Anik Jean
Anik Jean au Cabaret du musée
La rockeuse s'en est donné à coeur joie
Au premier abord, ce qui surprend dans la salle alors qu'on attend la prestation
de la jolie gaspésienne, c'est que son public est formé de toutes les tranches
d'âge. On y retrouve en majorité des jeunes dans la vingtaine, mais aussi
beaucoup de gens de mon âge (leurs parents), de très jeunes enfants et
aussi des personnes plus âgées. Un public qui, comme l'a mentionné Anik,
est venu pour la voir elle (en parlant de la première partie des Stones)
et c'est ce qui la rend le plus nerveuse. Elle promet de donner son maximum pour que le show soit mémorable pour eux. C'est ce qu'elle a fait en interprétant avec beaucoup d'énergie les pièces de son premier album intitulé Trashy Saloon et qui a été réalisé avec l'aide de nuls autre que Jean Leloup. Justement elle a emprunté quelques pièces du répertoire de son mentor parce qu'un seul album ce n'est pas beaucoup pour remplir un premier spectacle. Le deuxième élément qui frappe c'est comment elle est à l'aise dans le répertoire du "Wolf" comme s'il avait été composé pour elle.
Ses propres chansons sont autant de bijoux, un élément que j'avais mentionné lors du lancement de son disque sur lequel chaque pièce vaut son pesant d'or et qui ne contient aucun temps mort. Pas pour rien que j'en ai fait mon album de l'année 2005.
Ce soir, outre Leloup, elle nous a fait quelques autres covers que je n'ai pas tous retenus mais il y en avait un de David Bowie, à l'écoute de qui elle avait décidé de faire de la musique. Entouré d'excellents musiciens, Anik a aussi joué de la guitare (acoustique et électrique), du clavier électrique et de la batterie. Sur plusieurs pièces, deux batteries se faisaient entendre ce qui n'est quand même pas fréquent même dans le rock and roll.
Somme toute, une soirée magnifique, beaucoup d'énergie et de charisme pour une jeune femme qui a toute une carrière devant elle.
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Mercredi le 31 août 2005Lancement de disque au Club Soda
Anik Jean - Le trashy saloon
La soirée se passe au Club Soda pour le lancement de l'album très attendu de la rockeuse Anik Jean. Établie à Los Angeles pendant quelques années, la jeune femme originaire de la Gaspésie est rentrée au bercail et a travaillé avec son grand ami Jean Leclerc (ex-Leloup) sur cet album qui ébranle dès la première écoute.
Du rock sérieux, quelques ballades folk, un brin country, des textes intéressants, la fille a une dégaine pas possible. On la sent déterminée, le regard pétillant elle fonce et fait sa place. Même si on sent l'impact de Leloup, notamment avec la reprise de Je suis parti (son premier extrait) qui faisait partie de l'album La vallée des réputations, le style est loin d'être du réchauffé, c'est du Anik Jean.
Côté réalisation de l'album, elle s'est entourée des Rick Haworth (Michel Rivard, etc), Dan Georgesco (Too many cooks), Stéphane Gaudreault et Alec McElcheran. Le résultat est impeccable, solide et rafraîchissant. Une rockeuse qui s'assume et qui a la gueule de l'emploi. Chaudement recommandé, un gros coup de coeur !
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