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Louphi |
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L'interprète, auteur et compositeur Louphi nous conviait ce soir à la Place
des Arts pour présenter son nouveau spectacle intitulé Chaman. Le décor
est moins élaboré que le spectacle précédent mais il faut dire que la petite
salle du Studio Théâtre limite tout de même les mouvements de l'artiste.
Nous avons tout de même droit à une représentation de la forêt, avec une
fenêtre au milieu, permettant des projections vidéo alliant la mer et le
ciel. Côté chansons, Louphi nous a offert plusieurs pièces de son premier album intitulé Prophète en son pays, dont les Conquistador, Arsenal, Mayday, Grande amor, Ghetto, Le fou, Chacun sur son trapèze, A quatre pieds a ma droite, J'voudrais devenir et Prière. Pour chacune de ses pièces, Louphi n'a que le piano de Jean-Philippe Bouffard pour l'appuyer, mais puisque sa voix possède sa propre musicalité, il arrive à aller chercher une palette de couleurs insoupçonnée. Il n'est pas rare de lui voir une larme au coin de l'oeil tellement les textes lui parlent et il travaille très fort à en rendre toute les émotions. Côté nouvelles chansons, il puise dans le répertoire d'Eddy Marnay (Disparada, La croix l'étoile et le croissant), Jacques Brel (Mathilde) et Jacques Blanchet (Tête heureuse). Comme c'est une marque de commerce chez lui, Louphi se sert très bien de la scène, du décor et de son instrument de percussion privilégié, un large tambour amérindien pour véhiculer ses messages et créer une ambiance qui porte à la réflexion. Ce cette façon, il se permet d'ouvrir le coeur du public pour s'y insérer habilement. On sort de son spectacle avec des images plein la tête. J'ai aussi appris ce soir que Louphi vient de signer une entente avec les productions artistiques W.O.A. International, devenant ainsi le premier canadien à bénéficier de l'appui de cette entreprise qui gère la carrière de plusieurs artistes internationaux, en Inde surtout mais aussi partout à travers le monde. Cette entente permettra à Louphi de faire une tournée de 20 villes à travers l'Inde, en plus de voir sa chanson Chacun sur son trapèze figurer sur la compilation Goa Chillout Zone Vol 1 qui sortira en décembre. De bonnes nouvelles venues récompenser le travail des dix dernières années. |
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Louphi était accompagné du pianiste Jean-Philippe Bouffard |
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Louphi au Monument National Jeudi le 6 octobre 2005 |
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L'auteur, compositeur et interprète Louis-Philippe Hébert (Louphi) s'est
fait connaître en tant que lauréat du Festival de Petite-Vallée (interprète), du Festival de St-Ambroise (interprète) ainsi qu'au Festival de la chanson de Granby (meilleure présence scénique). Il a présenté son spectacle sur plusieurs
scènes à travers le monde et porte maintenant son attention à conquérir
le public québécois et montréalais. Avec plusieurs jours passés en résidence au Théâtre du Vieux Terrebonne, il a doté son spectacle d'une mise en scène soignée, créative et onirique, utilisant des projections vidéos ainsi que des bandes sonores pour créer l'ambiance souhaitée. Sa façon d'habiter la scène est très théâtrale et il utilise un micro casque pour garder toute sa liberté de mouvement. Sa voix, ses sujets et la façon de les traiter donne à ses chansons une notion d'urgence qui me fait penser au Jacques Michel des années 70. Louphi a écrit la majorité des chansons en collaboration avec d'autres auteurs et compositeurs, d'Europe ou du Québec, ce qui donne à son matériel une universalité dans le genre et dans la forme. Toutes les pièces de son plus récent album, Prophète en mon pays, y sont passées, incluant Conquistador, Arsenal, Dérapage, Mayday, Grande Amor, etc, de même que quelques pièces de poètes contemporains comme Lomer (Richard Desjardins) et La Manikoutai (Gilles Vigneault). Entouré des musiciens Victor Guerriero (guitare), Marcio Leibovitch (guitares), Charles Allicy (batterie et percussions), Pierre Beaulieu (basse) et Caroline Giguère (voix, percussions), Louphi les fait participer à la mise en scène, ce qui donne au spectacle des allures de "comédie musicale". Il n'y a qu'un interprète mais qui donne plusieurs dimensions aux personnages des chansons. Les ambiances, projections et jeux de lumières rehaussent justement l'effet grandiose du spectacle. J'ai fortement apprécié ! A noter que Louphi sera de retour au Studio Hydro-Québec du Monument National vendredi le 7 et samedi le 8 octobre. Un vingt dollars bien investi. Pour en apprendre plus sur Louphi, visitez le www.louphi.com |
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Une très belle mise en scène, à la fois sobre et éclatée. |
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Lancement de disque Mercredi le 4 mai 2005 Louphi - Prophète en mon pays Après plusieurs années à trimballer ses chansons dans différents festivals et de multiples scènes à travers le monde, l'auteur compositeur et interprète Louis-Philippe Hébert a finalement décidé de graver un premier CD sous le nom de Louphi. L'album a été produit de façon indépendante sous l'étiquette des productions Conquistador et est distribué par LOCAL distribution. C'est avec intérêt que j'ai écouté le matériel présenté par cet ancien lauréat du Festival de Petite-Vallée (interprète), du Festival de St-Ambroise (interprète) ainsi que du Festival de la chanson de Granby (meilleure présence scénique). En partant, sa voix et le sens d'urgence qu'il donne à ses interprétations me fait penser au Jacques Michel du début des années 70. La comparaison s'arrête là, les musiques et les arrangements de facture pop-rock étant bien des années 2000, de même que les sujets des chansons qui gravitent autour de l'affirmation et de la quête intérieure. Louphi a écrit la majorité des chansons en collaboration avec d'autres auteurs et compositeurs, d'Europe ou du Québec, ce qui donne à son matériel une universalité dans le genre et dans la forme. Influencé par les Zazie, David Bowie et Diane Dufresne de ce monde, il donne une dimension théâtrale à ses interprétations comme en témoigne la pochette de son disque. Une première écoute fait ressortir les arrangements arabisants de Conquistador, la guitare plus solide d'Arsenal, le texte doux-amer de Dérapage, l'intéressant jeu de mots de Mayday (M'aider), le doux violon de Grande amor, le rock accrocheur d'On ne trouve pas ailleurs, l'approche positive prônée par Le fou, etc. En bref, Louphi semble avoir trouvé le juste milieu entre la créativité musicale et l'éclectisme des arrangements pour entourer et faire ressortir des textes intelligents et même parfois poétiques. Un album qui se laisse écouter sans longueur et qui possède des qualités évidentes. On lui souhaite de se faire entendre parmi la multitude de nouveaux albums qui sont lancés ces jours-ci. Il le mérite bien ! Il est possible d'en apprendre plus sur le travail de Louphi, ainsi que d'écouter des extraits de ses chansons en visitant son site Web officiel au www.louphi.com. |
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