Sylvie Laflèche


Au Studio Théâtre de la Place des Arts
Vendredi le 16 février 2007
L'intensité est au rendez-vous

François Guy
Pour la deuxième série de spectacles dédiée aux artistes de la francophonie canadienne hors Québec, le directeur de la SACEF, François Guy, a invité la manitobaine Sylvie Laflèche en première partie du groupe La Raquette à Claquettes. C'est accompagnée du pianiste attitré du concours Ma première Place des Arts, Benoît Sarrazin, qu'elle se présente sur une scène dénudée où l'on ne retrouve que le magnifique piano à queue de Benoît. Elle se présente micro à la main et c'est parti pour une quarantaine de minutes où l'on découvrira l'univers de cette jeune femme originaire de Saint-Anne des Chênes.

Elle chante depuis aussi longtemps qu'elle se souvienne, a fait partie de plusieurs galas de la chanson francophone dans son coin de pays, tout en faisant partie des lauréats des dits galas. C'est justement lors du gala de la Chant-Ouest en 2006 qu'elle fut choisie comme récipiendaire du prix de la SACEF, ce qui lui a ouvert les portes du Studio Théâtre ce week-end.

Faisant partie de divers ensembles musicaux, dont un "Barbershop quartet" et le groupe francophone Rodeo Legend, c'est naturellement en version solo qu'elle s'est présentée ici ce soir, formation piano voix qui sied bien au matériel plutôt romantique qu'elle a choisi pour cette occasion. Plusieurs pièces tournent autour des relations amoureuses, un sujet qui n'a pas de fin, et qu'elle rend avec une belle intériorité.

A la fin de sa portion de spectacle, les gens en redemandaient puisqu'elle avait terminé sur des chansons particulièrement intenses et le public était sous le charme. Malheureusement c'était la fin du matériel préparé pour ce soir et il fallait laisser la place au groupe suivant. C'est ce que j'attends généralement d'un spectacle, que lorsque l'artiste a terminé, on en voudrait encore et on a l'impression que ce fut trop court. Vivement un retour chez nous pour la jeune femme au charmant accent de l'ouest.

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Le pianiste Benoît Sarrazin Énergique quand il le faut

Michel Parent