QuebecPop au Festival en Chanson de Petite Vallée 2006

Reportage
Petite Vallée lance sa 24ème édition pour l'été 2006


Le Festival en chanson de Petite-Vallée, par le biais de son directeur Alan Côté (photo de gauche) lance sa campagne d’inscription 2006 dans les quatre catégories, soit: auteur compositeur interprète, parolier, compositeur et, pour la première fois cette année, "artiste collaborateur". Dans le but de favoriser la création artistique, l'ancienne catégorie d'interprète prend cette nouvelle appellation (et direction). Les artistes de cette catégorie seront donc appelés à créer de nouvelles chansons sur scène, des créations originales mais faites en collaboration avec d'autres.

Parmi les artistes choisis pour dispenser les ateliers de formation et de perfectionnement, on retrouvera Marie-Claire Séguin, Edgar Bori, Louise Forestier et Daniel Lavoie. Le parrain de cette édition sera nul autre que Pierre Flynn, un habitué du festival puisqu'il y dispense des ateliers depuis quelques années déjà.

J'ai l'goût de désobéir, voici le slogan de cette nouvelle édition. Petite Vallée a choisi de prendre le risque d'innover, de donner toute la place à la création. Ces mots sont tirés de la chanson Sur la route, créée par le parrain de cette année. Et pourquoi pas ?

Pour en savoir plus, visitez le www.festivalenchanson.com

Pierre Flynn, touché de l'invitation, a interprété sa chanson fétiche: Sur la route

Mercredi le 28 juin 2006
Deuxième soirée de demi-finales

Le parrain 2006, Pierre Flynn

Pierre Flynn et l'animatrice Monique Giroux
Madeleine Fugère
Arrivé sur le site en après-midi mercredi, j'ai manqué la première demi-finale mais c'est avec plaisir que j'ai assisté à la deuxième où j'ai retrouvé quelques têtes connues, telle la participante Josianne Paradis et les gagnants de l'année dernière, Gaële et Philémon.

Ce qui suit est un texte de présentation de l'organisation de Petite Vallée, regroupant les demi-finalistes des deux soirées.

Les mardi 27 juin et mercredi 28 juin se sont déroulées, au Centre socio-culturel de Grande-Vallée, les Demi-finales Cogéco et Boréale du Festival en chanson de Petite-Vallée. En présence de l’artiste parrain de la 24e édition, Pierre Flynn, et d’une foule enthousiaste de quelque 350 personnes, les 11 semi-finalistes des catégories auteur-compositeur-interprète (ACI) et artiste collaborateur (AC) ont tour à tour envahi la scène pour présenter au public des prestations allumées et enlevantes.

Mardi, après une superbe interprétation de Sauver ma vie et En cavale par Pierre Flynn lui-même, le premier participant à monter sur scène fut Éric Larochelle (ACI), qui a su séduire la foule avec sa tendresse réinventée et teintée d’humour déclinée au masculin. Il fut suivi par Alexandre Désilets (AC), mettant son âme à nu pour emmener le public dans des espaces sonores aussi intérieurs que grandioses. Puis s’est amenée sur scène Geneviève Legault (ACI), femme et glockenspiel, paroles scintillantes et chant de sirène. La quatrième participante fut Isabelle St-Antoine (AC), fougueuse dans ses rythmes urbains à la poésie féline et débridée. Elle fut suivie de Geneviève Toupin (ACI), qui a dessiné au piano des paysages nocturnes, habités et embués de mystère. Les derniers participants de la soirée furent le duo Valérie et Dominic Lussier (AC), jumeaux dans la vie, qui ont prouvé au public, dans un double effet de miroir, qu’une sœur peut aussi trouver l’âme frère.

En fin de soirée, les lauréats de l’an dernier dans les catégories Auteur-compositeur-interprète et Interprète, Philémon Bergeron-Langlois et Gaële, ont respectivement tiré de leur répertoire et interprété les pièces J’arrive toujours un peu trop tard et Belleville rendez-vous, et ce fut comme si l’an passé, c’était encore hier.

La lendemain, le mercredi 28 juin, le public a d’abord eu le privilège d’entendre, chantée par Pierre Flynn, la très belle L’aube tarde, de Jim Corcoran. Lui a succédé sur scène, dans la catégorie AC, Madeleine Fugère et ses clins d’œil coquins dans un cabaret érotique@cybernétique. S’est ensuite amené Kevin Thompson (ACI), qui traîne dans ses bagages des cartes postales musicales postées dans les années 80 sans adresse de retour... Josianne Paradis (AC) a pris la relève et nous a ouvert son cœur avec la clé de sa boite à rythmes et à surprises, avant de céder la place à Mélanie Guay (AC), affirmations rassurantes et contradictions mordantes dans un ciel azuré. Enfin, le décoiffant et imprévisible Sylvain Deschamps a remis en question, avec sa lourde artillerie rock, nos précaires équilibres.

Tout comme la veille, Philémon et Gaële ont tour à tour conclu la soirée en beauté avec Pourquoi pas mourir ensemble et Les croix blanches.

On se doit de mentionner que le succès de ces deux soirées repose aussi sur les épaules d’un orchestre de six fabuleux musiciens sous la direction de Jean-Sébastien Fournier, et de la formidable meneuse de claques et animatrice Monique Giroux, de Radio-Canada, dont le plaisir d’être là, aussi palpable qu’évident, tenait en partie à l’extraordinaire simplicité retrouvée, soit de laisser ses portes débarrées le temps qu’on est à Petite-Vallée !
Kevin Thompson Josianne Paradis
Mélanie Guay Sylvain Deschamps
Gaële Philémon Bergeron-Langlois

Jeudi le 29 juin 2006
Spectacle d'Antoine Gratton et Manuel Gasse

Antoine Gratton

Manuel Gasse
Antoine Gratton
Le directeur artistique du festival, Alan Côté a lancé tout un défi à son personnel, organiser deux spectacles le même soir à la vieille forge, jumelant les auteurs compositeurs interprètes Antoine Gratton et Manuel Gasse pour le premier, et le parrain 2006, Pierre Flynn, pour le deuxième.

Le défi technique était imposant puisque nos deux premiers lascars ne se contentent pas de jouer de la guitare, ce sont des multi-instrumentistes qui ajoutent le piano, la basse et des instruments de percussions aux pieds. De véritables hommes orchestres que je connaissais séparément et qui ont fait preuve d'une agréable complicité sur scène.

A travers les quelques pépins techniques qui ont ponctué leur prestation, ils ont su dialoguer avec la foule et en profiter pour nous faire rire de leurs petits tracas, bien petits en fait devant les prouesses techniques qu'ils ont offertes. Au départ, il est surprenant de découvrir à quel point les univers des deux artistes sont complémentaires, Antoine apportant le côté funky qu'on lui connaît bien, et Manuel présentant le côté plus tendre et doux de ses compositions. Ils se rejoignent au milieu, chacun apportant sa couleur au répertoire de l'autre, répertoires qu'il ont joué pratiquement en alternance entre les chansons d'Antoine et celles de Manuel.

J'ai bien apprécié la capacité de chacun de s'insérer dans le répertoire de l'autre comme s'il était le sien, donnant une belle homogénéité à l'ensemble. Nous n'étions pas en face de deux spectacles solo en alternance, mais bien d'un spectacle en duo avec des prestations musicales de grande qualité. On a hâte de recommencer !

Jeudi le 29 juin 2006
Spectacle de Pierre Flynn

Un parrain attentif: Pierre Flynn

Une intensité qui ne se dément pas
Cela fait déjà quelques années que Pierre se présente à Petite Vallée dans la peau d'un artiste formateur et qu'il travaille avec les jeunes auteurs et compositeurs choisis par les juges pour participer aux différents ateliers. Cette année, c'est à titre de parrain qu'il y est et la foule qui le connaît bien ne pouvait rester insensible au spectacle tiré de sa tournée en solo qu'il offrait à la Vieille Forge ce soir.

Ce n'est pas exactement le spectacle qu'il donnait lors de sa tournée puisque qu'on lui avait offert de faire appel à des "amis", certains de la place comme les Louise Forestier et les chanteurs du village, mais aussi des gens montés spécialement pour l'occasion comme le bassiste Mario Légaré et l'ancien lauréat de Petite Vallée, l'auteur compositeur Daniel Boucher.

Difficile de décrire un spectacle de Pierre sans utiliser un nombre de superlatifs alors que son matériel remonte aux années 70, à l'époque du groupe mythique Octobre, survolant les années 80 , 90 et 2000 avec une carrière solo bien remplie et offrant continuellement des chansons appelées à devenir des classiques de par leurs qualités musicales, les sujets traités (la violence, la guerre, la paix, la liberté) ou leur capacité à traverser le temps sans prendre de rides.

Avec ses invités ce soir, incluant la foule qui n'a pas hésité à embarquer dans certaines de ses chansons, Pierre nous a fait voyager dans le temps et dans l'univers d'une artiste complet, généreux et au sommet de son art. Un grand de la chanson, qui de mieux pour partager le flambeau avec la nouvelle génération, un exemple à suivre de par son intégrité, sa générosité et son immense talent.
Pierre s'est entouré de plusieurs amis dont les Daniel Boucher, Louise Forestier et Mario Légaré

Une belle finale sur la chanson thème du festival... on a tous le goût de désobéir !

Vendredi le 30 juin 2006
Spectacle hommage à Pierre Flynn

De Flynn à Octobre à Flynn, que de souvenirs

Michel Faubert
Edgar Bori
C'est la troisième fois que j'assiste à l'événement hommage à l'artiste parrain du Festival de Petite Vallée (Daniel Lavoie, Jim Corcoran et maintenant Pierre Flynn) et chaque fois je suis surpris de l'ampleur que prend l'événement ainsi que de tout le capital sentimental qui peut être véhiculé en si peu de temps. Ce soir, c'est pendant plus de trois heures que les artistes se sont succédés sur la scène pour rendre hommage à Pierre.

Mis en scène par Michel Faubert qui travaille avec Pierre depuis quelques années, les invités ont choisi des pièces du répertoire Flynnien non par leur notoriété mais plutôt par leur potentiel sentimental, rappelant un événement, un anecdote ou simplement l'appel de la chanson, entendu en écoutant du Octobre ou du Flynn alors qu'ils étaient encore sur les bancs d'école.

L'élément étonnant c'est la capacité du public à partager ces moments souvent privés de la carrière d'un artiste et sentir avec eux tout le potentiel émotionnel des chansons. J'ai été particulièrement touché par les prestations de Manuel Gasse et Antoine Gratton, de Marie-Pierre Fournier, de Juan-Sebastian Larobina, de Gaële, de Michel Faubert, et tellement d'autres que ce serait trop long à tous les nommer. Imaginez, un folkloriste, un chanteur fun, un autre latin d'origine, une de France, d'autres de la Gaspésie, tous apportant leur touche personnelle à un matériel déjà assez éclectique. C'est magique et il faut le vivre pour comprendre.

A la fin de la soirée, une surprise attendait Pierre, soit la présence de tous les membres originaux du groupe Octobre avec comme chanteur l'unique Yann Perreault. Il a eu l'occasion d'entendre les chansons d'Octobre sans faire partie de l'ensemble. Le groupe "Hommage" ainsi formé se faisait appeler Septembre. Par la suite, Pierre a pris la place de Yann pour nous offrir une fin de spectacle haute en couleur avec ses confrères de plus de 30 ans. plus personne n'avait envie d'aller dormir et la soirée s'est poursuivie jusqu'aux petites heures du matin à la Vieille Forge de Petite Vallée.

Ouf, et pourquoi pas une petite tournée Octobre pour revivre ces belles années !

Voici le texte sommaire de l'événement tel que présenté par l'organisation du Festival en Chanson:

Hier soir avait lieu, au Centre socio-culturel de Grande-Vallée, le très attendu hommage à Pierre Flynn, artiste parrain de la 24e édition du Festival en chanson de Petite-Vallée.

Placée sous la direction musicale impeccable de Jean-Sébastien Fournier et animée avec verve et humour par Michel Faubert, la soirée avait tout pour toucher et éblouir un public attentif et ravi. Les artistes formateurs – Edgar Bori, Louise Forestier, Marie-Claire Séguin, Nelson Minville et Gilles Bélanger – y étaient, bien sûr, tout comme Yann Perreau, Marie-Michèle Desrosiers, Catherine Major, Daniel Boucher, Manuel Gasse et Antoine Gratton, sans oublier Philémon Bergeron-Langlois et Gaële, lauréats de l’édition 2005, ainsi que plusieurs artistes de la région et de la scène québécoise.

Pendant cette soirée de « torture amoureuse », chacun a été invité à désobéir en puisant dans le vaste répertoire de Pierre une chanson particulièrement inspirante ou significative et en se la réappropriant. Il y eut tellement de moments forts qu’il est impossible de tous les répertorier… Mentionnons entre autres le pastiche animalier plus vrai que nature de Manuel Gasse et Antoine Gratton, la version lourdement « patentée » mais diablement convaincante de L’ennemi par Daniel Boucher, la touche country et la grâce féminine de Marie-Pierre Fournier dans Savoir aimer, ou encore le cri de ralliement s’échappant de la bouche de Gaële pendant la très belle Croire…

Mais la grande surprise de la soirée – et le mot n’est pas trop fort! – fut la réunion « impromptue » des quatre membres originaux du groupe-phare Octobre, Mario Légaré, Jean Dorais et Pierre Hébert. D’abord réincarné en un Yann Perreau incendiaire le temps de deux chansons, L’oiseau rouge et Insurrection, le vrai Pierre est allé rejoindre ses vieux complices pour entonner Dans ma ville et La maudite machine. La magie a encore opéré, la fougue ne s’étant jamais vraiment estompée, et le plaisir était aussi palpable sur scène que dans la foule.

À la fin, c’est un Pierre Flynn reconnaissant et « débordant d’émotions », entouré de tous les artistes de la soirée, qui a invité tout le monde à poursuivre la fête. Visiblement, malgré l’ennemi qui est là, Pierre Flynn a beaucoup d’amis. Merci, Pierre!
Marie-Claire Séguin et Steve Normandin Mario Chenart
Catherine Major Gilles Bélanger
Juan-Sebastian Larobina Les policiers chanteurs de la Gaspésie
Antoine Gratton et Manuel Gasse
Marie-Pierre Fournier Guillaume Arsenault
Daniel Boucher Marie-Michèle Desrosiers
Annie Cotton et Nelson Minville Louis-Philippe Dalpé
Gaële et Philémon, les lauréats 2005, étaient de la fête
Les chanteurs du village, toujours des favoris de la foule

Louise Forestier

Le groupe Hommage à Octobre... avec Pierre Hébert, Mario Légaré, Jean Dorais et Yann Perreault

Un parrain heureux et comblé, Pierre Flynn entouré de ses amis passés et futurs

Samedi le 1er juillet 2006
Finale Artiste Collaborateur

La grande gagnante, Josianne Paradis

Les animatrices
Fanny Mallette et Johane Despins
Pour cette première finale de la catégorie Artiste collaborateur, un terme identifiant des auteurs, compositeurs ou interprètes qui créent de nouvelles chansons avec l'aide de tierces personnes, les astres étaient bien enlignés. Trois superbes talents nous ont été présentés, chacun unique à sa façon, tous partageant un talent indéniable.

En lever de rideau, le parrain du festival (Pierre Flynn) est accompagné de tous les participants pour entonner l'hymne de cette année sous le thème de J'ai le goût de désobéir... Nous faisons ensuite connaissance avec les deux animatrices des soirées finales, la comédienne Fanny Mallette et l'animatrice radio Johane Despins. Cette dernière est une habituée du Festival et n'hésite pas à faire découvrir les subtilités de l'événement à sa jeune consoeur.

Ils nous présentent la première finaliste, l'auteure compositrice et interprète (en fait les trois participants le sont) Josianne Paradis. Une découverte que j'avais fait l'année dernière alors qu'elle participait à l'école de la chanson de Granby, Josianne m'avait alors beaucoup impressionné par la qualité de ses interprétations et l'intensité de ses chansons. Ce soir, elle a fait de même avec la foule réunie au Centre Culturel de Grande Vallée, ainsi qu'avec le jury puisque sa prestation devait éventuellement lui mériter le grand prix du Festival ainsi qu'une participation au Grand Huit qui aura lieu à l'automne et au printemps prochains. Notons que Josianne est le soeur de Benoît Paradis qui avait remporté le prix d'interprétation (et du Grand Huit) il y a deux ans au même festival. Preuve que le talent court dans la famille ! Josianne a interprété les chansons Ma réalité, Caféine (colle: J.-F. Moran), Juillet (coll: Caroline d'Été) et Pas de problème.

Pour lui faire suite, un autre artiste que j'avais connu il y a quelques mois, alors qu'il était finaliste ACI au concours Ma Première Place des Arts, Alexandre Désilets. Pour cette prestation, il nous a interprété Trafic aérien, Bien avant l'aube (coll: Jimmy Rouleau), Aléatoire et J'échoue (coll: Magalie Girard). Cette dernière chanson lui a valu un prix particulier et la liste détaillée sera publiée d'ici quelques jours.

Pour terminer, cette fois une artiste que j'entendais pour la toute première fois: Isabelle St-Antoine. Avec une présence sur scène assez unique, elle a interprété Womaniser (coll: Sébastien Robichaud), Peur pas (coll: Sébastien Robichaud), Valse-toi (coll: Yvan Binette) et Les tigres du futur (coll: Yvan Binette). La chanson Womaniser a aussi valu un prix spécial à Isabelle.

En deuxième partie de la soirée, pendant que le jury délibérait, nous avons eu l'occasion d'entendre des textes des trois paroliers en compétition. C'est Fanny Mallette qui a lu les textes d'une façon admirable pour quelqu'un qui a eu à peine quelques heures pour se les approprier. Nous avons entendu Je ne suis pas folle de Sarah-Louise Ferland, Branle-bas de couleurs de Jacynthe Dompierre et Impossible à déprimer de Pierre René de Cotret. Chacun des textes a remporté un prix, soit celui du public, celui du jury ou celui de Galaxie. Encore une fois, les détails seront publiés dans quelques jours.

Pour terminer le côté prestation de la soirée, nous avons eu droit à deux autres chansons de Pierre Flynn, deux de Philémon et deux de Gaële dont la magnifique Les armes qu'elle avait chantée l'année dernière alors qu'elle avait gagné le concours.

Encore une fois, la soirée s'est terminée par un jam endiablé animé par Steve Normandin à la Vieille Forge de Petite Vallée. Félicitations à tous les participants !
Alexandre Désilets Isabelle St-Antoine
Sarah-Louise Ferland Jacynthe Dompierre Pierre René de Cotret
Gaële Philémon Bergeron-Langlois

Le sourire de la victoire pour Josianne Paradis

Dimanche le 2 juillet 2006
Finale Auteur Compositeur Interprète

Le grand gagnant, Sylvain Deschamps

Le parrain, Pierre Flynn
Pour cette dernière soirée du festival 2006, la parrain Pierre Flynn a lancé le cri de ralliement avant de céder la place aux animatrices Fanny Mallette et Johane Despins. Après les présentations d'usage, elle nous ont présenté les trois finalistes de la catégorie auteur, compositeur et interprète.

Cette fois-ci, je ne connaissais aucun des participants avant d'arriver à Petite Vallée. J'ai donc pu découvrir les univers de Kevin Thompson, Éric Larochelle et et celui qui devait devenir le grand gagnant, Sylvain Deschamps. Après les prestations des trois finalistes et pendant que le jury délibérait, nous avons pu entendre le matériel des trois finalistes compositeurs qui étaient Céline Boissonneault, Matthieu Beaumont et Éric Bégin. Appuyés par des textes des auteurs Sarah-Louise Ferland, Jacynthe Dompierre et Pierre René de Cotret, les chansons ainsi créées ont été chantées par certaines des semi-finalistes, soient Geneviève Legault, Geneviève Toupin ainsi que le duo formé de Valérie et Dominique Lussier.

Finalement, les deux autres semi-finalistes, soient Madeleine Fugère et Mélanie Guay, ont interprétées des chansons des lauréats de 2005, Daniel Beaumont et Jean-Marie Benoit. Pendant qu'un deuxième jury délibère pour déterminer les gagnants des catégories parolier et compositeur, et ce pour une dernière fois, nous avons le plaisir d'entendre les gagnants de l'année dernière Gaële et Philémon, suivis du parrain "sortant", le grand Pierre Flynn.

Pour terminer, voici la liste de tous les gagnants de cette édition:

Le samedi 1er juillet, au cours d’une soirée fort réjouissante animée avec chaleur par les « belles-sœurs impromptues » Johane Despins et Fanny Mallette, la jeune Josianne Paradis a conquis le public et convaincu le jury par l’énergie et la spontanéité qu’elle a insufflées dans ses chansons. Outre la bourse Desjardins, d’une valeur de 1 000$, Josianne a reçu de fort alléchantes invitations, dont une participation à l’émission Belle et Bum, à Télé-Québec, et une autre à la Rencontre d’automne du ROSEQ. En tant que récipiendaire du Prix du Grand 8, elle participera également à deux ateliers de création au Québec et en France dans les prochains mois, en plus de revenir à la prochaine édition du Festival en juin 2007. Souhaitons-lui beaucoup de succès et, comme le dit une de ses chansons, Pas de problème!

Au cours de la soirée, les spectateurs ont aussi assisté à de grands moments en compagnie des deux autres finalistes, Alexandre Désilets et Isabelle St-Antoine. Le premier a emmené le public dans une ballade intersidérale en quatre temps, tandis que la seconde l’a ramené sur terre pour mieux le séduire de sa grâce féline. Alexandre a remporté le Prix Étoile Galaxie (catégorie AC), d’une valeur de 1 000 $, pour le potentiel radiophonique de la pièce J’échoue – ne nous fions pas au titre! –, et Isabelle, la Bourse Pauline-Julien/SODEC Québec, également d’une valeur de 1 000 $, pour son tube potentiel Womaniser.

Du côté des choix du public, la Bourse de la Municipalité de Grande-Vallée a été décernée au duo Valérie et Dominic Lussier (AC). Quant au Prix du public (parolier), après une lecture émouvante et sensible des trois textes finalistes par Fanny Mallette, il a été remis à Sarah-Louise Ferland pour le très beau Je ne suis pas folle. Toujours chez les paroliers, Jacinthe Dompierre a remporté le Grand prix parolier, assorti de la Bourse Boréale de 1 000 $, et Pierre René de Cotret, le Prix Étoile Galaxie pour le potentiel radio de ses textes. Comme tous les lauréats, Jacinthe reviendra donc au Festival l’an prochain. À la fin de la soirée, chaque finaliste dans la catégorie AC a reçu une bourse additionnelle de 400 $ de commanditaires locaux.

La soirée du dimanche 2 juillet, également animée avec brio par Johane et Fanny, nous réservait également son lot de surprises et d’émerveillement grâce aux prestations des trois finalistes dans la catégorie Auteur-compositeur-interprète (ACI). Le premier à monter sur scène fut Kevin Thompson, qui traîne dans ses bagages des cartes postales musicales postées dans les années 80 sans adresse de retour... Pour sa chanson Le ciel cherche ses étoiles, ce finaliste s’est mérité le Prix Télé-Québec qui consiste en la production d’un vidéo-clip professionnel.

Le deuxième finaliste à fouler les planches fut Éric Larochelle, qui a su séduire le public avec sa tendresse réinventée et teintée d’humour déclinée au masculin. Ce dernier lui a d’ailleurs remis le Prix du public de la catégorie Auteur-compositeur-interprète. Éric Larochelle s’est également mérité le Prix Étoile Galaxie pour sa chanson Le bicycle à pédales. Mais ce qui a davantage soulevé ce participant fut la remise de la Guitare Boucher, attribuée au participant s’étant le plus illustré par son jeu de guitare.

Enfin, c’est le 3e finaliste de la soirée, Sylvain Deschamps, décoiffant et imprévisible, notamment avec sa chanson La mécanique des bikinis qui a retenu l’attention du jury et qui s’est mérité le Grand prix Auteur-compositeur-interprète Hydro-Québec d’une valeur de 1 000$. Par conséquent, il s’est aussi mérité le Prix Télé-Québec pour une participation à l’émission Belle & Bum; le Prix ROSEQ, une invitation pour la rencontre d’automne 2006; le Prix du Grand 8 qui consiste en une invitation pour deux résidences de création en France et au Québec; de même qu’une invitation à participer à la 25e édition du Festival en chanson de Petite-Vallée.

Parmi les autres prix remis ce soir-là dans les catégories Artiste collaborateur et Auteur-compositeur-interprète, mentionnons le Prix de la ChantEauFête, une invitation à participer à la prochaine édition de l’événement remise à Josianne Paradis; le Prix de la chanson primée SOCAN pour une chanson inédite attribué à Geneviève Legault pour sa chanson La Promenade. Cette dernière demi-finaliste a également remporté le Prix Artisti, remis au meilleure interprète des chansons créées pendant la semaine conjointement par les participants paroliers et compositeurs.

Après l’entracte avait lieu le vote du public pour la catégorie compositeur. Les chansons originales présentées comprenaient L’allemande (musique de Céline Boissonneault, texte de Sarah-Louise Ferland) interprétée par le duo Valérie et Dominic Lussier, Bain d’épices (musique de Matthieu Beaumont, texte de Jacinthe Dompierre) interprétée par Geneviève Legault, Au bar noir (musique d’Éric Bégin, texte de Pierre René de Cotret) interprétée par Geneviève Toupin, et la pièce hors concours Deux œufs bacon (musique de Jean-Marie Benoît, texte de Daniel Beaumont) interprétée par Madeleine Fugère.

Le public a choisi de décerner le Prix Compositeur LeBreux Côté et associés à Éric Bégin, tandis que le Prix Étoile Galaxie de la catégorie Compositeur est allé à Céline Boissonneault pour L’allemande. Et finalement, c’est Matthieu Beaumont qui a mérité le Grand Prix Cogeco de la catégorie Compositeur d’une valeur de 1 000$ ainsi qu’une invitation à participer la 25e édition du Festival en chanson de Petite-Vallée. Chaque finaliste dans la catégorie ACI a reçu une bourse additionnelle de 400 $ de commanditaires locaux.

À la fin de la Soirée, le public a encore eu droit à une surprise inattendue puisque pour la première fois de son histoire, le Festival en chanson de Petite-Vallée dévoilait l’artiste parrain de la prochaine édition, établissant ainsi un pont entre l’artiste parrain Pierre Flynn, celui de la 24e édition, et l’artiste qui parrainera la 25e édition, nul autre que Daniel Boucher.
Kevin Thompson Éric Larochelle
Mélanie Guay Valérie et Dominique Lussier
Geneviève Legault Geneviève Toupin Madeleine Fugère
Gaële Philémon

Le futur parrain de l'édition 2007, Daniel Boucher


Michel Parent