'est accompagnée de son fidèle bassiste Marc-André Dubé qu'elle se présente sur scène devant un public qui ne la connaît que trop peu mais qu'elle gagnera à mesure qu'avancera sa prestation. C'est dans le rock and blues que Claire a débuté sa carrière et produit ses trois premiers albums, mais l'acquisition d'un piano Fender Rhodes de l'ancien claviériste du groupe Sloche a donné une nouvelle dimension dite progressive au matériel de son quatrième album intitulé CyberNeptune. C'est tout de même une sélection de tous ses albums que Claire nous a offert ce soir, de Coeur Sauvage à Meluzine en passant par De l'ouest... une brise souffle et Camée Léone. Une présence qui se fait trop rare à Montréal mais qui fait du bien et que l'on prend avec plaisir quand elle se présente ! |
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Un peu plus bas dans la page, je décris en détails les différents éléments déclencheurs qui ont mené à la création de ce nouveau matériel, notamment la présence de Christian Poirier, guitariste bien connu dans la région de Québec et qui a apporté une touche plus rock aux musiques bluesées de Claire. Je disais que l'album affiche deux pôles qui sont le reflet de la dualité entre le côté plutôt carré de la vie au jour le jour, programmée au quart de tour, et celui plus fluide des moments de détente. On retrouve l'attraction de ces deux pôles non seulement dans le sujet des chansons, mais aussi dans le traitement musical, guitares rock et loops pour le côté cyber, piano rhodes et voix planantes pour le côté Neptune. La prestation de Claire et de ses acolytes ce soir fût des plus généreuses avec près de 45 minutes sur scène. J'y ai reconnues les Cyber Neptune, Meluzine, Il pleut sur la ville, Tant de guerres, etc. Tant qu'à se déplacer à Montréal, autant que cela en vaille la peine. On peut retrouver le nouvel album sur CD Baby et iTunes. Bonne écoute ! |
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Avec ses musiciens, Sébastien Dubois (batterie), Marc-André Dubé (basse) et Christian Poirier (guitares) |
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Dimanche le 30 mars 2008 Entrevue sur le lancement de l'album CyberNeptune |
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Assis dans un petit café de la rue Saint-Denis à Montréal, Claire me fait
part des motivations qui ont donné lieu à la création de son quatrième
album. Après avoir réalisé à quel point ses nouvelles chansons faisaient
état d'une dualité urbaine et aquatique, l'eau y étant présente sur plusieurs
pièces, le titre lui est venu comme une révélation: CyberNeptune. Cyber pour l'urbain, la vie de tous les jours, la technologie, la violence,
alors que Neptune (le dieu des mers) représente l'espace, l'horizon, l'eau
si nécessaire à la vie. Le titre de l'album allait donc aussi devenir la
chanson qui allait ouvrir et terminer l'album, sertissant les pièces musicales
qu'on y retrouve comme dans un écrin. L'album démarre donc sur une douce intro au piano pour rapidement devenir plus solide avec guitares électriques et percussions, le ton est donné et l'album se met en marche avec Meluzine, une légende vendéenne (France) qui a aussi son pendant en Allemagne, représentant la rencontre en pleine forêt de deux jeunes gens qui fuient leurs vies respectives. Sur la plupart des chansons, Claire ne cherche pas à apporter les réponses mais elle se questionne et nous permet de faire de même, je pense à des pièces comme Jeanne et Les Soldats, des titres directement reliés aux préoccupations du monde actuel. Claire explique à quel point la création de cet album l'a habitée du début à la fin, plus qu'un amoncellement de chansons, il a une ligne directrice et est le résultat d'un processus de création difficile à résumer. Déjà, elle avait fait le choix de ressortir son vieux piano Rhodes, le faire réparer (certaines pièces de remplacement ont été trouvées en Californie), de se réimprégner des sons riches et organiques de l'instrument pour lui trouver une place de choix dans le projet. Cet appareil avait connu une première vie alors qu'il appartenait à Réjean Yacola du groupe de rock progressif Sloche dans les années 70, et maintenant il donne le ton à des pièces comme Naufrage, Dans ton monde cyber, 11h52 (instrumentale) et Soleil. Le mois dernier, Claire était l'invitée d'un poste de radio allemand pour aller y présenter spectacles, entrevues et même conférences sur son cheminement musical. C'est là qu'elle a renoué avec Gerd Heger qui lui avait déja offert le texte de Tant de guerres qu'elle a mis en musique pour l'album. Dans un monde où la violence ne donne pas de répit, le texte nous permet de réaliser que seul l'amour permettra un jour d'y survivre. M. Heger est un passionné et grand défenseur de la musique francophone en Allemagne; animateur à la radio allemande il fait constamment la promotion d'artistes qui chantent dans cette langue. Claire avait fait la connaissance de Gerd à travers le web, grâce à son émission qui est aussi diffusée sur la toile. En février dernier ils se rencontraient pour la première fois. Grâce à Internet, elle lui avait fait entendre le MP3 de la chanson à distance pour ensuite débarquer à son émission avec l'album CYBER NEPTUNE. Pour revenir à l'album, Claire aime bien mettre l'emphase sur la belle relation de travail qu'elle a avec le réalisateur (et aussi auteur compositeur) Jeff Grenier. Elle avait déja fait appel à ses services (et ceux de son studio Monocube) lors de l'album précédent (Alambic), l'ambiance de créativité était magique et le courant passait tellement bien entre les deux qu'ils avaient vraiment hâte de répéter l'expérience. C'est donc au studio de Jeff que les pistes de base de Cyber Neptune ont été enregistrées, notamment la voix, la batterie et la basse électrique.
De nombreux musiciens invités se sont joints à Claire, dont les guitaristes Éric Savard (The Musical Box) sur Tant de guerres, Richard Soucy sur Cyber Neptune et Soleil (guitare slide) et Christian Poirier sur Jeanne. Autre collaborateur important, on retrouve Serge Poulin avec qui elle a composé plusieurs musiques et qui s'est chargé des batteries mais qui a aussi été le bidouilleur de toutes ces boucles informatiques qu'on retrouve au long de l'album. Serge a aussi été celui qui a trimballé son équipement d'enregistrement (sa "Groove Shop") pour les prises de pianos, Rhodes, claviers de toutes sortes et... les guitares des copains cités plus haut ! Musicien de premier plan, il est présentement en tournée avec le Pascale Picard band. Elle est aussi accompagnée de son fidèle bassiste Marc-André Dubé qui l'accompagne sur scène depuis de nombreuses années. Une période pendant laquelle l'industrie a beaucoup changé, l'avènement du numérique a modifié le rapport de forces entre l'artiste, la compagnie de disques, le distributeur et le public. C'est en prenant bien note de ce nouveau paradigme qu'elle a choisi comment mettre en marché ce nouvel opus. D'abord disponible en version CD ou MP3 sur Internet auprès de CD Baby, un organisme qui aide les artistes indépendants à rendre leurs oeuvres disponibles à travers le monde, il est aussi offert sur le site de ITunes pour les propriétaires de IPod. Très bientôt, les amateurs pourront aussi le retrouver sur le site bluetracks.ca. On peut en apprendre plus sur Claire au www.clairevezina.com ainsi que sur MySpace. |
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Dimanche le 14 août 2005 Soirée de clôture du Festiv'Elles de Montréal A La Tulipe Beaucoup de fougue et un plaisir évident... d'être là pour Claire Vezina ! |
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Pour terminer la 2ème édition du Festival International des Femmes de Montréal (FIFM), les organisateurs avaient choisi d'offrir un spectacle intitulé « Elles en chantent », une soirée multiculturelle qui s'annonçait comme une voyage musical autour du monde avec Claire Vezina (Québec), Del Gado (de descendance colombienne, née au Québec), NEeMA (égyptienne, libanaise, québécoise), Hélène Engel (juive) et Soraya Benitez (Vénézuela). J'ai assisté aux deux premières prestations, ce qui m'a permis de revoir Claire Vezina sur scène, elle qui se fait trop rare à Montréal, et de découvrir Del Gado qui offre un mélange sensuel de jazz et de musiques du monde. Pour en revenir à Claire, elle me semblait particulièrement en forme. Ses chansons bluesées me plaisent toujours autant et, comme toujours, elle avait un plaisir évident à nous les offrir. De Camée Léone à Malobiannah, de Seul le coeur compte à Big Jack, elle nous a fait voyager le temps d'une dizaine de chansons dont une de mes préférées, Lola (un soir d'automne). Alternant entre le piano et la guitare, Claire était accompagnée de ses fidèles musiciens Marc-André Dubé (basse) et Serge Poulin (batterie et voix). |
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Marc-André Dubé (basse) et Claire Vezina |
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Mercredi le 9 février 2005 Claire Vezina au Quai des Brumes Beaucoup de charme et de charisme |
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On n'a pas l'occasion de la voir souvent à Montréal la belle Claire mais
elle a bien l'intention de se faire moins rare en 2005 et ce sera tant
mieux. Son style musical, qui mêle le blues, le jazz, le rock et les musiques
du monde à une voix légèrement rauque, ne court pas les rues de la métropole
et mérite certainement une attention particulière. Mis à part une magnifique interprétation de Belleville Rendez-Vous (Benoit Charest), Claire nous offre uniquement du matériel original, créé par elle-même ou en collaboration avec ses musiciens, Marc-André Dubé à la basse et Serge Poulin aux percussions (et voix). Ce dernier s'est même permis de gratter la guitare sur une nouvelle pièce qu'il a composée avec Claire. Intitulée De l'ouest... une brise souffle..., elle permet au trio d'explorer des sonorités orientales mettant notamment en vedette la cithare. Parlant de nouvelles chansons, Claire nous a aussi offert la pièce Mélusine tout de suite après Malobiannah, un enchaînement particulièrement bien réussi. Parmi les autres pièces au programme de la soirée, notons Seul le coeur compte, Lola, Oeil pour oeil, Tellement froid ce soir, Croire, Coeur sauvage, Big Jack, Dans les Appalaches, et la très appropriée Encore un blues qui orne magnifiquement son plus récent album intitulé Alambic. Comptez sur moi pour vous tenir informés des futures apparitions de Claire à travers la province. Vous y ferez la découverte d'un trio d'excellents musiciens qui ont beaucoup de plaisir à travailler ensemble, mettant de l'avant une voix unique qui n'a pas sa pareille au Québec. Pourquoi se priver ? |
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Samedi le 19 juin 2004 Au Studio Théâtre de la Place des Arts |
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De la rare visite pour la PDA de Montréal, l'auteure, compositrice et interprète
Claire Vezina nous présentait ce soir le spectacle tiré de son album Alambic,
lancé l'automne dernier. Nous avons donc eu droit à une prestation en version trio avec Claire à la guitare et au clavier, accompagnée de Serge Poulin à la batterie et de Marc-André Dubé à la basse. Très sensible dans ses interprétations, Claire nous a offert l'intégralité de son album Alambic ainsi que quelques pièces tirées de ses deux albums précédents, notamment Coeur Sauvage, Douce Folie, Demi-Tour, Oeil pour oeil et Lola (un soir d'automne). Pour compléter le tout, elle a ajouté la pièce Belleville rendez-vous de Benoit Charest. Parmi les pièces d'Alambic, mes préférées sont Seul le coeur compte, Dans les Appalaches, Big Jack et Malobiannah. Navigant entre le pop et le rock, Claire ajoute une touche de blues, de jazz et de musiques du monde. Dotée d'une jolie voix avec un petit accent rauque, ses interprétations sont touchantes et sensibles, de quoi avoir envie de l'entendre et de la ré-entendre. |
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Serge Poulin, Claire Vezina et Marc-André Dubé |
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Résumé de carrière |
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La première fois que j'ai écouté Claire Vezina, j'ai découvert un son blues-rock
qui est assez rare au Québec. Avec une voix un peu rauque et des musiques
bien senties, elle me faisait penser à un mélange entre Janis Joplin et
Alannah Myles. Ses albums font la démonstration éloquente de son talent,
bien qu'ils présentent deux facettes un peu différentes de la chanteuse.
Le premier est une grosse production avec Aldo Nova sur étiquette Sony
Musique, alors que le deuxième est plus intimiste, plus près d'elle, certainement
que le titre "Demi-Tour" est relié à ce tournant dans sa carrière. Bien que moins connue à Montréal qu'à Québec et dans le reste de la province, Claire a beaucoup de métier derrière elle, ayant travaillé comme claviériste pour plusieurs groupes dans les années 80, dont l'un des plus importants était le Rock'n'Soul Band avec qui elle a offert une prestation dans le volet blues-rock du Festival de Jazz de Montréal. Adepte de Rythm and Blues, elle s'abreuve aux musiques de Janis Joplin, Stevie Ray Vaughn, Melissa Etheridge et même Aretha Franklin. Pianiste émérite, elle a commencé les cours de piano très jeune et elle continue encore à jouer du DeBussy ou du Bach, histoire de garder la forme, mais aussi de se laisser imbiber par les constructions mélodiques et les impressions qui s'en dégagent. Voilà qu'elle tente sa chance en solo comme auteure compositrice interprète au Festival de la Chanson de Granby en 1989, où elle atteint la demi-finale. Si je ne me trompe pas, c'est l'année où une certaine Lynda Lemay avait remporté le premier prix. On la verra régulièrement comme chanteuse invitée à l'émission "Beau et Chaud" de Normand Brathwaite. Par la suite, elle fait tournée par dessus tournée pendant quelques années, participe au Festival de Jazz de Montréal et au Festival d'été de Québec avant d'être signée par Sony pour produire un premier album. Avec la complicité d'Aldo Nova, elle enregistre une chanson qui a été composée par ce dernier et Jon Bon Jovi, qui devient "Tu me hantes". Bien reçu par le milieu, cet album lui vaudra deux nominations à l'ADISQ, une reconnaissance importante pour un premier album. Les extraits "Coeur sauvage" et "Douce folie" connaîtront un succès radiophonique et feront l'objet de vidéoclips. S'ensuivent de nouvelles participations aux différents festivals, des tournées au Québec, en France et pour les forces armées canadiennes dans un Rwanda (Afrique) aux prises avec une guerre civile, une expérience marquante s'il en est une. Vient ensuite le temps de réaliser un nouvel album. Afin de jouir de toute la liberté dont elle avait besoin pour mener ce nouveau projet à terme, de même que pour avoir une meilleure idée de la direction qu'elle voulait donner à sa carrière, elle quitte Sony et décide de produire cet album elle-même. Elle fonde sa propre étiquette (Les Disques 12) et elle se met à la réalisation de l'album, aidée de Donald Charles et de Réjean Julien. De cette collaboration naît l'album "Demi-Tour", encore une fois bien accueilli par la critique et avec lequel elle part en tournée à travers le Québec et l'Europe. Elle se produit aujourd'hui sous la forme d'un trio (Le Claire Vezina Trio), elle se retrouve surtout au piano, mais aussi à la guitare, tout en étant accompagnée d'un bassiste (Marc-André Dubé) et d'un batteur (Olivier Couture). En fait, lors de notre premier contact, elle était sur le point de quitter pour une mini-tournée de son trio en Normandie. Pour cette série de concerts, elle a travaillé avec son bassiste habituel et une percussionniste originaire de Dieppe (France), Caroline Geryl. La chimie était excellente, et fort probablement que Claire travaillera à nouveau avec Caroline si l'occasion se présente. Elle vient tout juste de terminer la production de son troisième album intitulé "Alambic" et qui démontre clairement tout le cheminement parcouru par l'artiste en 10 ans. Je vous offre un survol de sa carrière déjà bien remplie. |
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Ses premiers albums |
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Sorti en 1993, enregistré au studio Asylum de St-Lazare, il regroupe 10 compositions de Claire, paroles et musiques. Outre Aldo Nova déjà mentionné plus haut, notons la présence de Richard Soucy à la guitare et aux musiques, et celle de Jon Bon Jovi (oui oui !) sur la chanson "Tu me hantes" qui ouvre l'album. Avec ce premier disque, Claire s'est mérité deux nominations à l'ADISQ en 1994, soit "Album rock de l'année" et "Découverte de l'année". Deux extraits, "Coeur Sauvage" et "Douce Folie" ont fait l'objet de vidéoclips et ont tourné très souvent à MusiquePlus ainsi que son pendant anglophone, MuchMusic. |
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Sorti en 1996, ce deuxième album a vu le jour au studio Momentum à Québec. Toujours des compositions de Claire, cette fois-ci en collaboration avec Cyril Chédot, Donald Charles, Réjean Julien et Richard Soucy. Sur des rythmes résolument rock mais plus intimistes, sa voix just'assez forte et rauque semble plus mature, plus vibrante. C'est avec cet album que je l'ai découverte, et il garde une place privilégiée dans ma collection. On peut noter l'adaptation d'une chanson créée par Janis Joplin, "Try just a little bit harder" qui est devenue "Croire" sous la plume de Claire en français. De cet album, a été extrait un vidéoclip, celui de l'excellente chanson "Lola (un jour d'automne)", tourné par Francis Leclerc, le fils du grand Félix. Vraiment l'une des belles chansons de l'album. Vous pouvez l'écouter en cliquant ici ! |
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Sorti en septembre 2003, le troisième opus de Claire est le fruit de de
sa collaboration avec Jeff Grenier au niveau de la réalisation, ainsi que
de l'apport de ses différents musiciens, Marc-André Dubé à la basse, Jeff
Grenier aux guitares, Olivier Couture à la batterie et aux percussions,
Claire s'occupant elle-même de tout ce qui est claviers sur l'album. Elle reprend deux chansons de ses albums précédents, soit "Tellement froid ce soir" et "Encore un blues", cette dernière chanson ayant été enregistrée pour le simple plaisir à la fin d'une longue session d'enregistrement. Moment magique puisque la fatigue se faisait sentir et que la voix un peu éraillée de Claire nous fait réaliser toute l'émotion de cette superbe pièce. Les nouvelles pièces comme "Seul le coeur compte", "Dans les Appalaches", "Big Jack", "Malobiannah", "Alambic", "Camée Léone" et "Si loin d'ici" nous font vivre des moments intenses grâce au son blues rock et à la voix subtilement rauque de l'interprète. |
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Biographie |
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