Reportages: Julie Salvador

Mercredi le 31 août 2005
Spectacle de Julie Salvador à L'Ange Cornu de L'Assomption

Julie sais faire ressortir l'émotion, la sienne et la nôtre

C'était ma première visite au bistrot spectacle L'Ange Cornu (265 Blvd L'ange Gardien) dans la charmante ville de L'Assomption juste en face du Collège du même nom où j'ai passé 6 ans de ma vie. L'endroit est accueillant, la salle de spectacle est située dans la jolie cour arrière, que l'on doit traverser pour y accéder. Jusqu'à dernièrement, on y jouait surtout du théâtre mais voilà que la chanson y prend de plus en plus de place, recevant des auteurs compositeurs et / ou interprètes qui viennent y faire leur tour de chant.

La raison de ma visite, la présence de Julie Salvador, la jeune bretonne qui nous a offert ce magnifique CD intitulé Au bout de la terre l'automne dernier. Elle nous a évidemment présenté plusieurs pièces de cet album, comme Amours bohèmes, Comment veux-tu, Les faits divers, Si j'arrêtais de mourir, Virtuel, Les rêves du square, Petit western, etc. Aussi au programme, quelques pièces de son album précédent intitulé Quantum, notamment Le rond menu ménage et Elle marche encore que la foule a chantée avec elle. D'autres surprises nous attendaient: je ne veux pas tout dévoiler mais disons que La Poune (Rose Ouellette) y découvre des styles musicaux qui n'étaient pas là de son vivant.

Chaque prestation de Julie se fait sous le signe de l'émotion, celle-ci ne faisait pas exception à la règle et le public a partagé chaque moment avec notre bretonne d'adoption, tout comme ses musiciens d'ailleurs, le guitariste Sébastien Mercier, la violoncelliste Hélène Boissinot et le batteur Kevin Warren.

Merci Julie d'être là avec tes chansons, ta sensibilité et ton talent. A la prochaine scène !
Sébastien Mercier Hélène Boissinot Kevin Warren

Reportage - Mercredi le 9 mars 2005
Julie Salvador au Lion D'Or

Un sourire communicatif et des chansons qui groovent...
Prête comme jamais, l'auteure compositrice et interprète Julie Salvador présentait ce soir la première du spectacle tiré de son plus récent album intitulé Au bout de la terre, lancé à l'automne dernier au même endroit.

D'entrée de jeu, l'ambiance s'enflamme, beaucoup de fans de Julie sont sur place et ils n'hésitent pas à montrer à quel point ils apprécient le talent de cette jeune québécoise d'origine bretonne.

Entourée de six musiciens outre elle-même aux claviers, on retrouve Sébastien Mercier (guitare), Gilles Plante (veuze, bombarde), Hélène Boissinot (violoncelle), Alec (basse), Serge Arsenault (trombone) et Nicolas Letarte (batterie, percussions).

Difficile de résumer le spectacle de Julie parce qu'il s'y passe beaucoup de choses. Que ce soit derrière son piano ou seule avec son micro, elle irradie et prend tout l'espace. Ses chansons invitent au voyage, qu'il soit intérieur ou qu'il s'extériorise au coeur des grands espaces. De son premier album, Quantum, elle nous offre Cri du loup, Le rond menu-ménage et la superbe Elle marche encore que l'auditoire chante avec elle. Chanson d'espoir et de détermination, elle est l'une de mes préférées du répertoire de Julie.

De son plus récent album, nous avons droit à Amours bohèmes, Comment veux-tu, Les faits divers, Border larme, Si j'arrêtais de mourir, Le souffle du vent, Virtuel, Petit western, Les rêves du square et l'ode au pays de ses ancêtres qu'est la pièce titre Au bout de la terre. Comme bonus, Julie se lance dans le répertoire québécois et reprend quelques chansons du terroir comme cette surprenante chanson de La Poune refaite à la "Salvador" puis à la White Stripes.... exubérante !

En bref, Julie Salvador offre une grande maturité en spectacle, ses chansons ont ce petit quelque chose qui nous donne envie de les entendre encore et encore. Côté mise en scène, elle prend des chances, innove et frappe dans le mille. Une soirée au bout de la terre et de l'âme, magnifique !

Lancement de disque
Julie Salvador - Au bout de la terre
Mercredi le 3 novembre 2004


Il y a exactement un an, Julie Salvador faisait partie de la programmation du Coup de Coeur Francophone. Elle a profité de cette occasion pour devenir l'un de mes coups de coeur de cet événement annuel. Je l'ai revue en spectacle plusieurs fois depuis et j'ai pu constater toute l'évolution musicale (et personnelle) de la jolie bretonne. Son premier album intitulé Quantum représentait autant la fragilité de l'artiste que celle de la femme qui est cachée derrière. Sur un ton intimiste, entouré d'arrangements sobres et dépouillés, les chansons étaient livrées sous le sceau de la confidence et de l'intériorité.

Gilles Plante et sa veuze
Julie et Benoit Gagné au trombone
Julie entourée d'André Lévesque (CIBL),
Eric Boisclair (Le Parolier) et
Sylvain Michaud (le barbu).
Avec son nouvel album, Au bout de la terre, Julie nous ouvre à nouveau son univers mais en même temps elle-même s'ouvre à l'univers qui l'entoure. Possiblement plus sûre d'elle même, surtout de savoir que les gens ont envie de l'entendre et de la ré-entendre, elle affirme toujours sa propre identité mais sur des musiques plus élaborées, aux arrangements riches, violon, violoncelle, tous sont mis à profit pour ajouter une profondeur palpable aux chansons de Julie. On reconnaît son style et sa voix typique qui, cette fois, parlent d'amour et d'espace avec un certain sens d'urgence positive.

Sur scène ce soir, elle était visiblement émue de toucher le coeur des gens qui s'étaient déplacés en grand nombre pour venir partager ce moment avec elle. Si Julie aime parler d'espace et de voyages, elle espère aussi faire voyager les gens par sa musique et souhaite que l'inverse soit vrai, que les gens emmènent ses chansons avec eux lorsqu'ils voyagent, que ce soit dans leur baladeur ou dans leur voiture. Elle nous a donc offert quatre superbes exemples de son nouveau matériel, Amours bohèmes, Comment veux-tu, Le souffle du vent et Au bout de la terre. En ajoutant les dix autres pièces de l'album, on retrouve donc quatorze facettes de l'artiste et de la femme, Julie souhaite que chaque auditeur se retrouve dans une ou plusieurs de celles-ci.

L'album a été enregistré au réputé studio 270 de Montréal entre février et septembre 2004 et plusieurs des musiciens de l'album font maintenant partie du band de Julie. Ce soir, on pouvait entendre Sébastien Mercier (guitare), Gilles Plante (veuze, bombarde), Hélène Boissinot (violoncelle), Guido del Fabbro (violon), Alec (basse), Benoît Gagné (trombone) et Nicolas Letarte (batterie, percussions).

Après une première écoute de l'album, je retiens déjà Amours bohèmes, Comment veux-tu, Les faits divers, Je n'oublierai plus, Le souffle du vent, Virtuel, Au bout de la terre, Petit western, Les rêves du square ainsi que la version instrumentale d'Au bout de la terre qui clôt le disque (cela fait quatre fois de file que je l'écoute). Il va de soi que cet album se retrouvera régulièrement dans mon lecteur au cours des prochains mois. Julie Salvador est certainement l'un des plus beaux cadeaux musicaux de la France au Québec depuis longtemps.

Reportage
Julie Salvador au Café Campus
Le 18 mars 2004

La charmante bretonne renouait avec son public (de plus en plus nombreux) ce soir au Petit Campus. Au menu, une vingtaine de chansons, toutes plus belles les unes que les autres, Moments de Silence, Le rond menu ménage, Elle marche encore, qui se trouvent sur son premier album, mais aussi trois nouvelles qu'elle cassait ce soir, Les faits divers, Si j'arrêtais de mourir et celle qui devait clore cette soirée toute en émotions, Au bout de la terre.

Cette dernière chanson traite de l'attachement à son bout de Finistère, cette portion le plus à l'ouest de la Bretagne, située entre vents et mer. Une beau moment, presqu'intime, ou Julie laisse aller son vague à l'âme et nous fait aimer son pays à travers elle.

Il y a toujours beaucoup d'émotion et de passion lors d'un spectacle de Julie Salvador, elle sera de retour le 26 mars à la maison de la culture Mont-Royal et le 29 avril au Patro Vys, rue Mont-Royal (Montréal). Allez-y faire un tour !

Julie Salvador O Patro Vys
Mercredi le 10 décembre 2003

C'était la deuxième occasion en moins d'un mois que j'avais la chance d'assister au spectacle de la talentueuse Julie Salvador. La première fois, lors du Coup de Coeur Francophone, j'avais eu un coup de coeur pour cette charmante bretonne de 28 ans qui manie avec brio la poésie des mots et des sons. Cette fois-ci, j'ai pu noter une plus grande liberté dans les arrangements de même qu'une chimie bien palpable avec ses musiciens, excellents soit dit en passant.

On sent que Julie est en contrôle de son matériel musical, que ce soit à son piano électrique ou à son clavier synthétiseur, elle tisse ses ambiances et ajoute ici et là quelques touches d'improvisation et de folie bien placée. Ses textes sont particulièrement touchants, surtout sur les pièces Moment de silence, Seule, Le rond "menu ménage" et Elle marche encore qui sont mes préférées (pour le moment). Elle possède une belle voix ronde et chaude, un petit brin rauque, qui lui donne une couleur unique et bien à elle.

Elle sait à l'occasion faire sourire, notamment avec Mon chien et Le rond "menu ménage", mais il y a toujours un fond de réalité qui fait aussi réfléchir. En plus du matériel de son premier album Quantum, elle a cassé quelques nouvelles chansons et d'autres qu'elle nous avait aussi faites le mois dernier mais qui semblent continuer d'évoluer.

Un talent à découvrir et à re-découvrir !
Martin Verreault à la guitare Sophie Drouin au violon Hugo Desautels à la basse

Michel Parent