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Quand le cheminement musical est aussi un cheminement humain ! Saison hiver & printemps 2005 |
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Lundi le 31 janvier 2005 Doigté et passion... Virginie Rigoine |
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C'est reparti pour une deuxième saison: en ce dernier lundi de janvier, les soirées Entre le rouge et le noir du Petit Medley reprennent là où elles avaient laissé en décembre juste avant les fêtes. Toujours sous la gouverne de Landriault avec l'aide d'Anne-Marie Gélinas, on nous promet plusieurs nouvelles découvertes, entrecoupées de prestations d'artistes que nous avons déjà eu l'occasion d'entendre à l'automne. Justement, cette première soirée commence avec la toujours charmante Anne-Marie suivie tout de suite après par son comparse Landriault qui devait passer par toute la gamme des émotions ce soir. On l'a vu sourire, on l'a vu triste, on l'a vu prêt à se battre contre les inégalités sociales et, comme toujours, ses chansons on su toucher le coeur des gens. |
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A noter que sur 6 différents artistes ce soir, 5 d'entres eux ont chanté au moins une chanson de Landriault, c'est dire à quel point l'oeuvre de cet homme est importante et appréciée de ses pairs. Landriault nous revient après un mois où il s'est enfermé en studio pour travailler à un projet dont on entendra parler très bientôt. Ce soir, nous avons pu entendre les classiques de Landriault comme SOS Humanité, La liberté ou la mort et Allez voir ailleurs si j'y suis.x |
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Pour la première fois à ces soirées (et j'espère qu'on la reverra souvent), Annie Bujo est venue nous offrir quelques chansons du tour de chant qu'elle donne normalement au Café Sarajevo tous les troisièmes lundis du mois (le prochain est le 21 février) et au Rendez-vous du thé (1348 Fleury est) les 3èmes samedis du mois. Accompagnée de son comparse musical Vincent Collard à la guitare, Annie a su conquérir les nombreux spectateurs du Petit Medley grâce à sa voix magnifiquement harmonieuse et la passion de ses interprétations. Nul doute que cette jeune femme ira loin si on lui offre des scènes à sa mesure. Pour terminer sa prestation, Annie nous a offert la chanson Animal, composée avec l'aide de l'auteur compositeur Claude Prieur qui nous a ensuite offert deux de ses propres compositions. |
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La chanson de la fin... La liberté ou la Mort ! |
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Lundi le 7 février 2005 Le très populaire Jamil était de l'événement avec ses chansons gaillardes... |
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Prenant ensuite le plancher, Jamil nous lance Quand on est vieux avant de tester trois ou quatre nouvelles chansons qui lui ont valu une forte approbation de la foule malgré qu'elles soient un peu différentes de ce qu'il nous offre habituellement. Il a terminé avec Ça coûte cher, une chanson plus connue mais toujours agréable à entendre. La vedette de la soirée cette semaine, c'était Anne-Marie Gélinas qui venait offrir une avant-première du spectacle qu'elle prépare et avec lequel elle compte faire plusieurs scènes au Québec en 2005, notamment à L'Assomption le 18 mars prochain. Entre chansons connues et toutes nouvelles, sa prestation fait de plus en plus appel à une mise en scène très théâtrale ponctuée de moments doux, de moments légers mais aussi de moments plus lourds qu'elle présente avec une certaine sagesse ponctuée d'un élément d'urgence. Ce n'est qu'un début dit-elle, en parlant de sa prestation, alors gageons qu'elle saura doublement nous charmer et nous émouvoir quand elle sera tout à fait à l'aise avec le matériel. |
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La chanson de la fin, cette fois c'est avec la pièce Comme des Nomades d'Anne-Marie |
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Lundi le 14 février 2005 |
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Pour démarrer cette nouvelle soirée Entre le rouge et le noir, Landriault invitait la jolie Flavie à présenter son matériel original, ce qu'elle fait très bien et avec beaucoup d'aplomb. Elle est accompagnée aux choeurs de Catherine Leblanc-Fredette que j'avais l'impression d'avoir déjà vue sur une scène sans pouvoir mettre le doigt dessus. Après vérification dans mes archives, j'ai réalisé que Catherine s'était rendue en finale, catégorie interprète, au Festival en Chanson de Petite-Vallée 2004. Je n'ai entendu que la dernière chanson de Flavie, juste assez pour
apprécier l'énergie qu'elle y met. Je sais cependant que la réaction fut
assez forte pour qu'elle obtienne l'invitation de venir nous faire un 40
minutes au printemps. Vient ensuite l'auteur, compositeur et interprète Gilles Bernier qu'Anne-Marie Gélinas nous présente comme un confrère musical de longue date. Je connaissais un peu le matériel de Gilles pour avoir entendu la très belle chanson Tu m'oublies qui faisait partie d'un album de découvertes, publié par Mousse il y a quelques années. Armé d'un excellent bagage musical, Gilles sait faire des chansons très mélodiques et on peut applaudir la qualité de son jeu à la guitare. Il nous chante Mon ami Pierrot, variation sur un thème connu, dédiée à un ami décédé, suivie de Anne-Marie, cette fois dédiée à Anne-Marie Gélinas, puis de L'homme que je suis, Terre d'espérance et Où est la tendresse. Un autre beau moment de découvertes, merci Gilles. Anne-Marie nous revient ensuite avec deux chansons, Amazone érogène (ou l'histoire de Lilith, la première femme) et Un moment de grâce, une très belle chanson de son frère Gilbert (Gélinas). Accompagnée de Véronique Bacci au clavier et aux voix, Anne-Marie se veut de plus en plus théâtrale, elle qui est à peaufiner le nouveau tour de chant qu'elle donnera un peu partout au Québec, commençant par la boite à chansons de L'Assomption le 18 mars prochain. Landriault invite ensuite André Farhat, un jeune ACI rencontré récemment, à nous faire quelques chansons. Il est un peu difficile d'évaluer le potentiel du jeune homme puisque sa guitare n'était vraiment pas "en forme". Empruntée à la dernière minute, elle l'a empêché de présenter adéquatement son matériel. André a fait preuve de beaucoup de persévérance en terminant sa prestation quand même et on lui souhaite un peu plus de chance la prochaine fois. Maurice de Longue Épée avait ensuite l'occasion de clore la soirée avec sa poésie toujours aussi prenante et sa façon bien personnelle de rendre ses textes. Le monstre du Love Nest, Mon ami Pierrot, P'tit bonhomme vert, autant de pièces qui sont en passe de devenir des classiques d'Entre le Rouge et le Noir. C'est toujours un plaisir de l'entendre, accompagné de sa compagne de vie, Véronique Bacci, au clavier. |
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Dans l'ordre habituel, Anne-Marie Gélinas, Gilles Bernier, Landriault, Catherine Leblanc-Fredette et Flavie. |
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Tous ensemble pour La liberté ou la mort... |
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Lundi le 21 février 2005 Virginie Rigoine et Landriault pour... L'Anthologie de l'amour ! |
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La première chanson souligne la rencontre, les hésitations, la deuxième parle des moments passés en couple et, finalement, la troisième marque la rupture. Ce fut l'un des beaux moments de la soirée qui en a compté plusieurs, et les deux instigateurs comptent bien répéter l'expérience dans des spectacles ultérieurs. Notons l'excellent guitariste Victor Frapp qui a accompagné Virginie et Landriault au cours de leur prestation. En fait, la soirée n'avait pas commencé avec ce numéro mais avec l'auteur, compositeur et interprète Marc Dagenais que je n'ai malheureusement pas eu l'occasion d'entendre. Par la suite, une activiste qui n'a pas peur de dire les choses comme elles sont, Monique St-Laurent nous a interprété quelques unes des ses compositions, dont Anarchiste, Cow-girl du centre-ville, La crise du logement et quelques autres. On sent beaucoup de sincérité dans les chansons de Monique qui fait partie de la relève depuis une trentaine d'années... comme elle le dit si bien ! Par la suite, et ce pour la première fois, j'ai assisté à une excellente prestation de Kim Reeves (www.kimus.ca), une toute petite bonne femme pour qui la guitare n'a plus de secrets et qui apporte un élément de continuité à ses chansons en les comparant à un voyage dans le métro de Montréal. C'est bien fait, un tout petit peu surréaliste et, surtout, très accrocheur. Elle a une voix qui me fait penser à Ariane Moffat par moments et forme un agréable duo de musiciens avec le tromboniste Sébastien (Sébastatou) Lamer. La soirée s'est terminée avec la présence de David Portelance qui, comme il nous l'a démontré maintes fois par le passé, sait très bien travailler une chanson. Excellent guitariste, il dialogue avec les gens, fait des bouts de guitare solo (ce que peu d'ACI font), et nous lance Jusqu'a ce que j'aie pu une cenne, la superbe Tenir debout, Lady C. et plusieurs autres. En voilà un qui mériterait fortement une plus grande visibilité... |
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La liberté ou la mort... on choisit la liberté (pour une autre semaine) ! |
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Lundi le 28 février 2005 La charmante Lucie Grondin accompagnée de Landriault |
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Ce soir, la soirée débute avec le guitariste Victor Frapp qui est aussi un auteur compositeur interprète et qui nous a offert une trilogie de ses chansons dont Mouche à char, Requiem pour une mouche et J'te tendrai la main toujours. Par la suite, Marie Delaval et son conjoint, Robert Marchand, deux guitaristes et ACI sont venus présenter leurs créations dont j'ai malheureusement perdu les titres. Très appréciés du public à chacune de leurs présences, ils ont fait un tabac ce soir. Par la suite, la jolie Lucie Grondin, une découverte du Petit Medley, est montée sur scène pour nous faire quatre chansons de Landriault parmi lesquelles on retrouvait La paumée du coeur qu'elle interprète chaque fois avec beaucoup de véracité et une toute nouvelle création que Landriault a composée spécialement pour elle... là aussi le titre m'échappe mais je suis certain que ce n'est pas la dernière fois que je l'entendrai. Malgré une vilaine grippe, Lucie a réussi à nous émouvoir et à prouver qu'avec de la persévérance, du talent et un peu de chance (sa rencontre avec Landriault), on peut défoncer des barrières. Le quatuor de "rappeurs" de La Milice, formé de Vigil, Mistral, Filial et Nexxa a pris le plancher après la pause. Quatre jeunes qui ont quelque chose à dire et qui se sentent concernés par ce qui se passe dans la société et autour d'eux, ce n'est pas fréquent et on peut les féliciter pour leur travail conscientisant. Pendant quelques chansons, ils étaient accompagnés d'une jeune femme prénommée Aimée qui a ajouté sa jolie voix pour rendre le tout un peu plus mélodique, ce serait un bel ajout pour le groupe. Après une chanson de la toujours géniale Anne-Marie Gélinas, ce fut le clou de la soirée, presqu'une heure avec Martine Vaillancourt accompagnée de son pianiste de mari, José Monast. Les chansons de Martine ont parfois le don de faire sourire (Les PMS, Le trafic, ...), de faire réfléchir (Des horreurs, Des prétextes pour boire, ...), de nous émouvoir (Laissez-moi, Ste-Do, ...) mais elles sont toujours influencées par des éléments de vie qui nous ressemblent. On s'associe facilement aux chansons de Martine, c'est ce qui en fait une grande auteure. On se revoir lundi prochain ? C'est un rendez-vous ! |
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La liberté ou la mort... histoire de survivre à une autre semaine de boulot ! |
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Lundi le 7 mars 2005 Landriault prend l'habitude de chanter avec les plus belles, cette fois avec Anne-Marie Gélinas |
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Par la suite, Annick Bérubé nous a fait passer par toute la gamme des émotions avec ses chansons mélancoliques comme Bel Olivier, Don Juan, Je voulais seulement te dire, C'est ma tournée et un peu moins sérieuses telles La croqueuse de 222 (Pauline Julien) et La couleur de tes bas. Au cours de sa prestation, Annick a rendu hommage à Boris Vian en interprétant la très belle chanson Le déserteur, toujours d'actualité. Annick est en bonne position au concours de la relève de l'émission Belle et Bum, vous pouvez entendre ses chansons et voter pour elle au www.BelleEtBum.tv. Après la pause, Landriault a chanté Les mots me cristallisent en hommage à l'auteure compositrice et interprète Lise Grégoire alors qu'Anne-Marie Gélinas a chanté un des ses propres textes, Ceux qui font des aumônes sur une musique de Landriault. Vint ensuite la charmante Annadrey (que j'avais vue le vendredi précédent) qui a bien fait rire la salle avec ses chansons d'humour au féminin, jamais bien méchantes mais qui font tout de même réfléchir sur les relations hommes-femmes vue du point de vue des femmes. Entre autres, elle y va d'un joli petit medley où elle superpose ses propres textes par dessus des classiques comme Africa (Rose Laurens) ou Mon mec à moi (Patricia Kaas). Très beau moment bien apprécié. Geneviève Neuville est venue clore la soirée de belle façon avec ses chansons douce-amères dont Jamais assez de temps, Amour ouragan, Voix boréale, Le blues de la laveuse, Le bal des coïncidences et une solide interprétation au piano de C'est quand qu'on va où (Halte-à-tout) de Renaud. En résumé, une autre belle soirée où les femmes étaient à l'honneur, c'est normal en cette veille de la journée internationale de la femme. A la semaine prochaine ! |
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La liberté ou la mort... tous les artistes à l'unisson ! |
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Lundi le 14 mars 2005 Le fameux duo des Castors Célestes avec Sylvie Royer et Thierry Fortuit |
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Comme à l'habitude, Sylvie et Thierry nous ont bien déridés (et fait réfléchir) avec plusieurs chansons tirées de leur premier album (éponyme) comme Envouèye ça par icitt, Latounedupitoupidlapitoune, Chez Sally, Comme nous, Sur les ailes du temps et C'est la fête à la Ganja. La musique des castors se base sur des airs de guitare accrocheurs et des textes réalistes avec un petit côté satirique. Toujours bien agréable ! En début de deuxième partie, Anne-Marie Gélinas nous a fait deux chansons de Landriault avant de céder sa place à un jeune humoriste du nom de Kantin (le fils de Véronique Bacci) qui nous a servi une excellente interprétation d'un monologue de Raymond Devos (Je me suis fait tout seul). Doté d'une belle présence, il en a fait rire plus d'un et devrait nous revenir bientôt. Pour terminer la soirée, le plat de résistance nous a été offert par Paul Paulin, ce savoureux sexagénaire qui lançait l'année dernière son premier album intitulé La marmotte d'Afghanistan. Entouré d'un trio d'excellents musiciens (chapeau à Ron Capanna à l'harmonica qui avait subi un traitement de canal dans la même journée), Paul alterne entre la guitare et le banjo. Parmi ses chansons, j'ai noté Albert, Le blues de Ti-Paul, Mon père, Le placoteux, Reel St-Onge, Nélé, J'ai pas une cenne su moé, La marmotte d'Afghanistan, Boule qui roule et un medley de bonnes vieilles tounes instrumentales des années 50-60. Un très beau moment ! A la semaine prochaine... avec Maryse Letarte, Paule Tremblay, Nathalie Plante et Rocky Chouinard. |
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Tous ensemble pour La liberté ou la mort (chanson de Landriault) |
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Lundi le 21 mars 2005 Une prestation énergisante de Rocky Chouinard |
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Ce premier lundi du printemps commence tout en douceur avec l'auteure compositrice interprète Nathalie Plante qui a mis quelques mois a créer 5 nouvelles chansons pour le bénéfice du public d'Entre le Rouge et le Noir. Nathalie, qui avait fait temporairement partie du collectif Barbarella au début des années 90, était heureuse de remonter sur les planches pour la première fois en plusieurs années. Paule Tremblay, une habituée du Petit Medley, est venue nous présenter quelques chansons de ses deux premiers albums, ainsi qu'une nouvelle chanson intitulée Sans abri. Parmi celles que j'ai reconnues, il y avait Pour le grand soir, Pour aller vers toi, Le désir, Enfermez-moi, Le gouffre, etc. Par son langage corporel, ses chansons et son jeu de piano, Paule envoûte littéralement l'auditoire. En remplacement de Maryse Letarte, victime d'une laryngite, c'est à Gaspard que Landriault a fait appel. Sympathique et beau joueur, il a bien fait rire le public avec son allure d'amuseur public et ses textes humoristiques (mais avec un fond de vérité). Le dernier set de la soirée a été confié à Rocky Chouinard et son orchestre de Go-Go boys. Bien sûr, on parle ici de strip-tease "virtuel" en chansons de toutes sortes. Du blues au rock, de la chanson française au folk rock à l'américaine. Avec l'aide de ses quatre excellents musiciens, Rocky a fait bouger tout le monde en musique et en chansons. Parmi les pièces interprétées, il y a eu Let yourself go, J'veux pas qu'tu m'aimes, Sphynx, Fantasme, Machine, Il n'aurait fallu, Gaga go-go, Danse, Diurne et, pour terminer, une magistrale performance de Like a rolling stone (Bob Dylan). |
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Landriault et toute la gang (incluant l'auteur Normand Baillargeon) pour La liberté ou la mort |
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Lundi le 28 mars 2005 La charmante Lucie Grondin en pleine possession de sa chanson |
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En début de soirée, Anne-Marie Gélinas et Landriault lancent le tout avec une chanson rassembleuse intitulée Plus aucun mur, avant de céder la place à celle qu'Anne-Marie appelle affectueusement la "Dotorre" Bacci puisqu'elle vient de compléter sont doctorat en études musicales. Installée au piano électrique, Véronique obtient la collaboration de sa fille Morgane à la trompette sur quelques-unes de ses chansons. Elle nous en fait cinq dont j'ai retenu Du rock, Serpent, Anti-corps et Danse. Elle est bientôt rejointe par la grande dame de la chanson qu'est Anne-Marie Gélinas qui nous a encore fait frémir avec ses chansons de coeur et d'âme: Chus pas une fille, Amazone érogène, Rue de la liberté, La prochaine victime, Au temps du noir et blanc (tellement criante de vérité), A qui ne veut pas l'entendre, La pietà, Danser avec la mort, A moi vivants, Délivrance, Démocratie et l'une de mes favorites, Comme des nomades. Anne-Marie qui chante, c'est comme un coeur qui bat, cela va de soi ! La deuxième partie débute avec une des découvertes de cette série de spectacles, une interprète qui découvre son talent à mesure qu'elle avance, la vibrante Lucie Grondin. De son côté, elle nous a fait quatre chansons de Landriault, La paumée du coeur, Vivre, Ils ne savaient pas et Vous. C'est vraiment plaisant de voir évoluer ses performances, elle qui travaille très fort à s'approprier chaque texte qu'elle choisit de chanter. Vient ensuite le plat de résistance, l'ami Landriault qui nous fait une prestation électrique de son matériel, entouré de trois musiciens (Thierry Fortuit, Joseph Simnovec et Victor Frapp). Bien appuyés au niveau de la rythmique, ses cris du coeur et ses prises de position n'en sont que plus solides. D'ici quelques jours, un autre musicien se joindra au groupe (à la batterie) puisque Landriault va donner un spectacle tout électrique à Québec la semaine prochaine. Ce sera à suivre ! Pour le moment, il nous fait une dizaine de chansons dont Je retourne en enfer, SOS Humanité (en duo avec Lise Grégoire), Carlo Giuliani (chanté en solo par Lise Grégoire), Allez voir ailleurs si j'y suis, Légitime défense, Société pourrie, Détournement majeur (une nouvelle), Lequel de nous deux (avec une invitée surprise: Julie Chazal), Entre deux (aussi avec Julie Chazal) et, pour terminer, La liberté ou la mort. |
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Pourquoi résister, on choisit entre La Liberté ou la Mort... va pour le premier choix ! |
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Lundi le 4 avril 2005 Landriault, le charmeur anarchiste... |
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Cette dixième soirée de l'année 2005 débute avec Eric Bélanger, un jeune auteur compositeur et interprète de Ste-Dorothée, que je n'ai pas malheureusement eu l'occasion d'entendre, ce sera donc pour une autre fois. Puis, arrive l'excellent claviériste Alain Guy Bouchard entouré de 4 musiciens, Daniel Martel (saxophone), Yvon Bouchard (basse), François Richard (flûtiste), Vincent Carré (batterie) et de la choriste Marie-Andrée Girard qui a aussi interprété deux chansons qu'elle fait normalement en spectacle. L'auteur compositeur nous a ainsi présenté plusieurs chansons de son cru, dont Chante-moi une chanson, Balbutiement, De rien du tout, Elle s'en balance, Sans coeur cent sens, Pour se donner la main, Le premier dormeur, Les langues brunes et La mort. On peut dire que ça brassait dans le Petit Medley quand je suis arrivé avec ces 5 musiciens sur scène. Un très beau moment de découverte encore une fois.
J'ai ensuite le privilège de présenter Geneviève Ariane Morissette que j'ai eu l'occasion de voir en spectacle l'été dernier sur le plateau. Personnage qui véhicule différents traits de personnalité différents (elle peut être très extravertie avec costumes à la Diane Dufresne), elle a choisi de nous présenter son côté intimiste avec Il pleut ce soir à Montréal, Le ciel ouvert, Star système, L'imprévisible et Un nouveau livre d'histoire. En fait, elle nous invitait à une petite promenade dans les rues de la ville, au son des notes de son clavier et de sa voix sulfureuse avant de faire un petit réquisitoire sur le star système et le côté sombre de la force... du bonbon ! Histoire de dérider un peu la foule, le jeune Kantin était de retour le temps de deux monologues tirés du répertoire de Raymond Devos, intitulés Un ange passe et L'artiste. Il cède ensuite sa place au plat de résistance de la soirée, l'auteur compositeur et interprète Jean-Hugues Labrecque entouré de ses musiciens, Jean-François Langevin (basse), Yvon Bouchard (guitare électrique). Il a aussi invité Jean-François Déry, bassiste officiel du spectacle équestre Cavalia, à venir le rejoindre le temps de quelques chansons pour ensuite terminer avec l'apport d'Alain Guy Bouchard (clavier) pour La virée, qui pourrait aussi porter les titres de Descendre à Rimouski ou L'hiver au Québec. Une belle histoire de trip de gang ! Parmi les chansons de Jean-Hugues, nous avons eu droit à plusieurs nouvelles tounes dont Bulletin de nouvelles, La cour de l'école, L'actualité, Le mystère de la foi, Une société matriarcale, Mon devoir ma pelle, La cut et Le fond du rang. |
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Beaucoup de monde pour la chanson de la fin et la liberté l'emporte facilement sur la mort ! |
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Lundi le 11 avril 2005 Lyna Cob, quelle joie de la revoir sur scène ! |
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Arrivé sur le tard, je n'ai vu aucun de ces deux segments, mais j'était là juste à temps pour entendre un guerrier de longue date, Martin Lavoie. C'est lui qui a, entre autres, écrit la chanson Comme des Nomades avec Anne-Marie Gélinas, l'une de mes préférées de son répertoire. Accompagné de Daniel Gougeon aux percussions, il nous offre plusieurs de ses chansons dont Peau d'âne, Mon curriculum vitae, Les mots du coeur (à l'esprit gitan), Les chants frileux, Uriel (cris et révolte) ainsi que Nomade avec un texte intitulé l'Iguane. On sent qu'il y met beaucoup de lui-même, surtout sur une chanson comme Nomade qui lui ressemble beaucoup. Louis Royer Le pays dont je me souviens et D'Espagne ou d'Arménie, accompagné de Lyne Allard au violon, d'Élisabeth Giroux au violoncelle et d'Annie Bujo au chant. Louis sera sur scène lundi le 18 avril au Café Sarajevo avec son spectacle complet intitulé Prisonniers de la voie lactée. Après la pause, j'ai eu le grand plaisir d'introduire l'auteure, compositrice et interprète Lyna Cob que j'avais déjà eu l'occasion d'entendre il y a quelques mois. Sa jolie voix, ses textes poétiques et sa présence chaleureuse ont rapidement conquis l'auditoire et nous avons eu droit à Mes racines, Oh non !, Belle libellule et Une pomme pour moi. Juste assez pour se mettre en appétit puisque Lyna donnera un show complet à l'Utopik (552 Ste-Catherine est, Mtl) le 26 avril, 21h30. L'entrée y est gratuite. Pour terminer cette soirée, la fort talentueuse Annie Bujo est venue nous présenter environ 40 minutes de son spectacle thématique Chants de bataille. Accompagnée à la guitare de Vincent Collard qui laissera sa place à Claude Prieur le temps de trois chansons, Annie nous a encore offert une prestation digne de mention. La poétesse devenue chanteuse (elle écrit encore de la poésie tout de même) prend possession de la scène et de nos sentiments pour y étaler la fougue de ses textes et toutes les couleurs de sa voix magnifique. Parmi les chansons de son spectacle, nous avons eu droit à La femme rouge, Élévation, Concordanciel, Animal, Dégoupillée, Touche-moi, Vivre vieux, L'aube et Chant de bataille. De son côté, Annie sera en vedette au Rendez-vous du thé le 16 avril prochain (1348 Fleury est, Mtl). Notons que lors de l'intervention de Claude Prieur, Annie lui a gentiment offert l'occasion d'interpréter son grand succès Thé Vert (avec Sonia Zennaf aux choeurs), une chanson acidulée qu'il offre gratuitement au téléchargement à partir du site www.claudeprieur.com Une autre excellente soirée qui se termine sur les paroles de La liberté ou la Mort, chanson de Landriault. |
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La photo de famille pendant La liberté ou la mort ! |
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Lundi le 18 avril 2005 L'auteur, compositeur et interprète Victor Frapp |
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Victor Frapp, celui que l'on voit souvent comme guitariste attitré de Landriault, a aussi son bagage de précieuses créations qu'il nous a présentées ce soir. On y retrouve des titres comme Des hommes, Peut-être que l'on s'est aimés, Deux anges noirs, Garde-moi encore, Mouche à char, Requiem pour une mouche, Cabaret, Duster et J'te tendrai la main. Excellent guitariste, Victor possède aussi une voix fort agréable qui sait nous entretenir de ses préoccupations du moment. Après la courte pause, j'ai eu le plaisir d'introduire Lucie Harvey, une habituée des soirées Entre le Rouge et le Noir mais surtout en tant que choriste. Pour la première fois ce soir, nous avons eu droit à une de ses créations, paroles et musiques, intitulée On avance, accompagnée de Landriault à la guitare. Pour faire suite à Lucie, arrive sur scène cet hurluberlu appelé Gaspard qui fait bien rire tout le monde avec sa caricature sociale en chansons dont quelques titres sont Au nom du père et du vice, Sept heures du matin, Les humains, En crisse, L'histoire d'un gars et Gaspard. Bien que l'enveloppe soit humoristique, on réalise bien que le fond n'est pas nécessairement si léger que cela. Du bonbon! Une petite surprise nous attendait par la suite: puisqu'elle était présente sur place, Lise Grégoire est venue rejoindre Landriault pour interpréter la chanson qu'ils ont écrite ensemble pour décrier le meurtre gratuit de Carlo Giuliani, ce jeune italien décédé en 2001 sous les balles des policiers à Gênes en Italie (www.carlo-giuliani.com). Finalement, pour clore la soirée, c'était au tour de la sulfureuse Annadrey qui nous visitait pour la deuxième fois et qui nous présentait donc ses chansons d'humour où elle nous entretient d'elle même, de ses copines et de leurs petits secrets quand elles parlent des mecs. Parmi les titres de chansons, elle a fait J'suis d'occasion, Nous aussi, Un prénom à..., La vie c'est fait pour ça, La bonne taille, L'analyse pour enchaîner avec les parodies, celles des meuf et celles des mecs et finalement terminer avec Le final avant de tirer sa révérence. Sympathique et joviale, la belle Annadrey aime bien se produire au Petit Medley et le public le lui rend bien ! |
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Tous en choeur pour La liberté ou la mort ! |
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Lundi le 25 avril 2005 Pat Lebel en version "acoustique" |
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Par la suite, c'est Rock Larue et son accompagnateur guitariste qui ont justement partagé avec nous leur rock de rue. Bien ancré dans la chanson dite "sociale", il n'hésite as à dénoncer les travers de notre société. Tout juste après la pause, c'est André Lévesque, animateur de l'émission Sommeillez matines à CIBL, qui a eu l'agréable tâche de présenter Annadrey qui nous arrivait en coup de vent le temps d'une chanson pour enregistrer un vidéo de présentation de son matériel. Comme à l'habitude, elle a charmé le public avec sa satirique description d'une visite chez le psy intitulée L'analyse. Pour clôturer cette belle soirée d'avril, j'ai eu l'occasion de présenter Pat Lebel et son groupe de musiciens accompagnateurs dont Martin Chicoine (basse), Michel Padra (guitare électrique) et Nicolas Grégoire (percussions). On pourrait décrire la prestation de Pat comme une version acoustique de son matériel habituel. En outre, il nous a un peu parlé de son fils Maïkan (Ti-loup en montagnais) juste avant de nous interpréter la chanson qu'il a écrite pour lui. Selon les bonnes vieilles habitudes, tous les artistes de la soirée ont rejoint Landriault pour la pièce de la fin, soit La liberté ou la mort. A la semaine prochaine avec Annick Bérubé, Myryam Rousseau & Martine Vaillancourt. |
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La traditionnelle photo de famille, merci à tous ! |
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Lundi le 2 mai 2005 La talentueuse Sylvie Royer a ouvert le bal en plus d'agir à titre de co-animatrice |
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En levée de rideau, l'auteure compositrice et interprète Sylvie Royer a interprété une de ses compositions, soit la chanson Confidences à un ami, titre de son album solo paru il y a quelques années. Je prenais ensuite la parole pour faire un bref résumé de la carrière de Richard Dallaire, du concours CEGEPs en spectacle au Saguenay, à la formation des Astuces et à l'enregistrement de l'album État de choc dont il est question plus haut. Une fois monté sur scène, pas besoin de dire que Richard s'est rapidement attiré les applaudissements nourris de la foule qui voulait absolument un rappel même après qu'il ait joué toutes les chansons de son l'album. Il leur a donc offert la chanson atypique Whisky qui dure près de 8 minutes. Après l'entracte, Marie-Nicole Groulx, auteure compositrice et interprète qui a évolué plusieurs années au sein d'un groupe de musique Motown est montée sur scène accompagnée du guitariste Fred Gravel. Dotée d'une belle présence scénique, d'une voix fort agréable elle nous a interprété de très jolies chansons dont Prête pour la vie, Au secours l'amour, J'avoue mon amour, Amoureux (carpe diem) et La rumeur. Sylvie Royer en a ensuite profité pour interpréter une deuxième chanson tirée de son album solo. Intitulée La java des amants, elle prouve hors de tout doute que Sylvie peut tout aussi bien évoluer dans la chanson dite sérieuse que dans celle plus légère des Castors Célestes. Au cours des prochains mois, Sylvie donnera plusieurs récitals de ses propres chansons de même que des spectacles hommage aux grands chansonniers québécois. Visitez le site Web des Castors Célestes pour en savoir plus. Par la suite, Landriault invite Éric Bélanger à monter sur scène. S'accompagnant au piano électrique, ce dernier nous offre un bouquet de ballades poétiques mettant justement en vedette les sonorités chatoyantes du piano un peu comme le fait un Claude Léveillée. Un autre moment fort pour une soirée déjà fertile en émotions, alors qu'Eric nous interprète Le tueur, François, Comme un chat, Nous, Dans le ventre du spleen et Clémentine dream, dont une avec l'aide de la jolie voix de Marie-Jo Forest. Pour finir le plat, Claude Prieur, qu'on a eu l'occasion d'entendre à quelques occasions déjà alors qu'il accompagnait Annie Bujo, avait la scène à lui tout seul pour nous offrir son matériel dont le fer de lance est Thé vert, une prise de conscience sur les travers de l'industrie musicale québécoise, voire mondiale. La chanson est justement offerte gratuitement pour télé-chargement sur le site officiel de Claude en cliquant ici. Claude, accompagné de sa choriste Sonia Zennaf, a aussi interprété M. Net, Cage de poule, L'ombre et Dynamite. C'en était déjà fait de cette belle soirée que Landriault a conclue avec la désormais traditionnelle La liberté ou la mort. A la semaine prochaine ! |
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L'auteur compositeur et interprète Claude Prieur avec l'aide de Sonia Zennaf aux choeurs |
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On partage un dernier moment ensemble pour La liberté ou la mort |
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Lundi le 9 mai 2005 Landriault et la belle Hélène, celle qui fait sourire le coeur de l'anarchiste |
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Puisque je me trouvais à la Place des Arts, j'ai manqué la majorité du
spectacle ce soir et ce sont les notes de Landriault qui nous permettront
de revivre un peu le contenu de la soirée au Petit Medley. Au nombre des
invités: Annick Bérubé, Myrriam Rousseau, Martine Vaillancourt, Myriam
Rousseau (à gauche), Thierry Fortuit, Virginie Rigoine et Victor Frapp. Pour l'occasion, Landriault avait recruté Annadrey pour l'aider comme co-animatrice de la soirée. Dans l'ordre, les spectateurs ont eu droit dès l'ouverture à la chanson Légitime défense interprétée par Landriault, puis Annadrey a été présentée à la foule tout en leur offrant l'une de ses chansons. La première invitée officielle fût Myriam Rousseau (nouvelle venue de nos soirées Rouge et Noir) mais qui a déjà fait sa marque sur diverses scènes locales telles le Lion D'Or. Par la suite, l'auteure compositrice et interprète Annick Bérubé a lancé sa prestation avec sa chanson fétiche intitulée Le bel Olivier. Surprise non prévue, Martin Lavoie (qui passait par là) a précédé l'entracte de l'une de ses chansons. Au retour de la pose, tous ont droit à 40 minutes de bonheur en compagnie de Martine Vaillancourt et José Monast (clavier et percussions). Pour terminer le deuxième set, Landriault présentait l'Anthologie de la rupture (en quelques chansons) pour contre-balancer son Anthologie de l'amour présentée il y a quelques semaines. Dans son petit projet artistique, il a embarqué Virginie Rigoine, Thierry Fortuit et Victor Frapp. Virginie a ensuite ajouté sa composition intitulée Croisière et elle a chanté avec Landriault sur Lequel de nous deux. |
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Tous ensemble: à la semaine prochaine ! |
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Lundi le 16 mai 2005 Tous ensemble pour La Liberté ou la Mort |
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Après une soirée riche en émotions à la Place des Arts, je me suis rapidement rendu au Petit Medley alors qu'avait lieu la soirée cabaret Entre le Rouge et le Noir. Landriault m'avait averti qu'une surprise m'y attendait. Sans trop savoir de quoi il retournait, je me suis donc présenté pour réaliser que la surprise était en fait une nouvelle chanson de Landriault que mon reportage de la semaine dernière lui avait inspirée. Intitulée Celle qui fait sourire le coeur de l'anarchiste, il y déclare poétiquement son amour pour la belle Hélène qui partage maintenant sa vie. Très touché, j'ai eu un peu de mal à me concentrer pour les quelques heures qui ont suivi. Quand on dit qu'une chanson peut naître à tout moment, on en a la preuve puisqu'elle a été écrite dans la nuit de mardi à mercredi dernier, juste après la mise en ligne du reportage. Merci Landriault, c'est vrai qu'aucun mur ne nous fera tourner le dos ! Même si j'ai manqué la majorité de la soirée, je vous offre un petit compte-rendu de ce qui s'y est passé. En ouverture, les gens ont eu droit à une chanson des Castors Célestes avant de faire connaissance avec la co-animatrice Sylvie Royer. Par la suite, Anne Blanchard a présenté 4 de ses chansons avant de céder sa place à Steve Normandin présenté par mon confrère Eric du site Internet Le Parolier. Steve est suivi d'Emmanuel Raulet qui y va lui aussi de 4 chansons. Après la pause, ce fût au tour de Philippe Vallier de prendre la scène avant de la céder au groupe Léopold z qui m'avait fortement séduit avec leur premier album intitulé La joie, lancé au début de l'année. Juste avant de terminer la soirée avec La liberté ou la mort, Landriault a chanté notre co-création mentionnée plus haut, Celle qui fait sourire le coeur de l'anarchiste. A la semaine prochaine avec Gavroche, Dominique Nadia, Monique Paquin et Annadrey, une autre soirée qui promet ! |
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Lundi le 23 mai 2005 Dominique Nadia, une première présence remarquée à Montréal |
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Comme première invitée, Monique Paquin, celle dont les compositions baignent dans la chanson dite à texte, tout à côté des Bernard Cimon, Stéphane Côté, Clémence Desrochers, Jean-Roger Caussimon, Serge Gainsbourg, et autres qu'elle interprète régulièrement en spectacle. Ce soir, que des créations à elle, soit Hubert, Reviens (sur un texte de Jean-Roger Caussimon), Des cerisiers un océan, Ta peau satin, Je n'aurais jamais dû et la pièce titre de son premier CD, Voler. Pour faire suite à Monique, j'ai eu l'agréable tâche de présenter la chanteuse humoriste Annadrey qui venait faire une dernière présence sur scène au Québec puisqu'elle retourne en France pour y donner une série de spectacles là-bas. Un 30 minutes bien rempli et qui a déridé la salle grâce aux chansons J'suis d'occasion, Un prénom à..., La bonne taille, L'analyse, Nous aussi, et quelques autres. A bientôt Annadrey (on espère) ! Pour terminer cette première partie, de la belle visite de la région de Gatineau, Dominique Nadia accompagnée de Frédéric Dorval à la guitare, qui vient présenter quelques extraits de son premier album intitulé Éclats de Vie qui connaît une popularité intéressante sur plusieurs radios canadiennes françaises. Le secret des mots, Vie mécanique, En cavale, Petits bonheurs (quelle belle chanson accrocheuse), C'est ma prière, Tu n'es plus là, Une soirée de filles, etc. Dominique Nadia prend la vie du côté positif, cela se reflète bien dans sa personnalité et ses chansons, une belle philosophie de vie ! En ouverture de deuxième partie, on nous présente un nouveau groupe dont j'entendais parler pour la première fois. Gavrosh est formé autour de l'auteure, compositrice et interprète Diane Fafard et comprend Jean Desrochers (guitare, compositions), Manuel Klein (guitare), Philippe Latour (contrebasse) et Arianne Gruet Pelchat (violon). Parmi les pièces qui mélangent le style chansonnier et les musiques du monde (merci au violon d'Arianne), ils ont joué Hommes à la mer, Almodovar, Les quais de gare, L’île et Le blues à Marguerite. Une autre belle découverte à suivre. Finalement, histoire de mettre le crémage sur un gâteau déjà bien appétissant, Landriault nous a présenté Ivy, un chansonnier qui roule sa bosse depuis un petit bout de temps déjà. Les travers de la société et de la politique (excellente Patapouf) y éclatent au grand jour sous des musiques très rythmées et bien englobées par le multi-instrumentiste André Daneau. Nous avons eu droit à plusieurs excellentes compositions dont Tant de choses, A dos de chameau (ils sont deux boss), Patapouf (en déshonneur de Jean Charest) et L'homme invisible. A la semaine prochaine avec Anacrouz, Lyna Cob, Éric Bélanger et Paule Tremblay ! |
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On n'y échappe pas, à chaque semaine il faut se demander La liberté ou la mort ? |
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Lundi le 30 mai 2005 Les Castors "...Célestes..." (Sylvie Royer et Thierry Fortuit) |
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Plus la saison estivale approche, plus les soirées Cabaret Entre le Rouge et le Noir s'échauffent et nous donnent des couleurs ! Les artistes avaient droit à une belle foule ce soir dans un Petit Medley bien rempli, l'une de nos plus belles foules de l'année. En ouverture de rideau, la co-animatrice de la soirée, Miss Sylvie Royer a rejoint son comparse des Castors Célestes pour nous faire deux nouvelles chansons qui devraient se retrouver sur leur deuxième album dont l'enregistrement devrait débuter incessamment. Toujours attirés par les musiques du monde et, plus spécifiquement, celles des nations amérindiennes, leur première chanson poursuit dans cette veine. Surprise pour la deuxième pièce cependant puisque nous avons eu droit à une chanson des Castors mais façon Joe Dassin.
Avant la pause, le poète Eric Bélanger était de retour avec ses propres mélodies toute douces et caressantes dont une magnifique pièce qui se sert, comme intro, de la musique thème du film Il était une fois dans l'ouest (Ennio Morricone). Encore une fois, un beau moment à passer. En début de deuxième partie, un groupe que j'entendais pour la première fois:Anacrouz. Articulé autour de Laurie Ouelle et Joël Gariépy, le groupe reprend plusieurs chansons du répertoire québécois en plus de commencer à offrir ses propres compositions. Depuis deux ans déjà ils participent au spectacle de la St-Jean à Repentigny, devant des foules allant jusqu'à 90,000 personnes. Ils seront à suivre. Le dernier spectacle de la soirée a été donné par Lyna Cob qui était de retour au Petit Medley pour un set de 40 minutes fortement apprécié de tous les gens présents. A la fois passionnée et ludique, Lyna partage avec nous des moments uniques avec Je saute dans le train, Belle libellule et ses autres magnifiques créations. A chaque fois que j'ai entendu Lyna, j'ai été soulevé par la capacité de la jeune femme à captiver son auditoire. La présence de deux musiciens à ses côtés (flûte, trombone, guitare et percussions) ajoute une dimension de profondeur à son oeuvre déjà éclairée et éclairante. Vivement un premier album qu'on puisse l'apporter avec nous à la maison ! Juste avant de partir, une surprise nous attendait alors que le sympathique propriétaire du Petit Medley, Jamil, est venu nous présenter une nouvelle chanson qui traite de l'amour par Internet. Dans le plus pur style Jamil, le texte est toujours aussi direct et allumé ! Merci |
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Comme toujours, Landriault choisit la Liberté ou la Mort... |
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Lundi le 6 juin 2005 Une magnifique voix et beaucoup d'aplomb, Michel Carpentier |
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La fin de la saison approche, les soirées Cabaret Entre le Rouge et le Noir feront relâche durant les mois d'été afin de donner une chance aux autres événements musicaux de la métropole... la dernière se tiendra le 27 juin prochain et on espère remplir la place à capacité jusque là. Cette semaine encore une fois, de magnifiques talents sont venus se présenter à nous, certains sous un jour différent de ce que l'on connaît d'eux, d'autres donnant tout son sens au mot "découverte" ! En premier lieu, Landriault ouvrait le bal avec sa chanson Détournement majeur avant de céder sa place à l'auteure, compositrice et interprète Virginie Rigoine.
Sylvie Royer a ensuite interprété 9 chansons de son album solo paru il y a déjà une décennie, soit Confidences a un ami, Chanson pour ces deux-là, Je sais des tas d'histoires d'amour, La java des amants, S'en retourne à la mer, De ceux qui sont passés hier, Vous, Chanson pour mon père et Je n'oublie jamais rien. Très différente de son personnage des Castors Célestes, Sylvie nous a servi une magistrale leçon d'interprétation. Tout de suite après la pause, un invité surprise a fait son apparition. Non annoncé au programme, Jean-Hugues Labrecque a interprété une des nouvelles chansons de son deuxième album à paraître cet automne, La cour d'école. Il a été suivi par la charmante Nathalie Plante qui nous avait été présentée pour la première fois il y a quelques mois. Anciennement membre du groupe Barbarella, Nathalie s'est récemment remise à l'écriture et nous a fait l'honneur de ses plus récentes compositions. Sa poésie est simple, son jeu de guitare très mélodique et elle prend le temps de nous faire un solo de la mélodie pratiquement dans chaque chanson. Très joli ! Pour terminer la soirée, un interprète originaire de l'outaouais, Michel Carpentier est monté sur scène pour une prestation de près de 50 minutes. Bien appuyé par la foule qui apprécie à la fois son talent et son charisme, Michel a eu droit à une ovation debout et s'est même permis un rappel, ce qui est très rare lors de ses soirées ultra chronométrées. Bien que je n'ai pas saisi la majorité des titres de chansons, son répertoire se situe fortement dans la chanson française à texte comme Aznavour, Roche et Vian. Justement, Michel a tenu à remercier les différents auteurs et compositeurs qu'il interprète sur scène puisqu'ils lui fournissent l'élément premier nécessaire à l'éclosion de son talent. Pour cette prestation, Michel était accompagné du pianiste Yves Bellemare. |
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Landriault entonne La liberté ou la mort et on va survivre une autre semaine... |
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Lundi le 13 juin 2005 Jeune, jolie et un talent hors de l'ordinaire, Joëlle Miller |
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Une belle soirée sous le signe de l'été avec plusieurs invités ce soir. Au départ, les Castors Célestes ouvrent le bal avec une nouvelle chanson à saveur sud-américaine dont
le titre m'échappe. De plus en plus "musiques du monde", les
Castors puisent leur inspiration dans leurs nombreux voyages qui les ont
amenés un peu partout en Amérique et en Europe.
Par la suite, les auteurs compositeurs et interprètes Victor Frapp, Bernard Noiret et Thierry Fortuit vont se succéder, chacun interprétant 3 ou 4 chansons de son cru. On pourrait qualifier le triumvirat ainsi... Thierry le romantique, Victor le satyrique et Bernard le poétique. Notons la Suite pour une mouche de Victor ainsi que la chanson composée par Bernard pour sa fille adoptive atteinte du syndrome d'Angelman. En retour de pause, j'ai eu l'occasion de présenter la charmante Joëlle Miller que j'ai connue lors de l'édition 2004 du concours Ma Première Place des Arts, édition qu'elle a remporté à titre d'interprète. Suite à cette victoire, elle a eu l'occasion de fouler de grandes scènes importantes comme les Francofolies de Montréal et le Coup de Coeur Francophone. Elle était bien heureuse de se retrouver parmi nous ce soir pour nous présenter quatre chansons dont elle a écrit tous les textes et composé deux musiques: Tu m'empêches de dormir, Pourquoi les femmes sont-elles si femmes, Si tu es je suis et Ses yeux. Pour faire suite à Joëlle, une autre excellente interprète, Marie-Nicole Groulx qui a plusieurs années d'expérience en tournée et qui nous revenait après une première prestation remarquée il y a quelques semaines. Parmi ses chansons, je crois avoir reconnu Prête pour la vie, Au secours l'amour, J'avoue mon amour, Amoureux et La rumeur. Pour terminer la soirée, Landriault nous offrait une partie de son propre spectacle, lui qui sera de plusieurs scènes lors des prochaines semaines avec ses propres chansons ou à titre de musicien pour la grande Anne-Marie Gélinas. Au menu donc, Celle qui fait sourire le coeur de l'anarchiste, Carlo Giuliani, Je retourne en enfer, Légitime défense, Détournement majeur, Humanité , Allez voir ailleurs si j'y suis et La Liberté ou la mort. Notons que certaines de ces chansons sont des collaborations entre Landriault et Lise Grégoire. |
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Et une autre photo de groupe au son de "La liberté ou la mort" |
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Lundi le 20 juin 2005 Une des belles découvertes de la saison, Lucie Grondin ! |
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Après plusieurs pratiques, elle se présente donc sur scène pour la première fois le 1er novembre dernier et passe le test avec succès. La nervosité est palpable mais elle rend tellement bien l'univers de la paumée qu'on s'y croirait. Par la suite, Landriault lui écrit une chanson intitulée Elle s'en va la vie, elle s'en va qu'elle nous a offert à quelques reprises depuis cette première soirée. La voici donc ce soir qui s'attaque à un set complet de quarante minutes avec 8 interprétations dont 5 de Landriault et 3 d'autres auteurs compositeurs dont Anne-Marie Gélinas et Boris Mégot. Poètes en exil, Entre deux, Oublie-moi, J'ai pas de talent pour vivre, voilà autant de textes que la belle Lucie a réussi à rendre avec beaucoup d'étoffe et de charisme. En début de soirée, histoire de parer à une absence de dernière minute, la co-animatrice de la soirée, Sylvie Royer, nous avait offert un petit extrait d'un spectacle qu'elle a monté en hommage aux Chants du Pays. Au menu, Les gens de mon pays (Gilles Vigneault), L'hymne au printemps (Félix Leclerc) et Le plus beau voyage (Claude Gauthier), certainement trois des plus belles chansons du répertoire québécois. Après Sylvie, un autre habitué de nos soirées, le guitariste accompagnateur mais aussi auteur compositeur et interprète Victor Frapp nous a gentiment bercé au son de J'te tendrai la main toujours, une autre de ses belles créations. Nouveau venu au Rouge et Noire, le rappeur théâtral Pasquipaz a ouvert la deuxième partie. Changeant de costumes entre chacune de ses chansons hautement politisées, il nous a offert 5 pièces dont Rebelle tranquille, La terre promise, La généalogie de la poésie et Un diable dans l'eau bénite. Pour le dernier set officiel de la soirée, un homme d'expérience, un nomade de coeur et d'esprit, Martin Lavoie a su trouver le coeur des gens avec ses chansons sur la vie, les travers de la société et même sur l'amour. Très efficace à la guitare et mettant beaucoup d'énergie et de véracité dans ses interprétations, Martin a chanté Allergie, Les mots du coeur, Curriculum vitae, Joe Binne (Jobine), Peau d'âne, Vitorganic 24 0 0, A la lune (une ballade d'amour), Le joggeur (Le petit trot d'un coureur de marathon) pour terminer avec Dougoulap. Juste avant de la traditionnelle chanson de la fin, Landriault a chanté Détournement majeur puis a laissé la place à Lucie Grondin qui est revenue nous faire Elle s'en va la vie, elle s'en va et les spectateurs présents l'ont joyeusement accompagnée au refrain pour terminer dans la joie et la sérénité cette avant-dernière soirée du printemps. A la semaine prochaine ! |
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La photo de groupe autour de Lucie Grondin et... Elle s'en va la vie elle s'en va |
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Lundi le 26 juin 2005 Une prestation du tonnerre, Jean-Hugues Labrecque (avec Jean-François Déry à la basse) |
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Le 10 juillet prochain pour la première fois, une soirée Entre le Rouge et le Noir aura lieu en dehors de Montréal, à Gatineau. Bi-hebdomadaire au départ, nous espérons que l'événement y fera autant de vagues qu'à Montréal. D'autres villes nous ont approchés et il est certainement souhaitable que l'événement y prenne racine, histoire de créer un parcours à travers la province pour les artistes en émergence et ceux qui sont en marge des sentiers maintes fois battus. Voilà pour la pub, revenons à cette soirée fertile en émotions et qui a vu Landriault ouvrir le bal avec Détournement majeur, suivi du poète / chansonnier Louis Royer qui nous a fait quelques chansons dont J'ai pas le son de la radio et la très jolie Jade. Se réclamant des Vigneault, Julien et autres poètes chantant le pays, Louis a organisé plusieurs soirées de découvertes musicales au Café Sarajevo et me confiait avoir d'autres projets en ce sens. Ce sera à suivre. Dans un tout autre registre, la quatre jeunes de La milice (entre 16 et 18 ans) sont venus déclamer leur rap décapant, à la fois revendicateur et sensible. Dans leur jargon, rap signifie "Rhythm and poetry" et ils le font avec un bel esprit de camaraderie et d'équipe. Fort de son héritage et de ses gênes musicaux, Jean-Hugues Labrecque (fils du folkloriste Jacques Labrecque) a fait appel à ses Créanciers (Yvon Bouchard à la guitare, Jean-François Déry à la basse et à l'harmonica, Jean-François Langevin à la basse). Ensemble, ils nous ont fait passer un 30 minutes tout à fait jouissif, ces quatre musiciens se complètent admirablement bien et mettent le party à chacune de leurs présences sur scène. Un fort moment de la soirée alors qu'ils nous ont offert plusieurs pièces de l'album à paraître de Jean-Hugues, dont Bulletin de nouvelles, Le mystère de la foi, La cour de l'école, Le règne du rat, Du fond du rang, Ti-Paul le moron, Le dessous de table et Descente à Rimouski. Après la pause, on recommence de plus fort avec une courte présence de l'auteur compositeur et interprète Gilles Bernier suivi de la comédienne Anick Pélisson qui mélange habilement une prestation théâtrale avec quelques chansons. Habituellement son spectacle intitulé Usure...passion dure environ une heure trente et elle nous en a fait un court extrait d'environ 15 minutes, juste assez pour nous mettre l'eau à la bouche. Elle a bien déridé la foule avec son imitation de la voix de Brigitte Bardot et sa chanson Harley Davidson qui est devenue une ode au silicone. Anick est suivie de Geneviève-Ariane Morissette qui, cette fois avec un band complet (basse, guitare, clavier et batterie), nous a donné une excellente démonstration de son savoir-faire. Que ce soient ses propres chansons, dont la cynique interprétation du personnage de la diva Manon Lessard, ou dans ses reprises de succès comme Chain of fools et J'ai douze ans (Diane Dufresne), Geneviève-Ariane a démontré son audace et une belle profondeur artistique. Présent sur place, Jamil nous a fait le cadeau de quelques chansons dont sa savoureuse interprétation des déboires engendrés par les rencontres sur Internet, pour finalement céder la place à Anne-Marie Gélinas, de retour après plusieurs semaines de tournée à travers la province. Entourée de Joseph Simnovec (basse), Virginie Rigoine (clavier) et Landriault (guitare), Anne-Marie a encore une fois fait la preuve de son grand talent. Très peu d'interprètes peuvent nous faire ressentir les émotions au même niveau de sensibilité qu'elle sait le faire. Quand on ajoute le fait que la plupart des chansons qu'elle interprète sont aussi de sa plume, on sait qu'on est en face d'un phénomène unique, d'une grande artiste. Comme des nomades, Pas d'talent pour vivre, Non l'amour n'existe pas, autant de classiques en devenir qu'elle nous offre comme des chardons ardents qui se doivent d'être attisés. Une grande grande dame de la chanson ! |
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La magnifique Anne-Marie Gélinas |
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Une dernière photo de famille pour l'édition 2004-2005 |
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Les organisateurs 2004-2005 vous disent à la saison prochaine De retour le 12 septembre, toujours au Petit Medley ! Dans l'ordre habituel: André Lévesque (CIBL), Sylvie Royer (co-animatrice), Landriault (co-fondateur et co-animateur), Anne-Marie Gélinas (co-fondatrice et co-animatrice), Éric Boisclair (Le Parolier) et Michel Parent (QuebecPop) |
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