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Lara Brown |
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Il y a déjà cinq ans que la belle rouquine nous présentait son premier
album, faisant suite à des prestations fort appréciées lors de festivals
importants comme celui de Granby où elle s'était rendue en finale et lors
duquel elle avait reçu le prix du public. Depuis, elle a continué de remporter
des prix importants saluant la qualité de ses textes, de sa présence sur
scène, de ses interprétations, etc. Après de nombreux spectacles à Montréal
et en tournée, son style s'est peaufiné, tournant vers l'électro pop avec
des accents "vintage" fort agréables. Venait donc le moment de saisir ce nouveau matériel sur disque et, pour le faire, elle s'est entourée d'une équipe d'expérience comprenant les co-réalisateurs Eric West-Millette et Olaf Gundel, ainsi que plusieurs musiciens chevronnés dont les Francis Covan (violon), Cédric Dind-Lavoie (basse), Alexis Martin (batterie), Guido del Fabro (violon), Charles Imbeault (trompette) et plusieurs autres. Le résultat est étonnant, dans un style beaucoup plus "punché", Lara (maintenant Brown) prend possession de la scène comme jamais auparavant, elle bouge, danse et se déhanche, elle lance des clins d'oeil aux musiciens, savourant une complicité que est palpable et qui s'entend. On se doit de souligner la présence de Damien Robitaille en duo avec Lara sur la pièce Jamais dire jamais, une chanson d'amour un peu cynique et très savoureuse sur le thème universel de l'amour et des jeux de coulisses qui l'entourent. Sensuelle à souhait, cette chanson mérite amplement de faire une longue carrière dans vos oreilles. Quelques extraits ont déjà fait leur chemin de façon digitale, telle la sublime Zanzibar qui ouvre le bal sur l'album et qui l'avait précédé sur iTunes ainsi que dans les média sociaux. On retrouve aussi Coeur assassin et La pieuvre qui avaient fait partie d'un EP lancé l'année dernière, histoire de faire connaître la nouvelle direction artistique de la chanteuse. En tout, 11 chansons qui se terminent par Red-headed girl, une pièce à saveur soul dotée d'un beat accrocheur et qui se veut une sorte d'hymne à tous les roux de la planète. En résumé, un album qui bouge et qui a une âme bien représentative de son nouvel univers artistique. Un must ! |
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Accompagnée de ses musiciens et de l'excellente Josianne Paradis en première partie, Lara avait de nouveau convié ses fans au chaleureux Petit Medley pour une belle soirée de découvertes (ou de redécouvertes) en chansons. D'abord, Josianne est venue nous offrir une demi douzaine de ses chansons dont quelques unes que j'entendais pour la première fois alors que les autres étaient de son premier album paru il y a déjà deux ans. Toujours aussi amoureuse de son art, il s'en est fallu de peu pour que la grippe la tienne à l'écart de la scène ce soir. Complètement aphone en début de journée, c'est avec une voix plus éraillée qu'à l'habitude (mais combien charmante) qu'elle allait nous désarmer ce soir. Prenant la relève en fin de première partie, Lara et son band ont d'abord accompagné Josianne le temps de quelques pièces avant de s'avancer à l'avant scène et de puiser dans le répertoire de cette auteure compositrice qui avait fait ses premiers pas en chansons à l'ancien Café Sarajevo de la rue Clark. Accompagnée de Cédric Dind-Lavoie (contrebasse, basse, chant), William Côté (batterie), Guillaume St-Laurent (clavier et accordéon), ainsi que de Pierre-Emmanuel Poizat (guitare électrique, mélodica, clarinette, clarinette basse, percussions et chant). elle a complètement retravaillé les chansons de son premier album, les rendant plus punchées, plus appuyées, sans jamais perdre leur charme original. On a pu entendre des extraits de son nouvel album en préparation (certains sont aussi disponibles sur un EP autoproduit), soit Coeur assassin, La pieuvre, Bidonville et Café Sarajevo, ainsi que plusieurs classiques de son répertoire dont Le sacre du printemps et La fissure, ainsi que quelques reprises, notamment la pièce Whatever Lola wants (Peggy Lee, Damn Yankees). J'ai aussi beaucoup apprécié le duo vocal qu'elle a fait avec Cédric Dind-Lavoie sur la chanson Jamais dire jamais. Ce soir, Lara a donné un spectacle fort coloré devant une salle comble, comblée et attentive. Chez elle, l'amour de la chanson se porte haut et fort ! |
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Il y a quelques semaines à peine, Lara nous démontrait sa nouvelle direction
musicale en présentant un mini-album de 4 chansons, au titre évocateur
de Petit coeur assassin. Sans mettre de côté son attirance pour les musiques du monde, on peut
entendre l'évolution au niveau des arrangements qui se veulent ainsi plus
modernes, plus directs, plus percussifs en quelque sorte. La jeune auteure
compositrice ne cesse de soulever le public partout où elle passe: avec
sa présence sur scène, ses talents d'interprétation et sa voix colorée,
elle emmène l'auditeur dans sa bulle et on ne peut que se laisser toucher
par l'énergie qu'elle dégage. Pour présenter son nouveau matériel ainsi que les chansons de son premier album, Lara était accompagnée ce soir de son excellent band, formé de Pierre-Emmanuel Poizat (guitare, clarinette, clarinette basse, melodica), Guillaume St-Laurent (piano, accordéon), Cédric Dind-Lavoie (basse, contrebasse) et William Côté (batterie, percussions). Au menu, des chansons originales, mais aussi de chaleureuses interprétations de Tom Waits (Temptation), des soeurs McGarrigle (La complainte pour Ste-Catherine) et Clémence Desrochers (La vie d'factrie) ainsi que quelques classiques comme Mon amie la rose (popularisée par Françoise Hardy) et Whatever Lola wants, tirée de la comédie musicale Damn Yankees. Parmi les chansons du premier album, certaines ont pris du poids et du volume, comme La mouche, devenue plus "grasse" en termes musicaux, plus bluesée aussi pour en faire ressortir l'agacement et les nerfs qui sont mis à vif. J'aime vraiment beaucoup les quatre nouvelles chansons du mini-album, taillées sur mesure pour le talent de Lara et la richesse du band qui l'accompagne. Café Sarajevo fait référence au petit café du même nom où elle a fait ses débuts à titre d'interprète en chantant des textes serbo-croates même si elle ne parlait pas la langue, ce qui nous a justement donné la chanson Ciganka présente sur le premier album. On y trouve aussi Bidonville, La pieuvre et la pièce de résistance, Coeur assassin, autant d'autres moments forts que le public a grandement appréciés ce soir. Un petit mot pour terminer, la version de La complainte pour Ste-Catherine qu'elle nous a offerte en rappel valait le déplacement, un beau souvenir remis à l'ordre du jour. Merci Lara ! |
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Pierre-Emmanuel Poizat et Guillaume St-Laurent Cédric Dind-Lavoie et William Côté |
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Mercredi le 2 mai 2007 Spectacle Kabaret Montréal au Divan Orange Une présence bien sentie |
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C'était originalement au Va et vient qu'elle devait donner ce spectacle, cependant devant l'arrêt de la diffusion de spectacles à cet endroit, elle a du redoubler d'ardeur, non seulement à préparer le spectacle mais aussi à trouver un endroit pour le diffuser. Heureusement (pour elle et pour nous), elle a pu obtenir la salle du Divan Orange et c'est donc ce soir que l'on pouvait assister au spectacle complet issu de son premier CD, intitulé Kabaret Montréal. Touchant plusieurs styles apparentés aux musiques du monde, notamment grâce à l'accordéon de Luzio Altobelli, Lara n'en reste pas là et puise autant dans le répertoire français (Gainsbourg) que québécois (Clémence Desrochers). Il ne faut pas oublier pour autant les pièces originales de son premier album, dont elle reprenait 11 titres ce soir, de Radio Mosca à La mouche, du Vieil accordéon au Chat viré. Ajoutons quelques pièces en langues étrangères, comme Ciganka, El sur el norte et Ederlezie, et le compte y est pour un voyage sensoriel au travers des cultures de notre urbanité, Par ses chansons, sa gestuelle, son choix musical, sa voix riche de couleurs, Lara démontre bien ce que sera la musique des années 2000 au Québec et à travers le monde, un amalgame de sonorités où une chanson du terroir québécois pourra côtoyer des rythmes orientaux en un tout homogène et créatif. Une artiste qui gagne à être connue ! |
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Lundi le 11 septembre 2006 Lancement d'album au Lion D'Or Lara - Kabaret Montréal Une premier album pour la finaliste de Granby |
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En 2004, elle obtenait le choix du public lors du prestigieux Festival
de la chanson de Granby, tout en se rendant en finale dans la catégorie
interprète de l'événement. Il n'en fallait pas plus pour l'ancienne employée
du Café Sarajevo pour décider d'entrer à pieds joints dans le métier de
chanteuse. Elle travaille ensuite à obtenir du financement pour un premier projet intitulé Kabaret Montréal qui fait maintenant l'objet d'un album lancé lors d'un 5 à 7 au Lion D'Or à Montréal. En plus de créer ses propres chansons avec l'aide de Benoît Sari, elle y reprend de belle façon La vie d'factrie de Clémence Desrochers ainsi qu'une chanson traditionnelle de Bosnie. Leur musique est un amalgame de musiques du monde, notamment en provenance de l'Europe de l'est, de style traditionnel ou plus moderne, teintée d'in soupçon de jazz. Son style unique se démarque et nous permet d'apprécier la théâtralité de son matériel puisque sa formation de comédienne transparaît dans sa façon de le présenter. Un beau départ ! |
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