Reportage
Claude McKenzie au Studio du Cabaret Juste pour rire
Pishimuss en spectacle
Samedi le 25 septembre 2004

Il n'a pas perdu de sa fougue, il est peut-être un peu plus sage, mais il a toujours cette lueur dans les yeux quand il parle de son peuple, de sa famille et de son amour pour la musique et les traditions innus. Il y avait longtemps qu'on ne l'avait pas vu sur une scène à Montréal, si ce n'est pour les Francofolies de l'été dernier où il offrait un avant-goût de son spectacle.

Il y va de ses plus récentes chansons mais aussi de quelques classiques de l'époque Kashtin. Commençant seul sur scène pour nous offrir Makess, Nte Ketak et Maliotenam, le band embarque ensuite pour enchaîner avec Ua Uitumupan, Ekuen Pua (qu'il fera de nouveau en rappel) et Tshije Manito. Au passage, il ajoute Bad Timing, une toune de Blue Rodeo avec qui il a eu l'occasion de travailler l'été dernier. De Kashtin, on a pu entendre E Uassiuian et Tipatshimun (la chanson du diable).

Difficile de ne pas souligner le parcours difficile de Claude depuis l'énorme succès de Kashtin qui a fait connaître sa musique à travers le Canada et l'Europe. On a un peu l'impression d'avoir affaire à un survivant, chaque mot prend une signification importante. Son retour sur disque et sur scène mérite d'être souligné et encouragé.

Ce soir, Claude était accompagné de Michel Lefrançois à la direction musicale, aux guitares et aux voix, d'Éric Beaulé à la basse, de Dan Hughes à la batterie, de Benoit Bélair à la guitare et de Denis Samson aux claviers. Avec ce spectacle, Claude continue sa route et on l'attend donc le 1er octobre à Magog, le 2 octobre à Québec et le 23 octobre à Trois-Rivières.

En résumé, deux heures passées beaucoup trop vite, le coeur en vibre encore !
Claude McKenzie à la guitare acoustique
(et à l'inspiration)
Le réalisateur et directeur musical
Michel Lefrançois

Michel Parent