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Pierre Létourneau |
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Mardi le 12 juin Au Lion D'Or
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En première partie donc, un personnage appelé Jehan, originaire de l'autre côté de l'Atlantique, qui est reconnu pour son interprétation du répertoire de Bernard Dimey, un auteur du 18ème arrondissement à Paris, décédé en 1981. Pendant sa prestation d'environ 35 minutes, il a puisé dans les univers de Dimey (bien sûr), Aznavour, Legrand, Caussimon, Ferré et Sylvie Royer. C'est agréable d'entendre le nom de Sylvie côtoyer les plus grands auteurs francophones. Et Jehan les rend tous très bien, il chante l'amour avec une voix chaleureuse et ronde, un moment fort agréable et à revivre au plus tôt. Après une petite pause, arrive celui qui a réussi son pari de remplir le Lion D'or après une absence de la scène de plusieurs années. Comme quoi ce métier vous colle à la peau pour la vie. Avec cette foule qui a bondé la salle, l'énergie était au rendez-vous et les gens applaudissaient dès les premières notes de chansons plus connues comme Les secrétaires de bureau, Maurice Richard, Tous les jours de la semaine (probablement son plus grand succès), des pièces issues d'un passé où les 45 tours de vinyle faisaient la loi et où Internet n'était même pas un rêve. Mais Pierre a aussi une vie dans les années 2000, son plus récent CD regorge de jolies ballades comme lui seul pouvait les faire, des refrains qui nous restent dans l'oreille et des paroles qui touchent l'ordinaire des gens. Nous avons entendu L'étrangère, Les couloirs du métro, Le vieux cochon, Doïna, et plusieurs autres. Bien entouré de trois musiciens dont le vétéran Michel Robidoux, l'essence musicale du spectacle émanait des 3 guitares acoustiques, parfois bien appuyées par le piano électrique. Pierre Létourneau sait encore très bien comment écrire des chansons qui plaisent à un large public tout en évitant les pièges du commercial à tout prix. Il était dans une classe à part dans les années 70, il l'est tout autant dans les années 2000. |
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