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Sylvie Royer |
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Le spectacle thématique présenté ce soir mettait en présence trois auteurs compositeurs de belle envergure, trois artistes qui cumulent pas loin de 20 ans de carrière chacun, trois personnages en quête de la scène pour partager leur art. Avec un titre comme Outre-Atlantique, pas besoin de faire un dessin pour comprendre qu'on va voyager avec les chansons du trio, parfois livrées en solo, en duo ou avec le groupe au complet. Des voix qui chantent en harmonie au son et aux éclairages de Jean-Luc Thievent qui sait enrober les couleurs de chacun. Nous avons eu droit à des pièces du répertoire de chacun, mais aussi des interprétations, notamment une pièce magnifique de Victor Frapp dont j'ai perdu le titre. Puisque Sylvie et Thierry forment aussi le duo des Castors Célestes, certaines des chansons du duo on pu se frotter aux oreilles du public, comme Sur les ailes du temps et J'm'enflye. Entre le piano de Jacques et la guitare de Thierry, Sylvie ajoutait parfois de petites percussions tout en divertissant son auditoire. Une belle soirée avec trois artistes en harmonie, en espérant que l'expérience pourra être renouvelée outre Atlantique ! |
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Un album qui comprend officiellement 12 chansons mais si on écoute bien, on en trouve une treizième cachée à la toute fin, 13 chansons représentant en quelque sorte les 13 années de vie qui se sont passées entre les deux CDs. Sylvie n'a jamais cessé d'écrire, que ce soit lors de sa participation au collectif Un rendez-vous dans l'irréel, ou pour le duo Les Castors Célestes qu'elle habite avec son partenaire Thierry Fortuit. L'album s'écoute comme on met son pied à terre en regardant devant soi, le chemin accompli est là derrière, mais c'est ce qui s'en vient devant qui attire l'attention, des pièces comme J'irai donc, Terre d'exil, Cheminement vers la montagne qui démontrent le besoin de liberté, que ce soit en création ou en imagination. Sylvie aime voyager, ses influences sont multiples, l'âme humaine, le rapport entre les gens, le grand air, cet espace entre ciel et mer où il n'y a pas de limites au regard ou à la pensée. Pour cet album, elle a reçu l'apport de nombreux musiciens, notamment Sophie Drouin au violon (qui l'accompagnait justement ce soir), Marc-André Cuierrier au piano, Roger Coderre à la basse, Pierre-Olivier Ouellet à l'accordéon, Maxime Éthier à la batterie (et percussions) ainsi que Mike Goudreau à la guitare. Une voix qui véhicule les émotions, des orchestrations qui appuient les textes, un produit de grande intensité ! |
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La pochette du nouvel album |
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Le 1er mai 2003 En spectacle à la Butte St-Jacques |
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Pour fêter son anniversaire, l'auteure compositrice et interprète Sylvie Royer avait convié ses amis et ses fans à la boite à chansons de Madame Cécile Cambourieu dans le vieux Montréal (52 St-Jacques ouest). Au menu, un spectacle trois services: Thierry Fortuit, Sylvie Royer et les "Castors Célestes". Dans le premier volet, c'est donc à l'auteur compositeur et interprète Thierry Fortuit d'ouvrir le bal en nous offrant 7 de ses plus belles chansons. S'accompagnant seul à la guitare, il sait nous émouvoir avec la qualité de ses textes et la belle musicalité de ses compositions. Un grand bonhomme avec une voix qui ressemble étrangement aux chansonniers d'une époque révolue comme Jean Ferrat et Jacques Brel. Thierry offre justement un spectacle hommage à Jacques Brel régulièrement sur les scènes de Montréal dont le "P'tit Bar" de la rue St-Denis. |
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Le deuxième volet s'ouvre sur une Sylvie Royer qui prend littéralement possession de la scène par sa présence, sa gestuelle élaborée et aussi par sa voix éraillée qui nous rappelle la môme Piaf. Accompagnée de son pianiste Jacques Rochon, elle nous chante une quinzaine de chansons, toutes de son cru sauf pour "Le décrocheur de lune" dont la musique est de Nicole Lessard. Sylvie a le don de venir nous chercher grâce à sa capacité de vivre ses chansons devant nous. Elle a des talents de comédienne qui la servent bien pour faire passer des émotions. Le tout passe très vite quand on entend d'aussi belles chansons que "Esquifs", "La java des amants", "Chanson pour mon père", etc... |
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Après une entracte lui permettant de reprendre son souffle, Sylvie revient
sur scène avec Thierry, cette fois sous la forme d'un duo appelé "Les
castors célestes". Les chansons sont plus légères comme "Le p'tit
bar", "Not' char" et le "Blues des castors", mais
leur répertoire regorge aussi de belles ballades comme "Maliotenam"
et "Sur les ailes du temps". Pour terminer la soirée, Sylvie invite sa copine Céline Faucher sur scène pour faire "C'est fou comme je t'aime", une chanson de Sylvie et Thierry que Céline a l'habitude de faire lors de ses spectacles avec Marc-André Cuierrier au piano. Un autre bon moment qui rappelle le spectacle de Céline à la PDA il y a quelques semaines à peine. Histoire de tirer leur révérence en beauté, le pianiste de Sylvie, Jacques Rochon, entonne la célèbre chanson de Raymond Lévesque, "Quand les hommes vivront d'amour" accompagné par le choeur composé de Céline, Sylvie, Thierry et Marc-André. |
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Bref, une belle soirée où les artistes ont été très généreux, plus de 33 chansons y ont été interprétées par des interprètes de coeur et de voix. Il me tarde maintenant de revoir Céline et Sylvie lors du spectacle du "Rendez-vous dans l'irréel" à l'automne prochain. | |||
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