|
||
La RéVolt |
||
|
||
Mardi le 27 mars 2007 Lancement de l'album Les heures marchandent
|
||
Après s'être formé il y a quelques années autour de Michel A. (pour Arnold) Cyr, le groupe a pris part à de nombreux festivals, présentant sa propre alternative aux clichés musicaux actuels. Leur nom vient des notes de musique La et Ré, couplées à Volt pour le poète Voltaire. On peut donc faire le lien entre la musique et la poésie pour former cette "révolte". Un élément important du son du groupe provient de la flûte de Kim Bergeron qui se veut fort rythmée un peu à la façon des groupes des années 70 (Harmonium, Jethro Tull, etc). Sur le nouveau CD du groupe, on retrouve plusieurs excellentes pièces qui présentent bien de quoi le groupe est fait. L'album débute fort bien avec Chevalier Miguel, mettant de l'avant un texte bien fignolé sur un jeune homme qui découvre la société dans laquelle il doit vivre, décrit comme "le chevalier des générations oubliées": une musique fort accrocheuse, des arrangements sophistiqués et un texte qui fait mouche. Parmi les autres pièces je connaissais déjà Pantin du rock, plus up-beat, plus funky que la première. Il y a aussi Le smart, un rock jazzé fort intéressant et 100 pièges une critique sociale sur les pièges de notre vie. Je suis littéralement tombé sous le charme de la réponse de de l'acadien Gabriel à sa belle Évangéline (une chanson fort connue de Michel Conte). Intitulée La complainte de Gabriel, il est à souhaiter qu'elle arrive à traverser le temps tout comme l'a fait la pièce de Michel Conte. Avec ce genre de créativité, vivement la révolte ! |
||
Une petite passe de rock and roll bien sentie |
||
|