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Pascal Lejeune |
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Après l'avoir offert aux amateurs du Nouveau Brunswick, Pascal est venu
présenter son petit dernier en personne aux gens de Montréal. Depuis quelques
années, il séjourne assez régulièrement dans la métropole et il voulait
être sur place pour rencontrer ses amis, confrères, ainsi qu'un public
de plus en plus nombreux, charmé par sa poésie intelligente. De plus, l'album
a été enregistré lors d'un séjour ici au printemps 2009 et plusieurs musiciens
qui y ont contribué étaient sur place. Pour cet album, il a fait appel à Yves Desrosiers comme réalisateur, un artiste et musicien qui a déjà travaillé sur des projets de grande qualité avec Bïa, Lhasa, Fredric Gary Comeau et Jesczce Raz, pour ne nommer que ceux-là. A titre d'auteur compositeur, Yves a aussi produit quelques albums dont le magnifique Volodia en 2002. En mariant l'expérience de Desrosiers avec la plume et les mélodies de Pascal, on a obtenu un résultat qui sonne très très bien. On est accroché par des textes (et des jeux de mots) qui peuvent parfois nous rappeler Brassens, un auteur compositeur à qui il voue une grande admiration. On sent aussi une belle sensibilité dans des pièces comme Ta poésie de même que sur l'excellente En décembre qui ouvre l'album. Pour ce qui est de la pièce-titre, Adélaïde, il s'agit simplement d'une petite merveille qui accroche dès la première écoute. En utilisant subtilement (et savamment) des instruments comme le violon (Marie-Soleil Bélanger), le lap steel (Yves Desrosiers), le banjo (Yves Desrosiers), l'accordéon (Didier Dumoutier), la trompette (Benoît Paradis) et le dobro (Claude Fradette), ils sont arrivés à créer un univers poétique et coloré qui sied particulièrement bien au style de l'artiste. On compte 12 nouvelles chansons sur ce deuxième CD, toutes des créations paroles et musiques de Pascal Lejeune, à l'exception de La ballade du daltonien (texte de Julie Doucet) et Monsieur Pierre (co-écrite avec Jesse Mea). Voici donc un deuxième album qui concrétise toutes les promesses du premier et qui saura, je l'espère, faire son chemin auprès d'un public de plus en plus nombreux. |
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Le samedi 26 janvier 2008 En spectacle au Studio Théâtre de la PDA
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Au départ, la SACEF avait offert à une jeune femme originaire elle aussi du Nouveau Brunswick de faire la faire la première partie du spectacle. Tout au long de la semaine qui a précédé, les professionnels de Ma Première Place des Arts ont travaillé avec elle afin de peaufiner ses talents d'interprétation, de même que le choix de ses pièces. Au menu, sept chansons tirées du répertoire québécois (pour la plupart), dont la magnifique Astronaute de Damien Robitaille. De beaux choix pour Michelle Maltais qui en a profité pour nous faire découvrir son agréable teint de voix. Après une courte pause, c'est au tour de Pascal de monter sur scène. Avec au menu les chansons de son album Le commun des bordels, lancé en août 2007 en Acadie, et jeudi dernier à Montréal pour le Québec. Le public était nombreux et chaleureux, on y retrouvait même Edgar Bori (le furtif) qui a connu Pascal lors du Festival de Petite Vallée à l'été 2007. Le talent de compositeur et d'auteur de celui qui habite toujours Pointe Verte (au N.B.) n'est pas une surprise, mais je dois dire qu'il a réalisé une belle performance sur scène ce soir, présentant les pièces avec un brin d'humour et une belle dose de sensibilité, notamment sur la chanson Une seule nuit qu'il a composée pour son petit garçon. Au menu, évidemment les pièces de l'album, cette fois gratifiées d'une mise en contexte par l'auteur, ce qui nous permet de saisir certaines dimensions pas évidentes sur disque. Pascal fait son chemin depuis quelques années et il est présentement considéré comme l'un des créateurs les plus prometteurs de l'Acadie et la finesse de ses textes, comme la richesse de ses arrangements nous le prouve sans équivoque. J'ai beaucoup apprécié le mélange de clarinette et d'accordéon Sur scène (comme sur disque), Pascal est accompagné d'une bande de musiciens qui semble prendre plaisir à travailler ensemble. à la contrebasse, on retrouve Christian Boulay, aux percussions Denis Hachey, à la clarinette au banjo et à la guitare Pierre-André Thériault et, finalement, il y a le coloré Jesse Mea à l'accordéon et à l'égoïne... Vraiment, une bien belle soirée ! |
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Une vue d'ensemble avec les musiciens |
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