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Gaële |
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Pour ce deuxième album en un peu moins de trois ans, Gaële nous offre une vraie petite boule de dynamite et de bonheur en concentré. Ce nouvel album, intitulé Diamant de papier, nous annonce un printemps chaud et haut en couleurs avec 11 chansons issues du répertoire original de Gaële et une magnifique interprétation de la pièce La folie en quatre de Daniel Bélanger. Gaële a presque tout fait sur cet album et plusieurs de ses fans on pu visionner les 6 capsules vidéo qui relatent son périple de 10 ans au Québec pour en arriver à la production de ce deuxième CD. Ainsi donc, elle a co-réalisé l'album avec Cristobal Tapia de Veer (Jorane, One-ton, Bran Van 3000, etc.) et a collaboré avec François Richard (Damien Robitaille, Catherine Major) et Sylvain Delisle (Edgar Bori, Bernard Adamus) pour les arrangements. Ce soir Chez Mado, endroit fort connu du village, elle a convié médias, amis et supporteurs pour une performance fort énergique en compagnie de ses musiciens, incluant un quatuor de cuivres sous la direction de Jipé Dalpé, responsable des arrangements pour ces instruments sur l'album. Je laisse parler son agent de presse: "Diamant de papier est un album rafraîchissant où la bonne humeur contagieuse nous entraîne sur les routes d'un voyage humain exempt de vague à l'âme. La joie de vivre, l'espoir et le sourire en sont les leitmotivs. Avec une poésie envoûtante et une musique chaleureuse, Gaële raconte ses origines, l'acceptation de soi, les combats, les questions, la crise, les rires, l'amour, la vie et ses cycles. La dualité qui caractérise Gaële est plus que jamais à l'avant-plan de son art. Originaire de Haute-Savoie en France et maintenant établie au Québec, la chanteuse met en valeur cette cohabitation culturelle qui séduit dès les premières notes. Les pièces Ville intérieure et L'accent d'icitte rendent hommage à ce craquant déséquilibre. L'une raconte sa terre natale « Au creux de la montagne, enfoui dans le brouillard, caché dans ma mémoire, y'a une ville sans âge » l'autre, avec la complicité de Richard Desjardins, montre l'amour qu'elle porte à sa terre d'accueil « Même si vos mots j'les pigeais pas pantoute, gens du pays j'ai su qu'on s'aimerait jusqu'au bout de la route ». Au fil des années elle a tissé en elle une femme kif-kif guidée par l'instinct et la prise de risque, où la différence n'est plus une tare mais une force : « J'ai un accent moitié-moitié voguant entre 2 continents. De l'un, je garde mes 20 ans...dans l'autre, un tout p'tit bout de destinée ». Avec Diamant de papier, Gaële se révèle comme une femme authentique et assumée, une auteure-compositrice en pleine possession de ses moyens, une interprète complètement libre et une musicienne accomplie. Cette artiste singulière à la personnalité riche, contrastée et lumineuse confirme une fois encore qu'elle est tout à la fois « excentrique, romantique, nostalgique, exotique, sympathique, lunatique, authentique, psychédélique, pudique ou érotique. On a toutes un ic et ça nous rend uniques! », chante-t-elle dans Femme en ic (premier extrait radio)." Je vous reviendrai d'ici peu avec mes impressions de l'album dans la section à cette fin. En attendant, profitez-en pour visiter le site, www.gaele.net. |
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Ainsi donc, Gaële passe en première partie, elle apparaît sur scène avec son fidèle accordéon (qu'elle utilisera en deux ou trois occasions) puis va s'installer à son piano électrique d'où elle mettra nos émotions en boule. Je pense à la magnifique (mais très triste) Sarah qui nous présente une amie musicienne, disparue trop tôt dans la fleur de l'âge, ou Les croix blanches qui font référence aux cimetières des alliés en Normandie. Entre la folie de Cockpit et le côté nombriliste de l'Idéal tango, Gaële touche aussi l'univers de la famille (Âme soeur, La maison vide), la sienne lui manquant beaucoup puisqu'elle habite toujours de l'autre côté de la grande mare. Accompagnée de son fidèle guitariste Jipé Dalpé, qui joue aussi de la trompette, elle jouait ce soir avec deux nouveaux musiciens, le batteur Rémi Leclerc et le claviériste Jean-François de Bellefeuille. Si je me fie aux réactions de la foule, Gaële s'est attirée de nouveaux fans ce soir, ce qu'elle fait petit à petit depuis 3 ou 4 ans. Une artiste à fleur de peau qu'il fait bon revoir encore et encore. |
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Lancement d'album au Lion D'or Mercredi le 19 sept 2007
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Après avoir travaillé avec Edgar Bori et donné de nombreux spectacles dans les différents endroits du Québec qui se prêtent à la chanson (dont le Petit Medley à Montréal), elle nous présente finalement un premier album de pièces originales intitulé Cockpit. L'album comprend 11 chansons qui permettent à Gaële de démontrer à la fois ses talents de compositrice, d'interprète et de performeuse. Que ce soit dans les chansons tendres, intenses ou presqu'intimistes comme Sarah, Les croix blanches, La maison vide, Sur ma peau, ou dans des grandes envolées comme la pièce titre Cockpit ou Casino, Gaële démontre sa grande capacité d'adaptation et vient autant nous chercher les larmes que les rires. Sur scène ce soir, historie de nous mettre l'eau à la bouche, elle nous a interprété avec grand brio certaines des plus belles pièces de l'album entourée des musiciens Jipé Dalpé (guitare), Simon Blouin (batterie) et François Richard (claviers). Elle même s'est installée à son piano pour plusieurs des chansons, recevant aussi la visite de Mara Tremblay au violon pour la pièce Sarah. En résumé donc, une soirée sous le sceau d'une grande artiste qui mérite que le grand public s'attarde au matériel de qualité qu'elle a à offrir. Il pourra ainsi découvrir le charisme de cette artiste qui sait nous éclairer de ses soleils intérieurs ! |
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Avec ses musiciens |
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Pour plus d'infos: www.myspace.com/infogaele |
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