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Entre le rouge et le noir - 2004 Soirées de découvertes au Petit Medley Avec Anne-Marie Gélinas et Landriault |
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Lundi le 18 octobre 2004 |
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En ce froid lundi d'octobre, je me rends au Petit Medley pour voir et entendre
de quoi il retourne lors de ces soirées animées par Anne-Marie Gélinas
et Landriault à la demande de Jamil, l'un des propriétaires de l'endroit.
L'idée est toute simple, offrir une nouvelle scène de diffusion pour les
artistes de la relève pour lesquels ces scènes se font trop rares. En fait
leurs prédécesseurs, comme Anne-Marie, se sont forgés une certaine notoriété
à force de piocher au fil des années et ils veulent maintenant profiter
de l'opportunité pour présenter cette nouvelle génération à ceux qui les
suivent et apprécient la diversité de la scène musicale et de la chanson
à texte. Depuis 6 semaines déjà qu'ils offrent ces soirées du lundi au Petit Medley et le public se fait de plus en plus nombreux pour se laisser aller à la découverte. Ces soir, en plus du mini spectacle d'Anne-Marie Gélinas elle-même, nous avions droit au duo des Castors Célestes (qui étaient trois grâce à la présence du bassiste Manolo) ainsi qu'à Monique Saint-Laurent et son folk rock francofun. |
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Tout le monde participe à la chanson Comme des Nomades, l'une des plus belles d'Anne-Marie |
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Lundi le 1er novembre |
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Ce lundi marquait le septième événement de la populaire série des Soirées
Cabaret "Entre le Rouge et le Noir" animées par Landriault et Anne-Marie Gélinas. Étant arrivé sur le tard, j'ai manqué les prestations de Marie de Laval ainsi que celle de Robert Marchand, dommage. Je me suis repris par contre en deuxième partie alors que l'auteur, compositeur et interprète Alexandre Belliard a pris le plancher de belle façon pour partager avec nous son univers un peu surréaliste au niveau des relations amoureuses (et autres). Par la suite, l'unique Landriault y est allé des ses chansons à l'emporte pièce où il se fait dénonciateur des travers de notre société et de ses dirigeants. Pendant sa prestation, il était accompagné de Thierry Fortuit à la guitare (Les Castors Célestes) ainsi que de l'auteur compositeur interprète Victor Frapp aussi à la guitare. Justement, Victor en a aussi profité pour nous faire quelques unes de ses compositions. Un des moments forts de la soirée est arrivé quand la talentueuse Lucie Grondin est montée sur scène pour la première fois de sa vie et qu'elle nous a livré une touchante interprétation de La paumée du coeur, une chanson de Landriault. Par la suite, ce dernier s'est joint à Lise Grégoire pour chanter SOS Humanité, une chanson qu'ils avaient composée ensemble pour dénoncer le Sommet des Amériques à Québec en 2001. Voici quelques photos souvenirs de cette belle soirée qui revient tous les lundis soirs au Petit Medley, coin St-Hubert et Bellechasse. L'entrée n'est que de 3 dollars, allez-voir. Vous pourriez y prendre goût ! |
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Comme c'est devenu une habitude, tous les artistes se retrouvent pour la chanson finale |
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Lundi le 8 novembre 2004 Sublime et touchante Anne-Marie Gélinas |
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Troisième lundi de suite que je me rends aux soirées d'amour et d'anarchie
mises sur pied par l'unique Landriault et la non moins unique Anne-Marie
Gélinas. Difficile de passer à côté quand on aime la chanson puisque celle-ci
y est à l'honneur, qu'on y parle de sentiments personnels ou qu'on y cherche
à refaire le monde. Chaque semaine on est témoin d'un happening et de surprises
que même l'organisateur en chef se dit surpris. Il avoue avoir lancé un
bébé qui semble déjà rendu à l'adolescence et qui commence à vivre de lui-même. Parmi les gens que j'ai pu voir sur scène, il y avait l'auteure compositrice interprète repentignoise Martine Vaillancourt que j'avais eu l'occasion de voir au mois de mai dernier au Studio Théâtre de la PDA. Avec l'aide de José Monast au piano, elle sait créer des mélodies drôlement accrocheuses sur lesquelles elle couche des textes qui font le point de sa condition de mère et de femme comme peu l'on fait avant elle. Par moment, ses intonations et son énergie me font penser à la Louise Forestier des beaux jours. Elle peut nous parler de ses PMS de telle façon qu'on a envie de la ré-entendre... c'est pas peu dire. Ce soir, j'ai aussi reconnu Des prétextes pour boire et Des horreurs, de même qu'une chanson sur le travail et le trafic dont je ne connais pas le titre. Elle n'a pas fait ma préférée, Ste-Do écrite en référence à ses jeunes années passées à Ste-Dorothée Laval. |
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Faisant suite à Martine, c'était le tour du pianiste interprète Jacques Rochon que j'ai souvent vu accompagner d'autres artistes comme Mousse, Sylvie Royer et... Anne-Marie Gélinas. Il nous a ensuite présenté en surprise la comédienne Sylvie Legault qui est venue nous faire quatre chansons d'un auteur québécois qu'elle affectionne particulièrement. La dernière était tout à fait délicieuse alors que Sylvie la chantait en italien et nous mimait les textes avec ses mains. Un autre beau moment ! | ||||||||||||||||||||||||
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Et la photo de famille alors que tout le monde entonne La liberté ou la mort autour de Landriault |
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Lundi le 15 novembre 2004 L'excellent David Portelance |
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Ce soir, David Portelance assurait la première partie et voici ce qu'on dit de lui: "Artiste résolument urbain, David Portelance jette un regard lucide et humain sur le monde qui l’entoure. Poète engagé en quête de vérité et de franchise, ce fort en lettres vous invite dans son univers mordant, à mi-chemin entre l’anecdote et la confession. Au moment d’écrire ces lignes, il avait atteint les demi-finales de l’édition 2003 du Festival international de la chanson de Granby." Après une chanson de Véronique Bacci qui nous expliquait pourquoi elle n'aime pas les hommes (au figuré) et une courte prestation de Monsieur Euzèbe Tournesol, qui nous a entretenu de mathématique quantique et de robotique animale (sic), la belle Paule Tremblay a pris le plancher pour une série de 6 ou 7 chansons. Comme elle se décrit elle-même, "La création se vit au quotidien. Mes thèmes privilégiés, sur le plan de l’écriture, oscillent entre la révolte et la fragilité de l’être, dans des atmosphères intimistes et passionnées. Mon univers musical s’agrémente d’une recherche harmonique et mélodique toute personnelle... espérant chacune des chansons accessible... et poétique." Pour clore la soirée, ce fût à Paul Paulin, un jeune auteur compositeur et interprète de 65 ans de monter sur scène, accompagné de son bassiste et d'un joueur harmonica. Country, folk, blues, bluegrass, autant de styles divers qui permettent d'apprécier l'homme et sa musique. Il puise dans un bagage extraordinaire de rencontres, d'aventures, de voyages et de souvenirs, enrobant le tout dans une musique, un style à nul autre pareil. Malheureusement j'ai manqué la finale alors que inénarrable Jamil est venu faire deux de ses chansons. |
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Lundi le 22 novembre 2004 Du talent à revendre, Annick Bérubé |
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Le temps d'une chanson, Véronique Bacci a ensuite pris sa place au piano, elle qui s'était fait connaître à nous la semaine dernière avec une seule chanson là aussi. Elle enchaîne ensuite à l'accordéon, accompagnant Landriault dans sa chanson J'me sens pas bien. Pour un set pas piqué des vers, voici ensuite Jean-Hugues Labrecque et son guitariste / bassiste Yvon Bouchard. Fils du folkloriste Jacques Labrecque et diplômé en finance, il a laissé tomber son statut d'homme d'affaires pour se lancer dans la chanson et nous faire partager ses montées de lait. On n'y résiste pas, que ce soit avec L'homme d'affaires, Charlotte, La cut, Ti-Paul le moron ou Dans l'fond du rang, Jean-Hugues sait se faire dénonciateur tout en créant un enrobage musical accrocheur et agréable à entendre. Finalement, le bluesman Pat Lebel a fini de mettre le feu dans la baraque avec ses propos incendiaires, crus et directs. Une espèce de Plume Latraverse allumé, entouré de trois très bons musiciens, Michel Padra à la guitare, Martin Chicoine à la basse et Nicolas Grégoire à la batterie. Rock, jazz, tango, blues, tous les supports musicaux sont de mise pour permettre à Pat de dire ce qu'il pense, quitte à déranger par son propos acidulé et très direct. Dis-moi c'que tu manges, Ma grosse calice, Le dernier des tangos latons (sic), Fruits de saison (ceux qui sortent par paire des corsages au mois de mai), J'me tue, etc, autant de chansons et d'opinions tranchantes, sur une musique élaborée et bien solide. |
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La maintenant traditionnelle photo de famille, chantant La liberté ou la mort de Landriault |
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Lundi le 29 novembre 2004 Véronique Bacci en petite bonne femme verte |
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Autre lundi, autre soirée de découvertes, que dis-je de rencontres et d'émotions,
au Petit Medley de la rue St-Hubert en compagnie d'Anne-Marie Gélinas (photo
de gauche) et de Landriault. En début de soirée, Charlaine et ses airs
de gitan et de bossa nova. Je connais Charlaine depuis le début de l'année
et c'est toujours un plaisir de l'entendre interpréter ses petits moments
de vie comme elle l'a fait ce soir. J'ai apprécié le propos et le réalisme
de La carte d'affaires qui traite des rencontres futiles dans les bars. Ensuite, la charmante (je sais je me répète) et talentueuse Véronique Bacci est apparue habillée à l'avenant pour interpréter la chanson Ptit bonhomme vert de Maurice de Longue Épée accompagnée seule au clavier. Il sera l'un des invités de la semaine prochaine. Cela promet, Landriault y va ensuite de Ballade pour un sourire avant de céder la place à l'auteure, compositrice et interprète Martine Vaillancourt (à la guitare) accompagnée de son pianiste José Monast. Une autre de mes découvertes de cette année, Martine a encore une fois réchauffé l'auditoire avec ses magnifique chansons empreintes de nostalgie et de réalisme, Des horreurs, Le trafic, Des prétextes pour boire, PMS, Ste-Do, autant de prétextes pour avoir envie de revoir Martine le plus souvent possible. Anne-Marie Gélinas a ensuite chanté Juste quelques tours de manège, une chanson composée pour son père Marc malheureusement décédé et dont ce serait l'anniversaire très bientôt. Sur des paroles d'Anne-Marie Gélinas et une musique de Landriault, le titre nous rappelle l'une des chansons très connues de son père, La Ronde. Finalement, le rock à gogo de Rocky et les gogo-boys. Des guitares surf, un beat du diable, des chansons qui font bouger et de maudits bons musiciens. Ils ont fait sauter la baraque et concrétisé tout le bien que l'on peut dire de ces soirées Amour et Anarchie (Le rouge et le noir). Cinq musiciens sur la petite scène du Petit Medley, ça sonne pas à peu près. La chanson La liberté ou la mort, interprétée par le groupe de tous les artistes de la soirée, a mis fin à un autre événement du tonnerre, chapeau à tous les invités et aux organisateurs, des gens qui y croient ! |
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Et pour terminer, la photo de groupe ! |
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Lundi le 6 décembre 2004 Maurice de Longue Épée, un poète en musique |
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Ce soir donc, le poète chanteur Maurice de Longue Épée était accompagnée de sa "belle", la pianiste accordéoniste Véronique Bacci pour nous offrir ses textes empreints d'amour et de réalité. Immédiatement suivi par Euzèbe Tournesol et son traitement acidulé de l'actualité, il a ensuite donné sa place à Véronique Bacci et sa création intitulée Serpent. Vient ensuite un segment "Landriault" avec plusieurs artistes invités à chanter ses chansons dont Jason Dupuis pour À chaque jour suffit sa peine, Lucie Grondin pour La paumée du coeur et Puisqu'ils ne savent pas encore qu'ils vont s'aimer et Lise Grégoire pour SOS Humanité qu'elle a justement co-écrite avec Landriault. Lise enchaîne aussi avec une de ses compositions, Les mains propres ainsi qu'une chanson de Jean Ferrat, Nuit et Brouillard. Landriault a ensuite ressorti une de ses chansons du début des années 90, Cette fin d'après-midi, créée suite aux événements de Polytechnique en 89. Pour terminer, un segment d'Anne-Marie Gélinas, accompagnée au piano par Véronique Bacci et aux voix par Lucie Harvey. Parmi les pièces chantées, j'ai reconnu Pas D'Talent Pour Vivre, Comme des nomades, Philippe et Yseult Aux Mains Rouges, dédiée elle aussi au quinzième anniversaire de la tuerie de Polytechnique. Entendre chanter Anne-Marie qui nous dit qu'elle n'as pas de talent pour vivre c'est déchirant et plusieurs spectateurs en étaient très touchés, ces mots venant d'une des auteures compositrices interprètes les plus talentueuses (et vraies) du Québec. Un autre moment touchant des soirées Entre le rouge et le noir ! |
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Et voici la photo de groupe pour la fin |
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Édition spéciale - Sourire d'enfant Samedi le 11 décembre 2004 L'organisateur principal de la soirée, Landriault |
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Au courant de la soirée, Landriault nous a annoncé que le résultat de la collecte (qui devrait atteindre les 500 jouets ) serait distribué aux parents des enfants de Béthany, des mômes atteints du sida et qui ont bien besoin d'être choyés à ce temps-ci de l'année. La soirée a été rendue possible par la grande générosité de Jamil, propriétaire du Petit Medley, ce dernier ayant eu la gentillesse d'annuler un spectacle afin de laisser la salle aux artistes du Cabaret Entre le rouge et le noir et permettre que cette soirée ait lieu. Jamil nous a aussi fait le plaisir de venir se joindre aux autres artistes pour un tour de chant d'une vingtaine de minutes... Pitié pour les femmes, Les moitiés, Quand on est vieux, Je pète au lit... tous ses classiques y ont passé. Merci Jamil ! En fait, Jamil partageait le parrainage de l'événement avec Anne-Marie Gélinas qui nous a, elle aussi, fait le plaisir d'une vingtaine de minutes de chansons... parmi ses chansons Comme des nomades et Pas d'talent pour vivre, de véritables pièces d'anthologie. Bien sûr, l'organisateur en chef, celui qui avait la charge de faire en sorte que tout se passe correctement, Landriault, nous a aussi permis d'entendre certaines de ses plus belles compositions, qu'elles soient interprétées par lui-même ou par d'autres (Lucie Grondin, Madeleine Royer, etc). Landriault est de ces gens qui dénoncent, mais il est aussi de ceux qui agissent avec ce bel événement annuel qu'est Sourire d'enfant. Un grand poète et un homme de coeur ! Parmi les artistes qui sont venus prêter main forte aux organisateurs, on retrouvait Véronique Bacci, Alexandre Belliard, Annick Bérubé, Les Castors Célestes, Charlaine, Marie De Laval et Robert Marchand, Maurice De Longue Épée, Lucie Harvey, Ian Fournier, Victor Frapp, Lucie Grondin, Jean-Hugues Labrecque, La Milice, Lise Grégoire, Rocky Chouinard, Manue, Pat Lebel, Sylvie Legault, Paul Paulin, Virginie Rigoine, David Portelance, Chantal Richer, Jacques Rochon, Ron Capanna, Madeleine Royer, Monique St-Laurent, Paule Tremblay, Martine Vaillancourt, Gilbert Gélinas, Euzèbe Tournesol et Jason Dupuis. Au courant de la soirée, Landriault en a profité pour souligner l'apport de gens qui croient beaucoup dans le pouvoir de la musique et qui appuient sans conteste les efforts faits avec le Cabaret Entre le Rouge et le Noir, soit André Lévesque, animateur de l'émission Sommeillez matines tous les dimanches matin à CIBL 101.5 FM à Montréal, Eric Boisclair du site Le Parolier ainsi que l'auteur de ces lignes avec QuebecPop. L'occasion était belle d'inviter Landriault, Jamil et Anne-Marie à continuer cette belle aventure qui offre une scène à des artistes pleins de talent qui en ont besoin pour faire vivre leurs chansons. Au même titre, ils ont besoin du support d'une audience pour pouvoir les faire entendre et évoluer. Les lundis soirs du Petit Medley permettent à cette chimie d'opérer et nos oreilles peuvent ainsi apprécier la différence de ces artistes créateurs. Longue vie aux soirées Cabaret Entre le Rouge et Noir et merci pour les enfants ! |
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Elle nous fait craquer quand elle chante les PMS... Elle nous fait rêver quand elle chante Ste-Do, Martine Vaillancourt |
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Touchante et vibrante Anne-Marie, le talent d'écrire ! |
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Les Castors Célestes mettent le feu aux poudres |
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La photo de famille pour une mission accomplie avec brio |
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Lundi le 13 décembre 2004 Marie-Claude Poirier - Une très belle chanson sur la tolérance |
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Les spectateurs ont aussi eu droit à Véronique Bacci qui a chanté Éclat de lumière, Anne-Marie Gélinas pour Délivrance, la jeune Marie-Claude Poirier (17 ans) et sa magnifique chanson Sans différence (qui a été choisie pas Amnistie Internationale) ainsi que Maurice De Longue Épée accompagné de Véronique Bacci pour Le monstre du Love Nest. Dès mon arrivée, Landriault se lance dans une interprétation à cappella de Testament Post et s'arrête en plein milieu pour faire savoir à tous que les soirées Entre le Rouge et le Noir ont largement dépassé ses attentes et que l'apport du public et de certains médias (comme Le Parolier, CIBL et QuebecPop) en ont fait un événement qui tient compte du cheminement humain des artistes. Visiblement ému, Landriault a eu de la difficulté à terminer sa chanson. Il fait ensuite place à David Portelance, un jeune auteur, compositeur et interprète avec qui nous avions fait connaissance il y a quelques semaines. Avec un set de 40 minutes, David a pu nous prouver qu'il avait l'étoffe des grands et la gueule qui allait avec. Talentueux dans ses textes, dans ses musiques parfois minimalistes mais combien mélodieuses, David en a convaincu plusieurs ce soir et il faudra le suivre de près. |
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Tous ensemble pour entonner La liberté ou la mort |
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Lundi le 20 décembre 2004 Il fait bon la revoir sur scène, Lise Grégoire et ses textes engageants |
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Entre autres, Véronique Bacci nous a expliqué les choses de la vie avec Je hais les hommes (sauf le sien naturellement), Paule Tremblay nous a offert des extraits de ses deux albums, Le désir & Sous ma cloche de verre et on peut noter qu'elle sera de la programmation du Studio Théâtre de la Place des Arts après les Fêtes... je vous tiendrai au courant. De son côté, Virginie Rigoine nous a offert une prestation énergique et sans bavure. Cette femme excelle au piano et chacune de ses musiques a un groove qui vient nous chercher par en dedans. Elle possède une voix plus grave que la moyenne et l'utilise avec beaucoup de justesse dans ses interprétations. Elle mérite que l'on s'attarde beaucoup plus à son matériel et j'espère la ré-entendre bientôt. Pour clore toutes ces prestations, vient ensuite Lise Grégoire, qu'on a connue comme animatrice à CIBL et comme complice de Landriault sur l'album La rumeur de la foule. Elle en a profité pour casser quelques pièces de nouveau matériel tout en interprétant une chanson sur laquelle elle avait justement collaboré avec Landriault. Intitulée Gênes, elle avait été produite par le duo en juillet 2001. Je ne connais Lise que depuis quelques semaines seulement, en fait depuis que j'ai entendu la chanson SOS Humanité qu'elle avait aussi co-écrite avec Landriault dans le but d'offrir un hymne rassembleur aux opposants du sommet des Amériques à Québec en 2000. Depuis cette soirée, chaque fois que j'ai eu l'occasion d'entendre ses textes engagés, j'ai pu saisir à quel point cette femme est vraie et dédiée aux causes qu'elle défend. Elle ne fait pas les choses à moitié et nous avons grandement besoin de ce genre de chansons au Québec. |
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Tous ensemble pour La liberté ou la mort... mais surtout la liberté ! |
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