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Les Lundis QuebecPop 2007-2008 |
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Il invite ensuite Yan Philibert qui nous propose ses textes acidulés sur des musiques bien rythmées, tirées de son répertoire ou de celui de son groupe Les culs d'étoffe. Menant les deux projets de front, il est même en train de préparer deux albums en même temps, histoire de faire suite à son effort en solo lancé l'année dernière: Gibier de potence. Après Yan, c'est au tour du truculent guitariste beauceron qu'est Louis-André Bourque de monter sur scène, bien appuyé par ses musiciens Jean-Philippe Gilbert (guitare), Pierre-Olivier Ouellet (accordéon), Jérôme Hébert (contrebasse) et Maxime Drouin (batterie). Toujours très coloré mais avec des textes qui font réfléchir, Louis-André nous a encore une fois laissés bouches-bées. Après la pause, Polo nous présente le matériel qu'il a préparé avec des deux méchants moinôs, utilisant une panoplie d'instruments à cordes, guitares, mandolines, charango, dobro, etc, de même que des caisses de son et une basse (celle de Maxime Lalonde). L'autre Moinô, c'est son ancien confrère des Frères à Ch'val, Denis Lavigne. A eux deux, ils utilisent bien une dizaine d'instruments pour nous offrir un matériel festif qui tient autant de Richard Desjardins et Rimbaud que de Johnny Cash et des Frères à Ch'val. De ces derniers, j'ai reconnu justement quelques grands succès dont Charango et Mon voisin avec laquelle il a terminé sa prestation. Le concept des Méchants Moinôs est appelé à s'étoffer et à évoluer puisqu'il est question d'une vingtaine d'instruments sur scène, de même que d'un décor spécialement créé pour l'occasion. On risque de voir le tout peaufiné à l'automne et je compte bien être aux premières loges. La soirée se termine avec Gilles et tous les artistes comme c'est la tradition, et on se dit à la saison prochaine, une première soirée étant prévue pour le lundi 1er septembre. Soyez à l'écoute pour les détails ! |
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Pour une dernière fois en 2007-2008, tous en coeur pour Terre d'espérance |
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Après une entrée en matières fort réussie de la part de l'auteur compositeur (et animateur) Gilles Bernier qui nous a offert 5 de ses plus belle chansons, il invite Pat Lego à monter sur scène, accompagné de ses assistés sociaux, au compte desquels on retrouve Marc-André Gosselin (guitare), maxime Rouleau (basse), Josiane Paradis (piano) et Yannick Parent (batterie). Avec une performance très rythmée et des musiques particulièrement entraînantes, Pat nous a donné le goût de bouger tout en abordant des sujets qui touchent les gens, notamment la politique et les gens dans le besoin. En deuxième partie, venus nous parler du Festival Infringement pour lequel ils assurent la programmation du volet francophone, Monique Paquin et Landriault en ont profité pour offrir une de leurs chansons intitulée Entre le rouge et le noir, sûrement composée en l'honneur de la jeune organisation qui nous permet d'entendre de la chanson originale à Montréal depuis maintenant 4 ans. Par la suite, Landriault nous a présenté Michel Rheault pour lequel il a eu un coup de coeur lors de ses passages au Bistro le Maître Chanteur. Assis seul à son piano, Michel peut nous faire passer par toute la gamme des émotions en visitant et revisitant l'âme humaine et les relations qu'elle entretient avec ses consoeurs. Un beau moment à passé avec un chanteur passionné des mots. Pour terminer la soirée, c'est au tour de la poétesse et auteure compositrice Isabelle Larrivée de monter sur scène. Pour l'accompagner, on retrouvait René de Montigny (saxophone, flûte, mélodica), Julie Vallée (piano) et Elin Söderström (viole de gambe). Parmi un florilège de chansons à la fois actuelles et sans âge, les duos piano et viole de gambe étaient particulièrement réussis et permettent au matériel d'Isabelle d'arborer un style unique et créatif, tout en demeurant facile d'accès. J'ai bien aimé le côté rêveur de Dante (pour le parc du même nom), celui plus dramatique de Les anges oubliés sur la traite des blanches et finalement l'approche fonceuse de Road woman. Finalement, avec cette belle bande de musiciens, la chanson de la fin fût mémorable, merci à Gilles pour ce beau moment avec une Terre d'espérance fort bien appuyée. |
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Tous les artistes accompagnent Gilles dans une version inédite de Terre d'espérance |
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J'ai malheureusement dû manquer cette soirée étant en dehors de la ville. Mes espions me mentionnent que la soirée en valait pleinement la peine, mettant en vedette les gagnants du concours Ma Première Place des Arts en 2007, Stéphanie Boulay et Hugo Lévesque (dit Lévêque). Les musiciens de Stéphanie étaient: Maude Alain-Gendreau (piano), Marc-André Landry (basse), Dédé Lavergne (guitare) et Vincent Carré (drum). Ceux d'Hugo étaient: Keven Charette (guitare), Marc-André Landry (basse) et Martin Adams (drum). Hugo a aussi pu compter sur Martin Champagne à la guitare pour une chanson. En début de soirée, Hugo a invité un troisième larron, soit l'auteur compositeur Bastien. Dans l'ordre de la soirée, Stéphanie a suivi en deuxième partie alors qu'Hugo a terminé la soirée avec la prestation principale. (Les photos sont généreusement fournies par Bernard Noiret) |
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Stéphanie Boulay |
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Hugo Lévesque |
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En deuxième partie, c'est Gilles Bernier, habituellement animateur de nos soirées, qui nous offre cette fois un tour de chant plus complet et plus étoffé. Il nous prouve encore une fois sa grande habilité à composer, seul ou en duo, des pièces qui sont à la fois très musicales et pleines de sens. Lui aussi alterne bien entre la sensibilité et l'intensité des deux autres qui viennent à l'occasion lui prêter mains fortes sur scène. Un peu de contrebasse ici, de piano là, ou même de l'accordéon et le public adore ce petit extra que les artistes ajoutent lors de leurs collaborations. Gilles se fait aussi accompagner d'Anik Bérubé aux voix sur plusieurs chansons, elle qui avait justement participé à l'enregistrement du dernier album de Gilles. En guise de chanson de la fin, nous avons droit à Terre d'espérance, cette fois accompagnée d'un florilège d'artistes qui étaient présents dans la salle. Vraiment, une très belle soirée et un public conquis. On remet cela le 26 mai prochain ! |
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De belles collaborations, ici Gilles est accompagné de Paule et Pascal |
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Plusieurs artistes présents dans la salle sont allés rejoindre Gilles pour Terre d'espérance |
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Une soirée tout à fait magnifique s'annonçait et c'est ce à quoi le public du Petit Medley a eu droit ce soir. Trois interprètes de très grand talent, trois trifluviennes qui font leur marque au Québec ou en Europe, chacune à sa façon tout en partageant ensemble une passion pour la chanson, la poésie et les émotions. Notre animateur Gilles Bernier entreprend la soirée avec Y'a un loup, suivie de Parle-moi et de la magnifique Elle m'a soufflé la vie dédiée à la musique qui véhicule toutes ces émotions. Après cet excellent début, Gilles nous présente la première invitée de la soirée, Julie Massicotte, qui apprête à lancer un premier album au cours du mois de mai. Elle qui a travaillé avec Isabelle Boulay, Lara Fabian, Maurane, Ginette Reno (et j'en passe), apprête à prendre une place plus importante dans ce métier où le talent, le charisme et la présence peuvent faire une grande différence. Julie possède tous ces éléments en plus d'une belle énergie communicatrice. Pour prendre contact avec le public de ce soir, elle avait choisi de nous interpréter Printemps, Ce matin-là, Maman et Plus loin, des chansons qui devraient partie de son album en préparation. Accompagnée du guitariste de renom Michel Bruno (Lynda Thalie, Richard Petit, etc) elle a aussi bénéficié de l'aide de ses deux copines comme choristes sur l'une des chansons. |
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Après Julie, c'est au tour de la doyenne du groupe, une chanteuse de blues comme il s'en fait peu, une femme qui le chante en français avec des pièces originales. C'était le printemps dernier que Manon Brunet présentait le cinquième album de son répertoire, intitulé Ma blues band, on y retrouve 11 chansons parmi lesquelles elle a choisi de nous interpréter Soul sister (en duo avec Julie), Je suis guérie, Télécharge-moi, Summertime et Since I felt for you. Le public a embarqué avec elle sur Télécharge-moi et on pouvait sentir l'effet de Summertime sur ce même public qui était toute ouïe. Elle aussi accompagnée de Michel Bruno à la guitare, elle a fait appel au pianiste Pierre Verville pour quelques chansons. Vers la fin de sa prestation, elle invite Fabiola et Julie à la rejoindre pour faire deux chansons à trois voix. On a donc droit à une prestation enlevée des Triplettes de Kassa pour l'énergique She works hard for the money, hit disco des années 80, de même que pour la plus douce mais tellement chaleureuse You've got a friend de Carole King. C'est sur un high incroyable qu'on s'en va à la pause ! |
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Pour moi ce soir, la présence de Julie était une très agréable découverte, celle de Manon un beau cadeau du ciel, il devient donc difficile de qualifier celle de Fabiola Toupin: une artiste qui met sa magnifique voix au service des textes et des poètes, une personne qui ouvre son coeur devant son public, une interprète qui possède une présence incroyable ! C'est il y a environ un an que Fabiola a accepté de chanter pour nous une première fois, des fous de la chanson qui rencontrent une folle des mots ! La chimie de Fabiola avec son public est tout aussi présente dans ses relations avec les autres: une femme de tête, fonceuse et tout à fait charmante. C'est avec tellement de coeur qu'elle appuie nos efforts pour faire grandir le public de la chanson québécoise, qu'on ne peut que prendre comme un privilège le fait qu'elle vienne régulièrement nous rendre visite. Ce soir, plusieurs extraits de son premier album intitulé Je reviens d'ici et paru en septembre dernier étaient au menu. Parmi les titres entendus, on retrouvait Revenance, La voile, Trois-Rivières de diamants, Dans ce monde, A, Sororité, Steppenwolf, La forge, Le diable et Entre vous et moi. Parmi ce beau florilège, on a aussi pu entendre Les primitifs et une touchante interprétation d'Emmenez-moi (de Charles Aznavour). Tout cela, accompagnée de Pierre Verville (piano), Sébastien Cloutier (guitare), Dominique Laroche (basse) et David Robert (batterie). Comme rappel, elle nous offre une chanson écrite par son amie Lynda Lemay, la fort jolie Parfois. C'est avec une voix unique, une énergie débordante et une personnalité fort attachante que Fabiola s'est conquis un public des deux côtés de l'Atlantique et nul doute que ce n'est que le début d'une belle histoire d'amour entre elle, ses auteurs. ses musiciens et son public. Dans la salle ce soir, on retrouvait des amis, des fans, des confrères, des poètes, tous sont sortis abasourdis de cette soirée remplie de talent. Après toutes ces belles émotions, les triplettes se sont jointes à Gilles Bernier pour notre traditionnelle chanson de la fin, Terre d'espérance. On se dit à bientôt pour vivre d'autres émotions, et pourquoi pas le lundi 12 mai avec Gilles Bernier, Paule Tremblay et Benoit Gautier. |
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Tous les musiciens, ainsi que les triplettes accompagnent Gilles Bernier dans une majestueuse prestation de Terre d'espérance |
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Comme toujours, notre animateur Gilles Bernier a accueilli la foule avec ses excellentes chansons, notamment A zéro, Parle-moi et Elle m'a soufflé la vie, une prestation trop courte de 25 minutes, mais qui sera suivie le 12 mai prochain d'une prestation complète de notre ami Gilles. Pour compléter la première partie, Francine Christie est montés sur scène en compagnie de sa choriste Evemarie Brunelle. Nous avons donc eu droit à une prestation deux voix une guitare, les talents vocaux des deux artistes se complétant à merveille. En début de deuxième set, l'ACI Jean-Marie Pelletier s'est installé pour nous raconter ses petites histoires en musique, lui qui a toujours de savoureux anecdotes à raconter. Revenant régulièrement sur son très joli coin de pays, la vallée de la Matapédia, il nous emporte dans ses souvenirs et nous les fait partager avec beaucoup de couleur et de poésie. Vient ensuite le temps du mets principal, le duo Paquin Landriault, deux êtres qui ont l'humanité à fleur de peau. Deux poètes qui se sont retrouvés il y a deux ans et qui ont décidé de travailler ensemble pour monter un répertoire commun. Accompagnés de la pianiste Sophie Drouin, ils ont principalement offert le matériel de l'album qu'ils sont à préparer conjointement. On a pu entendre C'est la seule réalité, Faits divers, Comment de dire, Les beaux dimanches, L'héritage, Liberté, J'accuse, Litanies pour un monde meilleur et quelques autres. Dans leur quête pour un monde meilleur, leurs deux âmes ont su mettre en mots et en musique leur amour de l'humanité et leur volonté de dénoncer les turpitudes de l'humain. Une dualité qui mérite qu'on s'y attarde. Rejoints par tous les artistes de la soirée et ceux présents dans la salle, nous avons droit, en guise de conclusion, à une reprise de C'est la seule réalité. Une soirée qui se termine avec une belle énergie communicatrice. |
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Pour la dernière chanson, C'est la seule réalité, les artistes présents se sont joints au Paquin Landriault |
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C'est avec plaisir que nous retrouvons Gilles Bernier en ouverture de soirée et, bien que grippé, il nous offre deux de ses plus belles pièces, incluant évidemment son ode à la musique intitulée Elle m'a soufflé la vie. Gilles invite ensuite une jeune artiste débarquant à peine de France: Chems Amrouche est née et habite Lyon, tout en étant de descendance algérienne. Elle nous offre deux chansons, histoire de préparer une prestation future au Bistro Double Dose. Première invitée officielle de la soirée, Florence se présente au piano et puise dans le répertoire de ses propres compositions. Membre d'une famille où la musique prend beaucoup de place, elle sera accompagnée de son frère Jules au saxophone sur plusieurs des chansons interprétées ce soir. Au programme, des pièces toutes en douceur qui mettent en vedette la voix mélancolique de Florence. Émotions et intimité sont au rendez-vous pour une première partie qui nous parait trop courte. Après la pause, il m'incombait de présenter la charmante Mireille et son nouveau projet intitulé La danseuse astronaute. Avec l'apport de Stéphane Tellier à la guitare et de Laurie Ouelle aux percussions (et à tout ce qui peut faire du bruit... mandoline, guitare, boite à sons, etc), elle nous présente quelques chansons de son précédent projet (Arkane), mais surtout des pièces qui feront partie du mini album à paraître au printemps. Parmi les pièces entendues ce soir, il y avait Jos violon, Comme une baleine boréale, Le chat du cabaret et La danseuse astronaute (évidemment). Cette dernière chanson était véritablement le clou du spectacle, nous permettant de découvrir l'univers éclaté qu'elle a imaginé. Bonne semaine à tous et on se revoit le 14 avril prochain, toujours au Petit Medley. |
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Il présente ensuite la première invitée qui avoue d'entrée de jeu être très fébrile de se retrouver sur scène puisqu'elle en était absente depuis quelques mois alors qu'elle prépare un premier album de ses compositions, un événement qu'on attend tous avec impatience. Pour sa prestation, elle puise évidemment dans son répertoire un peu plus connu, mais aussi dans les pièces qui feront partie de l'album à venir. Comme toujours, les chansons de Geneviève véhiculent des états d'âme (Je veux toi, Loser, Tu pleures jamais), des petits moments en groupe ou seul avec soi-même (Ma soeur, Tribu, Café, Whisky, Ma soif). Elle est accompagnée des excellents musiciens Thomas Carbou (guitares), Yannick Parent (batterie) et Maxime Rouleau (basse), Une petite heure passée beaucoup trop vite. Après la pause, c'est au tour de David Portelance qui a lui aussi délaissé un peu la scène ces derniers mois étant retourné aux études. Son matériel n'en est pas moins judicieux, surtout que certains de ses textes sont de véritables hymnes à la résilience (Tenir debout, Jusqu'a ce que j'aie pu une cenne, J'suis pauvre, etc). Pour alléger la sauce, David communique beaucoup avec le public qui se prend au jeu. Pour terminer cette heure de prestation, David nous offre Mon bonbon (qui est aussi le nôtre) et la table est mise pour réentendre tous les artistes de la soirée qui se joignent à Gilles pour la pièce Terre d'espérance. On se promet bien d'y revenir! |
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La soirée se termine au son de Terre d'espérance avec Gilles et tous les invités |
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Comme la tradition le veut, notre ami Gilles a ouvert la soirée avec trois chansons de son répertoire, tirées de son plus récent album Un espace où rêver. Une prestation courte certes, mais c'est là l'occasion pour le public de découvrir le matériel de notre animateur, lui qui sera l'invité principal le lundi 12 mai prochain. Il nous présente ensuite l'auteure compositrice et romancière Maude Payette Beauchesne qui s'assoit au piano pour nous offrir une prestation d'environ 30 minutes. Nous avons donc l'occasion de visiter son univers onirique peuplé de saisons (de l'été à novembre), de fleurs et de personnages imaginaires (Colombine). Elle en profite aussi pour parler (en chanson) des faux-amis qui nous entourent. Seule au piano ou accompagnée de son bassiste Alexandre Tremblay, Maude fait appel à nos émotions et le public a fort bien répondu. En deuxième lieu, c'est au trio de Claudia Gilbert de monter sur scène. Accompagnée de Jean-Philippe Gilbert (guitare) et Pierre-Olivier Ouellet (accordéon), la jeune femme se met occasionnellement au piano et nous fait elle aussi visiter un univers musical fort intéressant, Puisant à l'occasion dans les rythmes du monde, incluant une magnifique interprétation de la pièce Au port (Camille) ainsi que El pajaro de Lhasa de Sela. Le style de Claudia nous fait parfois penser à celui du compositeur guitariste Django Reinhardt et là aussi le public a beaucoup apprécié. Notons au passage les quelques notes de trompette que Claudia ajoute à quelques chansons et qui leur donne un petit côté plus organique. Une belle présence et un beau moment à répéter aussitôt que possible. Finalement, après la pause, le moment que plusieurs attendaient, l'arrivée sur scène du groupe Lazuli. Formé de 7 membres, l'ensemble de formation classique comprend: Danielle Tremblay (piano, voix et direction musicale), Stéphanie Laliberté (chant), Sophie Pilote-Paradis (violon), Julie-Odile (violoncelle), Geneviève Levasseur (accordéon), Julie Desbordes (trompette) et Marie-Claire Descôteaux-Dignard (percussions). C'est sur MySpace que notre ami Gilles a fait la rencontre de Danielle Tremblay et est tombé sous le charme de la musique du groupe. Les compositions et arrangements sont de Danielle et grâce aux qualités musicales de tous les musiciens, nous avons droit à des tableaux musicaux avec une belle progression dramatique et des voix fort agréables. Elles nous font visiter le Café de Paris et L'île au rocher (sur des textes de Karine Régimbald), de même qu'elles nous parlent de cocooning et nous transportent en musique sur Chant sans paroles. L'enveloppe musicale est passablement classique mais sans être trop difficile d'accès. Danielle fait vibrer son piano au diapason des émotions qu'elle veut partager et l'on ne peut qu'être en symbiose avec elle. Une autre belle découverte de nos soirées au Petit Medley. La soirée se termine dans l'apothéose alors que tous les artistes de la soirée ainsi que le public embarquent avec Gilles dans la dernière chanson de la soirée, la fort appropriée Terre d'espérance. On se revoit donc le 10 mars avec Geneviève Binette et David Portelance. |
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Le groupe Lazuli au complet |
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Tous les artistes se joignent à Gilles pour la chanson de la fin, Terre d'espérance |
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Pour cette deuxième soirée de l'année, nous recevions un auteur compositeur originaire de la région de Québec, installé à Montréal depuis peu, François Duchesne. Il y a quelques années, François a fait partie du groupe 5x5, réunissant cinq jeunes artistes de la relève pour présenter 5 spectacles dont un au mythique Petit Champlain de la basse ville. Pour cette soirée, il a choisi de s'entourer de deux musiciens, le contrebassiste Marc-André Landry et le batteur Vincent Carré. La soirée débute comme à l'habitude avec l'auteur compositeur Gilles Bernier qui nous présente trois chansons dont la magnifique Elle m'a soufflé la vie, traitant de la musique et de son impact sur les gens qui en font leur vie. Il présente ensuite François qui nous fait profiter de son solide talent de création. Il visite plusieurs sujets dont l'essentiel avec Franki, l'espoir avec Quelque part et le rêve avec Mythomane. Tout au long de sa prestation, on sent que François est dans son élément et qu'il est chez lui sur scène. On remarque rapidement que François est du style direct, pas trop de flafla, les titres de plusieurs de ses chansons prennent la même direction, avec des verbes utilisés au "tu" comme sur French-moi, Essaie et Bouge. Contre toute attente, François a invité sa gérante (Geneviève Gaudet) sur scène pour un duo surprenant qui m'a fait découvrir une partie du matériel de l'auteur compositeur anglophone Jason Mraz. Justement, parlant de Geneviève qui travaille très fort à faire découvrir le talent de son artiste, il faut savoir que ce dernier est présentement en production de son premier album complet. Pour ce faire, il a besoin des appuis du public pour y arriver. Je vous invite à visiter son Site Internet pour en savoir plus sur cet artiste et les différents événements qui auront lieu pour l'aider à financer son projet. |
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François et Geneviève Gaudet en duo pour une chanson I'm yours de Jason Mraz |
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En deuxième partie de ce plateau double, c'est au tour de Chloé Lacasse, gagnante catégorie interprète du concours Ma Première Place des Arts en 2006, elle qui compose aussi ses propres chansons. C'est la première fois que j'ai l'occasion de la recevoir au Petit Medley et j'espère que cela ne sera pas la dernière. Elle démarre sa portion de la soirée toute seule au piano avant d'être rejointe par ses musiciens. Justement, pour cette soirée magique, Chloé était accompagnée de Jean-François Duchesne (piano, synthé), André Lavergne (piano, synthé), Nicolas Lessard (basse), Vincent Carré (batterie), Émilie Rabaraona (violon) et Audrey-Michèle Simard (voix). Ceux qui s'attardent aux détails auront remarqué que Vincent a accompagné les deux artistes de la soirée, un beau geste de solidarité de sa part. Je voudrais aussi noter qu'Audrey Michèle fait partie du groupe musical Mimosa qui lancera un premier album (intitulé Méchant méchant) le 5 février prochain au cabaret Chez Mado. Pour en revenir à Chloé, ses sujets sont variés et elle se décrit un peu comme si Alanis Morissette avait pris des calmants. Dans ses chansons, elle peut jouer le rôle de spectateur, errer incognito et regarder le monde aller (Quidam), autant qu'elle peut s'impliquer et prendre le défi de décrocher (Off the hook). Avec le support musical du violon, elle arrive à ajouter une touche lyrique à une intensité déjà très forte. Pour découvrir le matériel et le parcours de Chloé, je vous invite à visiter son site MySpace. |
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Pour ce qui est de Geneviève elle-même, c'est au Manitoba qu'elle a vu le jour et ses chansons reflètent les grands espaces, le dépaysement de Montréal et une variété de sentiments qui viennent vous chercher l'âme. Je pense entre autres aux chansons Petits pas et à la magnifique Sancta Luna, quel talent cette fille. Les autres invités ne sont pas en reste, tous affichent leur différence, leur coin de pays. Arrivé à Montréal depuis à peine quelques mois, Benoît Morier nous offre des chansons rythmées, lui -même à la guitare et aux percussions, se faisant accompagner de Michaëlle Tremblay à la basse. Anique Granger impressionne toujours autant avec sa façon de faire sonner sa guitare et elle nous a présenté quelques pièces de son album à venir dont on dit grand bien. Finalement, comment passer sous silence le charisme et la personnalité de Damien Robitaille, gagnant des Francouvertes en 2005 et qui réussit tout ce qu'il touche. C,est un plaisir de le voir sur la scène du Petit Medley, lui qui est habitué à des places beaucoup plus grandes comme le Club Soda. La soirée est passée comme un vent d'ouest, trop rapidement. Avec un coeur gros comme leur coin de pays, les artistes nous ont permis de le visualiser et de le sentir. Une bien belle rencontre qui donne envie de les revoir encore et encore ! Comme nous avons l'intention d'en faire une habitude, la soirée se termine comme elle a commencé, avec une chanson de Gilles Bernier accompagné de tous les artistes de la soirée. On se dit déjà au mois prochain pour Juan Sebastian Larobina, Anik Bérubé et Annie Savage. Soyez-y ! |
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Les artistes de la soirée avaient préparé quelques chansons tous ensemble |
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On se quitte avec une dernière chanson de Gilles Bernier accompagné de tous les artistes de la soirée |
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Pour cette soirée toute spéciale, nous recevions les artistes Maryse Letarte et Monsieur Mono en plateau double d'environ une heure chacun, incluant quelques collaborations au niveau des différents répertoires. Monsieur Mono accompagnant Maryse à la guitare et Maryse accompagnant son acolyte au piano. Pour ceux qui le connaissent moins, Monsieur Mono est un concept mis de l'avant par l'auteur compositeur Éric Goulet pour présenter ses compositions solo lorsqu'il ne travaille pas avec son groupe rock Les Chiens. Notons qu'Éric est aussi un réalisateur très prisé qui a travaillé, entre autres, aux derniers albums de Vincent Vallières. Pour cette soirée, chaque artiste y est allé des chansons de son répertoire, Maryse interprétant les Frankie, Tour de contrôle, Tu sais pas c'que tu manques et la toujours magnifique Paralysée à Hollywood, toutes tirées de ses deux premiers albums intitulés En dedans et Le motif. Pour Éric cette fois ce sont les chansons de son album solo Pleurer la mer morte qui est maintenant très difficile à trouver (tout a été vendu). Avec une belle foule au rendez-vous, cette première soirée s'est terminée avec nos deux artistes accompagnant l'auteur compositeur et animateur Gilles Bernier pour la chanson Elle m'a soufflé la vie, une véritable ode à cette maîtresse qu'est la musique, un sentiment partagé par plusieurs artistes de la chanson. Ces soirées auront maintenant lieu tous les deuxièmes lundis du mois, toujours au Petit Medley, venez y découvrir des créateurs au talent indéniable et qui sauront vous émouvoir. |
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La chanson de la fin avec Gilles et les invités de cette agréable soirée |
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