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Lévêque et Emi Bond |
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Un beau lundi soir en perspective, Hugo Lévesque (dit L'évêque) se produit au Lion D'or en plateau double avec la jeune gaspésienne Emi Bond qui fait pas mal parler d'elle dernièrement. Je connais Hugo depuis presque son arrivée dans la métropole en 2005. Nouveau venu dans mon monde musical, il allait s'y faire une place de choix avec des textes aussi intéressants que ses musiques. De cette première fois au Petit Medley à son beau triomphe au concours Ma première Place des Arts, son matériel et ses présences sur scène se sont solidifiées, ses interprétations aussi. Ce soir je le retrouve en pleine possession de ses moyens, heureux comme un roi sur scène, il irradie de son énergie, de ses musiques, et que dire de sa pièce fétiche, sa marque de commerce en quelque sorte, Elle et le loup. La chanson lui donne l'occasion de donner vie à une histoire de séduction, un sujet vieux comme le monde, mais réinventé sous la plume d'Hugo qui se transpose en loup pour harponner sa proie qui ne demande qu'à se sentir appréciée. A la fin de sa prestation, Hugo nous indique que cette soirée est un peu la fin d'une étape, il a fait ses preuves, la prochaine sera celle de monter son projet de premier disque, de trouver l'équipe et l'appui financier qui mènera son matériel aux oreilles de tous les québécois. On le lui souhaite ardemment, un peu comme a réussi celle qui le suit sur scène, l'auteure compositrice Emi Bond. Avec un premier album paru en 2008, Emi a réussi le pari de faire jouer son matériel musical à la radio commerciale, un succès qui est de plus en plus difficile pour les artistes québécois. Deux extraits lui ont valu cet honneur jusqu'à maintenant, soit Kamikaze l'été dernier et Réveille cet automne, des chansons qui traitent d'états d'âme sur de belles musiques accrocheuses comme la majorité des pièces de son album éponyme. Pour accompagner L'évêque et Emi ce soir, on retrouvait André Lavergne aux guitares et Marc-André Landry à la contrebasse, alors que Vincent Carré était le batteur d'Hugo et Martin Adams celui d'Emi. Hugo a aussi obtenu la participation de trois choristes à l'occasion, soit Geneviève Gaudet, Alecka (Farhoud-Dionne) et Emi elle-même. Donc, c'était la première occasion pour moi de découvrir le matériel d'Emi Bond sur scène. Je connaissais bien quelques chansons et je fus rapidement conquis par son aisance avec le public qui lui était déjà conquis. Ses textes parlent d'états d'âme comme je disais plus haut, que ce soit les siens ou ceux de son entourage, ce qui donne l'occasion d'intéressantes présentations pour les mettre en contexte, certaines étant même offertes autour d'un petit feu de camp virtuel. Emi est passionnée de chansons, elle le démontre clairement et on lui souhaite de continuer sur cette belle lancée. En cette époque où de nombreux artistes établis semblent en manque d'inspiration, à preuve le nombre impressionnant d'albums de reprises qui a inondé le marché depuis quelques années, il est rassurant de côtoyer une relève de ce calibre. Merci à Hugo et Emi pour garder la flamme bien allumée ! |
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Les musiciens d'Hugo étaient André Lavergne (guitares), Vincent Carré (batterie) et Marc-André Landry (contrebasse) |
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Emi Bond, Alecka et Geneviève Gaudet |
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