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Jean-Marie Pelletier |
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Ce fut un après-midi de fous: déjà la console de son ne voulait pas fonctionner,
il a fallu la remplacer et finalement, après 45 minutes de retard, on est
prêt à commencer. Le directeur artistique de l'endroit, Pierre Vaillant,
commence à faire les présentations d'usage et bang, panne générale de courant
dans l'est de Montréal. On attend un autre 30 minutes avant de décider
de passer en mode "unplugged" et d'offrir le spectacle quand
même. Heureusement le spectacle est en après-midi donc on peut ouvrir les
rideaux et profiter de la lumière du jour. C'est même un cadeau pour le
photographe qui n'aura pas à conjuguer avec les micros qui obstruent les
visages. L'administration offre tout de même de rembourser les spectateurs qui le souhaitent mais personne ne se lève. Ce qui suivra deviendra légende: une prestation sans amplification avec guitares acoustiques, banjo, contrebasse et harmonica. Une salle où on entendrait une mouche voler et où la connexion entre public et artistes s'est faite comme rarement. En toute première partie, le guitariste émérite Jean-Luc Thievent nous fait une démonstration du style de guitare dit "finger picking". Pas un son dans la salle pour que chacun puisse tendre l'oreille aux chaleureuses variations que Jean-Luc arrive à tirer de son instrument. Pour en découvrir plus sur sa musique et son plus récent album Ne tirez pas sur le guitariste, je vous invite à visiter son Site Internet. C'est déjà bien lancé ! Lui fait suite un jeune auteur compositeur de la région de Sorel, Sébastien Corriveau. Ce dernier aime susciter les sourires autant qu'il peut vous faire réfléchir par ses textes parfois ludiques, parfois légers, mais toujours fort sympathiques. Accompagné d'Alain Saint-Pierre à la guitare et au banjo, Sébastien s'est fort bien tiré d'affaires dans les circonstances que l'on sait. Vous pouvez le retrouver sur son Site mySpace et il sera de retour sur scène à Montréal le 11 avril pour les Rendez-vous de la chanson vivante au Pub du Quartier Latin. On arrive maintenant à la pièce de résistance, la première prestation en formule trio de notre matapédien favori, Jean-Marie Pelletier. Depuis quelques temps déjà il préparait une prestation en duo strictement pour le plaisir avec le guitariste Jean-Luc Thievent. Nous avions même eu droit à un premier vrai test sur scène au Petit Medley il y a quelques semaines à peine. Depuis ce temps, notre vaillant couple de guitaristes s'est adjoint le réputé contrebassiste Guy Richer et les voilà devant nous, un peu nerveux mais prêts à faire face à la musique. Puisque la salle est toujours sans électricité, la balance de son faite plus tôt ne compte plus, on entend les instruments comme les musiciens les entendent eux-mêmes dans leur salon lors des pratiques et, par l'intervention du St-Esprit, la balance acoustique est parfaite à nos oreilles. Les arrangements que Jean-Luc a fignolés autour des mélodies savoureuses de Jean-Marie sont juste à la bonne force, la contrebasse de Guy vient enrober le tout d'une belle dose de rondeur, juste assez pour que nos oreilles s'émerveillent en absorbant chaque note, chaque mot. A la base, les chansons de Jean-Marie nous rappellent le terroir québécois, de la côte à Méné au père Pilou en passant par le pont couvert, tout en posant quelques regards critiques sur les choses aussi insipides que les numéros dont chaque humain se trouvent affublés. Avec les nouveaux arrangements, on voit à quel point ces chansons pourraient rivaliser avec certains classiques québécois, je pense à des chansons comme Le vieux du bas du fleuve (Gaston Mandeville), Les p'tits coeurs (Manuel Brault), etc. La cerise sur le sundae c'est que l'électricité est revenue en plein milieu de la prestation de notre sympathique trio et que le public leur a demandé de continuer sans amplification tellement le contact était bon ! Vous pouvez retrouver Jean-Marie et ses chansons sur son Site Web officiel. Oui un dimanche de fous dont on va se souvenir ! |
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Lancement de l'album En toute simplicité Mercredi le 3 septembre 2008 au Maître Chanteur |
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De sa vallée de la Matapédia, on retient les grands espaces, le pont couvert, le père Pilou, et combien d'autres personnages qui ont meublé son enfance. Finalement, avec l'aide du réalisateur Serge C. Poirier et d'amis musiciens comme Pierre-Olivier Ouellet (accordéon), il enregistre 12 de ses plus belles chansons pour nous les offrir en cadeau. On redécouvre Le numéro, La rumeur, Le Père Pilou, Mon ami Pierrot, et combien d'autres qui ont fait vibrer les murs du Café Bistro Le Maître Chanteur où il sévit maintenant régulièrement. On ne saurait assez le dire, Jean-marie est un personnage hors de l'ordinaire qui nous parle de l'ordinaire avec tellement de tendresse et de sagesse qu'on tombe sous le charme à tout coup. L'album est disponible au Maître Chanteur (3425 St-Denis) et aussi sur le site de l'artiste au www.JeanMariePelletier.com. |
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