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Festival en Chanson de Petite Vallée - 2010 |
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Quelques surprises aussi, comme l'énergique Marie-Josée Cyr accompagnée de Pat the White, de l'acadienne Lina Boudreau qui a longtemps accompagné Zachary en spectacle et avec qui elle avait enregistré le classique Baby it's cold outside pour son album de Noël. Autre surprise aussi, le chanteur franco ontarien Robert Paquette qui fut un des premiers à se lie d'amitié avec Zachary à son arrivée au Québec vers 1975. Les festival a aussi profité de l'occasion pour distribuer les derniers prix aux chansonneurs de cette belle édition. Voici la liste complète de tous les prix gagnés en 2010:
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Les chanteurs du village |
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Guillaume Arsenault |
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Pascal Lejeune |
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Juan-Sebastian Larobina |
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Robert Paquette |
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Alecka |
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Michel Faubert |
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Hubert et Étienne Cotton |
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Marie-Josée Cyr |
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Pat The White |
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Andréane Alain |
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Les Chansonneurs 2010 |
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Luc De Larochellière |
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Joseph Edgar |
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Lina Boudreau |
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Daniel Lavoie |
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Samian |
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Marie-Claire Séguin et Edgar Bori |
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Florent Vollant |
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Deuxième soirée du Bal des Chansonneurs ce soir, l'occasion de permettre
au public de découvrir plus en profondeur les univers des 4 derniers chansonneurs
que sont Nadia Gaudet, Klô Pelgag, Violett Pi et Lisa Leblanc. Comme la
veille, chacun offre trois de ses chansons en solo avec l'orchestre du
festival et une en groupe avec les autres participants. Les styles sont
peut-être moins éclectiques que ceux de la première vague mais ne manquent
pas d'intérêt pour autant. Klô Pelgag et Nadia Gaudet donnent dans le genre
plus traditionnel auquel le Festival nous a habitués alors que Violett
Pi s'en éloigne passablement avec des arrangements technos bien sentis. Quatrième à s'exécuter, l'acadienne Lisa Leblanc donne dans un folk / roots / blues très accrocheur avec ses textes incisifs et lancés avec beaucoup d'aplomb. Cette dernière a justement remporté la fameuse guitare Boucher (de $3,000) pour la qualité et l'originalité de son jeu de guitare. Comme mentionné par Jean-Sébastien Fournier, le style énergique qu'elle préconise doit certainement lui coûter quelques guitares par année. La soirée permettait aussi au public d'entendre les compositions de Cédric Soucy et Alex Pelletier, ce dernier remportant le prix du public. Ponctuée de textes offerts par les slammeurs Ivy, Mykalle B. et Fabrice Koffy, la portion musicale de la soirée s'est terminée sur deux chansons de notre passeur 2010, Zachary Richard. Après une première pièce plutôt douce et remplie d'émotion, il a attrapé son accordéon et a fait swinger le public du Centre Communautaire, une belle initiation à ce qui les attend ce soir lors du Bal Fais Dodo avec Feu Follet et Suroît. Après une remise d'une dizaine de prix qui a vu Myëlle, Lisa Leblanc et Nadia Gaudet en remporter deux chacun (la liste officielle suivra), le Bal des Chansonneurs 2010 s'est terminé mais nous a laissé des souvenirs plein la tête et les oreilles. |
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Nadia Gaudet |
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Klô Pelgag |
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Violett Pi |
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Lisa Leblanc |
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Cédric Soucy & Alex Pelletier |
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Ivy, Mykalle B. et Fabrice Koffy |
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Zachary Richard |
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Lisa Leblanc (avec la guitare Boucher) & Alan Côté |
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Deuxième rendez-vous avec les chansonneurs 2010 ce soir alors que la première
vague sévissait au centre communautaire de Grande Vallée. L'espace de quatre
chansons, Myëlle, Samuele, Ngâbo et Emrical nous permettaient d'approfondir
leur univers. C'est Myëlle et son violoncelle qui ont eu l'honneur de partir
le bal et elle nous a démontré non seulement son talent de faiseuse de
chansons mais aussi sa vivacité d'esprit lorsque la technique a fait défaut
en plein milieu d'une de ses chansons. On passe en mode acoustique et rien
de pourra l'arrêter. En deuxième lieu, c'est Samuele qui se présente sur scène, armée de sa guitare et de ses chansons qui font une belle place aux relations humaines. Son texte sur la rupture et l'impact sur le petit garçon qui voit son père partir est fort éloquent. Elle est suivie de l'énergique Ngâbo qui a laissé de côté sa jupe du premier soir mais qui a toujours la même énergie dans son jeu et sa musique. Un moment fort dont on va se souvenir. Après la pause, c'est autour d'un feu de camp qu'on retrouve les quatre comparses le temps de faire chacun une chanson avec la collaboration des autres participants. Dans un élan de générosité particulier au Festival de Petite Vallée, c'est à ce moment que l'on voit le vrai sens de la collaboration. En fin de prestation, les textes coups de poing du rappeur Emrical ont rempli les oreilles du public qui lui a rendu une belle ovation. Tout au long du spectacle, lors des changements de scène, ce sont les slammeurs Ivy, Mykalle B. et Fabrice Koffy qui ont pris la relève. Des textes relevés et bien sentis qui faisaient réfléchir autant que sourire. Finalement, le public a été invité à voter sur les textes de Suzanne Gagnon et Philippe Garon alors que la première s'est méritée leur préférence. Pour ce qui est des choix su jury, chacun des deux auteurs en a remporté un. A la toute fin de la soirée, comme c'est la tradition, le passeur (Zachary Richard) est venu mettre un termes aux festivités avec une de ses magnifiques chansons. Le public ravi est rentré chez lui heureux de remettre cela ce soir avec les artistes de la deuxième vague ! |
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Myëlle |
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Samuele |
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Ngâbo |
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Emrical |
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Philippe Garon et Suzanne Gagnon |
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Les slammeurs Ivy, Mykalle B. et Fabrice Koffy |
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Le passeur Zachary Richard |
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Ils sont de Marseille, ville de mer et de soleil, ce qu'ils ont justement apporté
avec eux aujourd'hui. Pour la première fois cette semaine, Galarneau a
montré ses charmes à l'extérieur pendant qu'Alcaz, duo formé de Vyvian
Cayol (voix, guitare, percussions, gazou, mélodica, etc) et de Jean-Yves
Liévaux (voix, guitare) était de passage sur la scène de la Vieille Forge.
En visite au pays pour une tournée de plusieurs semaines qui les a amené
aux 4 coins du Canada, des prairies de l'ouest en passant par le grand
nord (Iqaluit au Nunavut) aux bords de mer de la Gaspésie et du Nouveau
Brunswick, en plus du centre du Québec, ils ont trimballer leurs instruments
et leurs chansons pour faire vibrer la corde du coeur de nos compatriotes. Un couple dans la vie comme sur scène, lui est parisien d'origine, elle a grandi à Marseille, et c'est là qu'ils ont choisi de faire naître leurs chansons qui parlent autant de leur coin de pays que des relations amoureuses. Ils sont aussi des ambassadeurs pour la paix comme ils aiment le rappeler en brandissant bien fièrement leur drapeau dédié à la cause. Nous avons eu droit à quelques nouvelles chansons alors que plusieurs étaient tirées de leur plus récent album (On se dit tout), je pense à la chanson titre ainsi que les excellentes Marseille la nuit, On marche fragiles, La jolie chance et La vie va pour ne nommer que celles-là. A titre de surprise, ils nous ont offert une chanson qui leur colle magnifiquement à la peau bien qu'elle soit un classique québécois de Jean-Pierre Ferland, T'es Mon Amour, T'es Ma Maîtresse. Une émotion à donner des frissons ! Ils ont aussi chanté Le Petit Bonheur du grand Félix Leclerc, ce que le public a grandement apprécié. Le duo va maintenant poursuivre sa route au Québec où ils donneront notamment une prestation à Rimouski et à l'Île d'Orléans. Pour en savoir plus: www.Alcaz.net |
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Ils étaient de retour ce soir, 12 mois après nous avoir fait vivre de multiples
émotions, les chansonneurs, auteurs et compositeurs de l'année dernière
sont venus reprendre le contrôle de la scène de la Vieille Forge. On notait
tout de même quelques absents, notamment Isabelle A. Dupont, Guillaume
Beaulac et Kathia Rock. Qu'à cela ne tienne, les artistes présents se sont
permis une belle folie, aidés à la mise en scène par Michel Faubert qui
leur a concocté un décor de garage, propice à tester de nouvelles chansons,
textes ou collaborations. Effectivement, sur presque chaque prestation, les instruments se jumellent, les voix se connectent. Julie fait des voix sur les chansons de Joëlle, Hugues joue de la guitare avec tous et chacun, et tous et chacun font des percussions sur la chanson de Hugues. L'ambiance est bon enfant, l'éclairagiste (Guillaume Bois) joue le jeu avec Hugues, les duos et les trios se succèdent. Le public a droit à un mélange de chansons qu'on avait entendues l'année dernière,mais aussi des nouvelles terminées à 3 heures du matin la veille. Le processus créatif n'arrête jamais à Petite Vallée. L'ambiance a explosé lorsque Bernard Adamus a demandé au public de l'appuyer pour la chanson Rue Frontenac qu'il nous avait aussi présentée l'année dernière. Une belle façon de terminer une soirée de retrouvailles fort agréables. |
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Stéphane Robitaille |
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Alex Thériault |
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Bobby Cotton |
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Mélanie Noël |
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Bernard Adamus |
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Julie Valois |
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Hugues Savard |
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Joëlle St-Pierre |
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Mission accomplie pour les chansonneurs de l'édition 2009 |
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Cinq ans et deux albums après son passage remarqué en finale du festival
(elle avait remporté le prix d'interprétation en 2005), Gaële venait réchauffer
les planches du Café de la Vieille Forge cet après-midi. C'est avec ses
invités Jipé Dalpé et Josianne Paradis qu'elle a partagé cette scène, eux
aussi lauréats du Festival (Josianne en 2006 et Jipé en 2001). L'énergie
du trio a pu contrebalancer la température grise qui sévit sur la Gaspésie
depuis quelques jours et Gaële nous a fait plaisir en reprenant une de
ses chansons fétiches, Les triplettes de Belleville, debout sur le piano tout comme plusieurs chansons de son tout nouvel album (Diamant de papier), Femmes en ic et L'accent d'icitte. De leur côté, Josianne et Jipé ont aussi présenté des chansons de leur premier album et chacun ayant un deuxième album en préparation, ils nous ont permis d'entendre quelques chansons en primeur. Le Festival de Petite Vallée donne non seulement une belle place à la relève et la recherche de nouveaux talents, mais aussi se fait un honneur de ramener des artistes qui ont par la suite continué leur carrière. Les trois artistes de cet après-midi possèdent un talent exceptionnel et le public était très nombreux pour venir les saluer et les entendre. |
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Josianne Paradis |
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Jipé Dalpé |
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Le public était encore une fois nombreux à la salle de la Vieille Forge, endroit privilégié pour aller à la rencontre de la chanson d'hier, d'aujourd'hui et de demain. L'un après l'autre, les chansonneurs nous ont offert deux chansons qui entrouvrent à peine la porte de leur univers, suffisamment pour que le public puisse faire son choix (cette soirée déterminera le prix offert par le choix du public), mais pas assez pour que l'on en fasse complètement le tour. Ce sera lors des deux vagues de finales plus tard cette semaine que nous pourrons en découvrir un peu plus sur leurs différents talents. A ce titre, nous avons eu droit à de la chanson coup de poing, des ballades, des rythmes synthétisés, du slam, du violoncelle, visitant des horizons pas trop souvent fréquentés lors des festivals précédents mais c'est cela Petite Vallée, ouvrir des portes, élargir les horizons de la création et laisser le talent s'afficher dans toute son originalité. Après une soirée fort bien assaisonnée, le passeur nous a laissé avec deux messages important, l'un en chanson l'autre en rappelant comment l'environnement est fragile à la lueur des problèmes du golfe du Mexique qui affectent tous les états riverains dont sa Louisiane natale. Zachary nous a rappelé comment la chanson peut aider à faire changer les choses et a ensuite invité le public à danser avec lui. Une façon toute symbolique de terminer cette soirée en beauté et en communion des sens ! |
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Je l'ai vu sur scène pour la première fois en 1976, je le revois ce soir,
près de 35 ans plus tard et la magie passe encore. Il en a vu passer
des lunes depuis ses première visites au Québec où le public lui est fidèle
depuis des décennies. Il s'y est fait de nombreux amis tellement il est
un homme chaleureux et généreux. Parmi ceux-ci, Florent Vollant, frère
de musique et frère combattant pour préserver lui aussi sa propre culture. En faisant la première partie de Zachary, en compagnie du guitariste André Lachance, l'ancien de Kashtin s'est permis de chanter en innu, sa langue d'origine, mais aussi en français et en anglais. Guitares et harmonies vocales au service de la musique, la belle musique, celle qui tire les émotions et fait réfléchir. En faisant un petit coup d'oeil au matériel de Kashtin, avec lequel on l'a découvert il y a maintenant 20 ans, Florent a mentionné vouloir retrouver les joies de jouer en duo, espérant reproduire le succès de Jim et Bertrand. Une belle image quand on se souvient des magnifiques guitares du duo acoustique tout en sachant très bien que le premier album de Kashtin a fait le tour du monde. Après une courte pause, c'est Zachary qui prend la scène, lui aussi en duo avec un deuxième guitariste, le réputé Simon Godin qui a fait les belles années de Belle et Bum. La complicité musicale des deux artistes est évidente et on a l'impression qu'ils sont beaucoup plus de deux sur scène. Le passeur pouvait puiser dans un répertoire qui s'étend sur quatre décennies et il en a fait le tour de façon généreuse, de Travailler C'est Trop Dur à La Ballade de Jean Batailleur, en passant par L'Arbre Est Dans Ses Feuilles, Petit Codiac, et Pagayez. Il nous a aussi offert quelques pièces de son plus récent album, Last Kiss. Multi instrumentiste capable de faire bouger des plus jeunes aux plus vieux, il a parfois troqué sa guitare pour l'harmonica, le piano et son célèbre accordéon. La foule qui avait envahi la salle du Centre Communautaire était souvent debout, tapait du pied ou des mains, une véritable communion de sens et de rythme avec un artiste qu'ils attendaient depuis longtemps. Aucune place de libre dans la salle, le spectacle était présenté à guichets fermés et ce depuis plusieurs jours. Après deux rappels dont l'un s'est fait avec les 4 musiciens sur scène (Simon, Florent, André et Zachary), c'est en compagnie de son petit-fils, fragilisé par la maladie, qu'il est venu terminer la soirée sur un troisième rappel. C'est ce moment qu'il avait choisi pour nous offrir Travailler c'est trop dur, un des succès qui l'avaient lancé au Québec dans les années 70. C'est avec beaucoup d'émotion et de fierté que le public des deux vallées ont applaudi ce duo qui leur lançait un direct au coeur. Le coeur de l'oiseau qui est dans l'oeuf, dans le nid, dans le noeud...etc, est plein d'amour, celui de Zachary est tout aussi grand et pleure pour sa Louisiane affectée par l'une des pires marées noires de l'histoire. Rendez-lui visite au www.gulfaid.org, afin d'en savoir plus sur la fondation qu'il a créée pour venir en aide à la préservation de la flore et la faune louisianaise en ces temps difficiles ! |
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Simon Godin, André Lachance, Florent Vollant & Zachary Richard |
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Zachary Richard a chanté en duo avec son petit-fils |
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Ils sont venus de tous les coins de la Gaspésie pour entendre les enfants
chanter l'oeuvre du passeur 2010, Zachary Richard. L'église de Cloridorme
était pleine à craquer, il a fallu retransmettre le spectacle par écran
géant au gymnase de l'école pour permettre à l'afflux de public de voir
et d'entendre ce merveilleux spectacle qui a demandé près d'un an de préparation.
En ouverture de la soirée, le public a été invité à observer une minute
de silence pour un grand disparu du Festival, le musicien Dan Gaudreau, celui-là même qui
dirigeait l'orchestre de la petite école depuis quelques années. En tout, c'est près de 300 enfants de la commission scolaire des Chics-Chocs qui se sont préparés pendant des mois et qui ont appris une bonne partie du répertoire du plus québécois des louisianais. Pour la grande majorité de ces enfants, l'oeuvre de Zachary se devait de leur être inconnue, ce dernier ayant composé plusieurs des chansons présentées ce soir au courant des années 70. Même les chansons issues de son classique album Cap Enragé datent de près de 15 ans maintenant, un âge que la majorité de ces enfants n'ont pas atteint encore. Pourtant, la magie et l'émotion étaient palpables, l'oeuvre de Zachary peut toucher tous les âges si on se donne la peine de la faire entendre. On y touche des sujets qui sont universels et près des gens (la nature, la persévérance, le combat idenditaire), tout en rappelant que la présence de la langue française en Amérique débordait amplement des frontières du Québec lors de la colonisation. Parmi toutes les chansons entendues ce soir, je voudrais souligner la présentation de la pièce L'arbre est dans ses feuilles qui a eu droit à une belle chorégraphie des enfants et à un support musical bien "punché". Un classique qui ne se dément pas. Visiblement touché par ce qu'il entendait, Zachary est venu clore la soirée et saluer la foule en chantant quelques chansons avec les enfants, se permettant même une petite danse avec l'une des jeunes demoiselles du premier rang. Même si on ressent toujours un certain fond de combat dans ses textes, l'oeuvre musicale de Zachary Richard est remplie de l'énergie du bayou et c'est à un grand bal louisianais que nous sommes conviés cette semaine. Viens donc danser ! |
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Allan Côté, directeur général et artistique du Festival en Chanson |
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Danielle Vaillancourt assure la direction artistique de la petite école de la chanson |
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