Durant une dizaine de jours, du 29 juillet au 7 août, Montréal vibre au
son des Francofolies 2004. QuebecPop sera sur place pour vous inviter à
découvrir l'immense talent musical québécois. |
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Jeudi le 29 juillet 2004 |
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Miranie Morissette
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La jeune et jolie Miranie Morissette a eu l'honneur d'offrir le premier
spectacle de ces Francofolies 2004. Inconnue de la majeure partie de la
foule (moi inclus), elle en a surpris plusieurs par la maturité de sa performance,
son aisance sur scène, la profondeur de son répertoire et sa fort jolie
voix.
Elle a fait partie de l'aventure Secondaire en spectacle dès l'âge de 15 ans et a profité des cinq dernières années pour prendre
beaucoup de métier, ce qui est un peu surprenant pour une jeune femme de
20 ans seulement.
Parmi ses propres compositions, on note Sans compromis qui tourne déjà sur quelques stations de radio à travers la province.
Elle nous a aussi interprété un superbe blues de Johnny Hallyday ainsi
qu'un bon vieux rock de Pagliaro.
Dans le cadre du Festiblues de Montréal, Miranie sera de la soirée Blues de femmes le 21 août prochain à la maison de la culture Ahuntsic.
Un jeune talent à suivre ! |
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Yves Desrosiers
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Yves Desrosiers, de son côté, présentait ce qui pourrait être la dernière
version LIVE de son spectacle en l'honneur du poète russe Vissotsky. Pas
évident de donner ce genre de prestation relativement intimiste dans le
cadre d'un concert en plein air.
Le public s'était donné rendez-vous en grand nombre et force est d'admettre que l'oeuvre de Desrosiers / Vissotsky a su toucher le coeur de nombreux québécois. Par moments , on aurait entendu une mouche voler tellement les gens écoutaient avec leur coeur.
C'est tout à l'honneur de ce grand musicien / réalisateur que d'avoir réussi
à saisir l'essence du poète russe et d'avoir su le transmettre à un public
qui, en général, ne connaissait rien de ce grand oublié de la Russie des
années 60. |
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Vendredi le 30 juillet 2004 |
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Baptiste
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L'auteur compositeur interprète Baptiste lançait cette deuxième journée
des Francofolies. Avec sa bonhomie habituelle, le lauréat de Ma Première
Place des Arts 2002 nous a offert ses chansons à la fois poétiques et réalistes
comme Pédale qui traite d'un jeune homme qui a choisi le suicide pour se
remettre du rejet de sa condition d'homosexuel par sa famille.
Pas toujours rose comme sujet mais traité avec justesse et intensité. |
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Amélie Veille
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Baptiste était suivi d'Amélie Veille sur la scène Ford. Drôle d'adon puisque
ce dernier avait participé à la final de Ma Première Place des Arts 2002
avec Amélie et l'avait battue au fil d'arrivée.
Cette dernière tire bien son épingle du jeu depuis quelques années, ayant
lancé un premier album de chansons originales l'automne dernier.
Sur scène, Amélie se veut porteuse d'amour et d'humour, elle parle d'amour
et de tendresse mais sait aussi s'allumer et nous lancer une bonne chanson
bien rythmée à l'occasion.
Notons qu'elle est maintenant accompagnée des musiciens Toyo (guitare)
et Éric Maheu (basse). Toyo s'est fait connaître en accompagnant les Claude
Dubois et John McGale, alors qu'Éric Maheu fait aussi partie du groupe
La Chicane. |
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Daniel Grenier et les guerriers de la lumière
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En troisième lieu, avant que le ciel (la pluie) ne nous tombe sur la tête,
Daniel Grenier et ses guerriers de la lumière ont offert une prestation
solide sur la scène du monde Trad.
Accompagné de Mara Tremblay à la basse, Daniel nous a offert le matériel
de son album paru récemment, album qui fait le lien entre le rock bien
ficelé un un country un peu plus débridé.
Anciennement du groupe humoristique Les Chick'n Swell, Daniel en a surpris plus d'une avec cet album qui lui a valu de bonne critiques. |
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A la basse (elle joue vraiment de tout), nulle autre que Mara Tremblay |
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Samedi le 31 juillet |
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Steeve Thomas
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Originaire du Québec, Steeve s'est exilé en Colombie Britannique il y a
plusieurs années. Il en a profité pour faire entendre sa guitare dans les
différentes boites de la région avec son groupe Blue-Juice. De retour au
Québec l'année dernière pour faire le concours de Granby, il a remporté
la palme dans la catégorie auteur, compositeur et interprète. Il a fait
partie de la tournée des lauréats de Granby l'hiver dernier et j'avais
eu l'occasion de le voir en compagnie de Dumas, Sénaya et du Kitchose Band.
Sa musique puise dans le rock et le folk mais présente le tout entouré
de fortes guitares, la sienne et celle de Sylvain Rivard, emprunté au groupe
Perséphone. On note aussi la présence de François Lebarbé, le premier batteur
officiel du groupe Aut'Chose dans les années 70. Les textes de Steeve sont
bruts et directs, un peu dans la veine d'un Daniel Boucher ou d'un Plume
Latraverse, mais restons-en là puisque la façon de les présenter musicalement,
est beaucoup plus lourde que ces deux derniers. Bien que j'étais familier
avec la musique de Steeve, je dois dire que cette prestation m'a agréablement
surpris par la puissance de son jeu. Ce sera à suivre puisqu'un album est
présentement en préparation. |
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Robert Lavoie et le Cat Scat Band
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Changement de décor et de contexte, la scène Ford Focus recevait Robert
Lavoie pour faire danser la foule au son du Cat Scat Band. Plus de 15 musiciens
sur scène ainsi que deux jolies danseuses / choristes, de quoi mettre le
party dans la foule malgré la pluie abondante qui s'est faite sentir pendant
près de la moitié du spectacle.
Il y a un nouvel essor de la musique swing big band, ce que j'ai pu constater en regardant plusieurs jeunes d'à peine vingt ans qui dansaient et trippaient sur la musique du band. Ils nous ont offert des classiques du genre, traduits en français pour la plupart ainsi que de nouvelles compositions de leur cru.
Sans être un adepte de ce style musical qui pour moi s'apparente surtout
à ce que mes parents écoutaient, je dois avouer que le résultat est intéressant,
l'apport des 15 musiciens donne un son riche et puissant et la personnalité
de Robert et de son contrebassiste nous donnent vraiment envie de se mettre
sur le party. Bien joué ! |
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Thomas Hellman |
Tiré du texte de présentation des Francofolies:
"Thomas Hellman a vu son 1er album, Stories From Oscar’s Old Café,
acclamé par la critique tant francophone qu’anglophone dès sa parution
en avril 2002. Et depuis, il voyage en Europe, en Chine, un peu partout
avec ses chansons de marins et de cruelles jeunes filles. Tendance cabaret
rock, l’univers Hellman allie la musique traditionnelle celtique, aux rythmes
tziganes et au jazz." |
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Papillon
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Stéphane Papillon était encore une fois dans son élément sur une scène
des Francofolies. Bête de scène devant l'éternel, il a présenté le matériel
de son premier album en solo tout en réservant quelques surprises à la
foule comme lorsqu'il a laissé la scène à sa jolie choriste qui nous a
entraînés dans un rock à la Marjo (alors avec Corbeau) avec Cash-Moé.
Papillon serait à nous concocter un deuxième album, je ne sais pas si certaines
tounes de ces opus à venir nous ont été jouées ce soir, mais disons simplement
que le public en a eu pour son argent et qu'il en redemandait encore. Un
showman comme on n'en voit pas beaucoup. |
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Manou Gallo
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Tiré du texte de présentation des Francofolies:
"Née dans une petite ville de la Côte d’Ivoire, Manou Gallo parcourt
le monde puis s’installe en Belgique. Après son passage au sein du groupe
Woya, célèbre en Afrique de l’Ouest dans les années 80, elle devient la
bassiste de Zap Mama, avec lequel, durant plusieurs années, elle est de
toutes les tournées. Puis, elle fonde Le Djiboi, son propre groupe, écrit
ses textes, mêlant français, anglais et langue dida sur une musique innée,
enracinée, témoin de ses diverses expériences musicales." |
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Suroît
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Ils sont ultra-sympathiques, jouent une musique folklorique évolutive et
fortement accrocheuse, ils sont Suroît, un groupe québécois originaire
des Îles de la Madeleine et qui nous font honneur à travers le monde. La
virtuosité de Félix Leblanc au violon et l'apport du multi instrumentiste
Luc Bourgeois donnent au style de Suroît ce petit quelque chose qui rend
leur musique plus moderne et facile d'accès.
Fort en demande, le groupe prend la route pour participer au Festival l'InterCeltique
de Lorient en Bretagne (France) les 3 et 5 août prochains et sera aussi
aux festivités musicales entourant le 400e anniversaire de l'Acadie lors
du méga spectacle de clôture le 15 août à Halifax qui sera télédiffusé
à l'antenne de Radio-Canada.
Soulignons que Suroît donnera un spectacle sur
la Place du Bolchoï à Moscou le 4 septembre, le 15 octobre à Clichy-sous-Bois,
le 16 octobre à Sevran au Festival Musiques du Monde, le 18 octobre à Brest
(Bretagne), le 19 octobre à Nantes, le 23 octobre à Belle-Île-en-mer et le 25
octobre à Troyes dans le cadre du Festival Les Nuits de Champagne. |
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Dimanche le 1 août 2004 |
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Stéphane Côté
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L'excellent Simon Proulx à la guitare |
Cela fait maintenant plus de deux ans que je parle de l'excellent matériel
que nous offre Stéphane Côté, originaire de la région de Québec. Régulièrement
invité au Festival de Pully (Suisse), il y obtient toujours un succès monstre.
Cette fois-ci, c'est le public des Francofolies qui a été conquis par les
textes poétiques de l'artiste.
Stéphane, c'est un ménestrel des temps modernes. Chaque chanson est comme une petite fable mise en musique avec un charme et une musicalité drôlement attachante.
A le voir sur scène ce soir, surtout quand il a laissé tomber sa guitare,
il m'a soudainement fait penser à Gilles Vigneault. Une belle présence,
de grands gestes, des textes poétiques et une bouille ultra sympathique.
Que voilà une belle relève ! |
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Claude McKenzie
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L'autre moitié de l'ex duo Kashtin fait un retour après plus de sept ans
loin des projecteurs. Des années difficiles où il a eu à faire face à de
nombreux problèmes personnels.
Son tout dernier album, Pishimuss, lui a valu de belles critiques puisque
le talent pour composer des ballades est toujours là. On sent aussi la
maturité acquise suite à ces années qui, à n'en pas douter, on su ajouter
du caractère à cet homme qui représente bien son peuple.
Ses mélodies sentent bon le terroir et on a l'impression de retrouver tout
l'intérêt qu'avait suscité Kashtin au début des années 90.
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Majoly
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Tiré du texte de présentation des Francofolies:
"La chanteuse et guitariste Majoly œuvre avec brio depuis nombre d’années
dans le domaine de la musique de film. Elle a d’ailleurs mérité, en 2003,
un Ours d’argent au Festival du film de Berlin ainsi qu’un Bayard d’Or
à Namur pour la musique du film Mme Brouette. Avec son premier album, Les
deux pieds sur terre, paru en octobre 2003, elle impressionne par sa facilité
à créer une ambiance de familiarité. On croirait la connaître depuis toujours."
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Kitchose Band
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Tiré du texte de présentation des Francofolies:
"Primée aux concours Opus 1999, au Conga 2001, de même qu’au Festival
international de la chanson de Granby, l’an dernier, la jeune formation
avait fait sensation, il y a deux ans, ici-même sur le site des Francos.
Les festivaliers seront donc heureux de retrouver les quatre joyeux compères
du Kitchose Band, cette fois avec des pièces à saveur manouche-swing-acoustique.
Absolument irrrrrésistible !." |
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Le Karlof Orchestra
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Tiré du texte de présentation des Francofolies:
"Un personnage, un vrai ! Karlof Galovsky a joué de la guitare aux
coins des rues en Californie, a dormi sous les ponts, mais a surtout développé
un regard cynique, avec le sourire en coin, pour tout ce qui touche les
gens, dont ceux de l’industrie du spectacle. Adepte de la rime joyeusement
baveuse, le poète maudit propose le funk-rock de l’album Fuzzy Trash Pop.
Attention : il y a des couteaux dans ses clins d’œil." |
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Lundi le 2 août 2004 |
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Lancement du nouvel album de Maryse Letarte
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La belle et talentueuse Maryse lançait ce soir, dans le cadre des Francofolies
de Montréal, son deuxième album officiel en carrière. On se souvient qu'elle
avait aussi lancé un album sous le nom de Rita-Rita au milieu des années
90.
Très en forme malgré les semaines de fous occasionnés par les derniers
préparatifs de l'album, elle nous a offert 5 ou 6 chansons tirées de l'album.
Toujours aussi indépendante et créative, elle a inventé et peaufiné le
style "Maryse Letarte", un style qui ne ressemble à aucun autre
et qui est bien à elle.
Je reviendrai sur les détails de l'album d'ici quelques jours, histoire
de l'écouter plusieurs fois pour en parler les oreilles bien pleines.
Félicitations Maryse pour ce beau bébé tout neuf, tes fans t'en remercient...
et ceux qui ne te connaissent pas encore t'en remercieront eux aussi quand
ils l'auront entendu. |
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Les lauréats de Ma Première Place des Arts 2004
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Les gagnants de la dixième édition du concours Ma Première Place des Arts
s'étaient donnés rendez-vous sur la scène Le Lait pour amorcer cette cinquième
soirée des Francofolies. Commençant par Marc-André Fortin, gagnant du prix
de la chanson à chanter, suivi de Tommy Boivin, créateur de la chanson
primée, de Joëlle Miller, gagnante catégorie interprète et finalement de
David Marin, gagnant catégorie auteur, compositeur et interprète, nous
avons eu droit à une explosion de jeune talent qui, on l'espère verront
le chemin s'ouvrir devant eux pour revenir lors des prochaines éditions.
Tiré du texte de présentation des Francofolies:
"Organisé par la SACEF (Société pour l’avancement de la chanson d’expression
française), le concours Ma première Place des Arts en est à sa dixième
édition et constitue un tremplin de choix pour les jeunes artistes. On
se souviendra qu’Ima, Lynda Thalie et Baptiste y ont été couronnés." |
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Tommy Boivin |
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Joëlle Miller |
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David Marin |
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Yves Marchand
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Tiré du texte de présentation des Francofolies:
"Ancien membre de Zébulon, formation avec laquelle il a évolué pendant
cinq ans, le claviériste et chanteur Yves Marchand viendra nous présenter
les chansons de Belvédère, un premier album solo remarquable paru en avril
2004. Pour l’occasion, il s’est adjoint en studio les services de Jimmy
Bourgoing, batteur des Colocs première mouture, et du guitariste Sylvain
Quesnel. Marchand y partage tout en douceur ses impressions et inspirations
du moment, ses questionnements et son expérience de vie au quotidien." |
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Prototypes
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Je voulais voir et entendre de moi-même ce jeune groupe formé autour de
la chanteuse Isabelle Le Doussal et qui incite à réfléchir avec la chanson
"Danse sur la merde... qui passe à la radio". Une réflexion qui
indique qu'il existe peu de débouchés pour la nouvelle musique autant en
Europe qu'ici au Québec.
Isabelle donne une belle et énergique prestation, la foule, assez jeune
en majorité, a bien apprécié ses textes directs et lancés avec moult déhanchements.
Rafraîchissant !
Tiré du texte de présentation des Francofolies:
"Selon plusieurs, le groupe français de l’année ! Prototypes réunit
Stéphane Bodin et François Marché, tous deux anciennement de la formation
électro-pop Bosco, et la chanteuse Isabelle Le Doussal. Avec des titres
comme l’incontournable Je danse sur la merde, le groupe chante des textes
aigres-doux, souvent caustiques, toujours grinçants sur un fond d’électro-clash
où les grosses guitares cohabitent avec des grooves et mènent tout droit
à la piste de danse." |
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Vincent Vallières
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Malheureusement je n'ai pu assister qu'aux premiers instants du spectacle
de Vincent (raisons familiales obligent) mais j'ai tout de même pu constater
la densité de la foule et l'intérêt qu'elle portait au jeune chanteur de
Fleurimont (Sherbrooke).
Son plus récent album, le troisième en carrière, lui a valu un succès critique,
populaire et d'estime, ce qui n'est pas peu dire. Nul doute que cette présence
sur la scène principale des Francofolies lui vaudra de nombreux fans pour
les années à venir. Pour avoir assisté à son spectacle complet plus tôt
ce printemps, je suis convaincu que la richesse de ses textes et la force
de ses musiques, alliés à un pacing du tonnerre, font de lui l'un des artistes
importants de sa génération.
Tiré du texte de présentation des Francofolies:
"Chanteur et guitariste plein d’entrain, Vincent Vallières en a fait
du chemin depuis sa participation à Cégeps en spectacle en 1996. Il a sillonné
le circuit des scènes québécoises en plus d’enregistrer trois albums. Pour
son plus récent, Chacun dans son espace, il a reçu la pièce-titre en cadeau
de la part d’Éric Goulet, leader des Chiens. La chanson Le temps passe
a par ailleurs fait belle figure sur les palmarès radio. Du rock bien construit,
énergique, accessible. Un artiste qui monte." |
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Mardi le 3 août 2004 |
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Pépé et sa guitare
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Il est seul sur scène et frappe comme une tonne de briques. Il manie sa
guitare comme si elle était une extension de ses mains. Je connais Pépé
(alias Philippe Proulx) depuis sa participation à la tournée Trois fois
le printemps en 2003. Depuis, il a remporté le Festival en Chanson de Petite
Vallée (2003) et a participé au Grand Huit (édition 2003-2004).
Toujours aussi direct (et un peu fleur bleue parfois) dans son approche,
il est très efficace et ses textes font mouche à tout coup. Son public
était là aujourd'hui et connaissait la majorité de ses chansons par coeur.
Comme c'est son habitude, Pépé a été à leur écoute et leur a joué plusieurs
des chansons "culte" qui lui ont été demandées. C'est là l'avantage
de se produire seul à la guitare, le pacing peut facilement être ajusté.
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Mathieu Gaudet
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Julie Dassylva et Catherine Brodeur |
Pour plusieurs, il a été découvert avec l'émission de télé-réalité Loft
Story l'automne dernier. Pour les gens qui le connaissent, son cheminement
musical dure depuis plusieurs années. Disons que la popularité du Loft
et le soutien de Delphine Music lui auront simplement permis de sortir
de l'ombre plus rapidement que prévu.
Sur scène avec 5 musiciens et deux jolies choristes, il se fait plus rock que sur son album, c'est assez habituel pour un show live mais l'apport de ce support musical de premier plan n'est pas étranger à l'énergie qui se dégage de sa prestation.
Sa chanson "Les murs ont des yeux" sait encore faire de ravages...
simple mais tellement accrocheuse ! |
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Les Ogres de Barback
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Quatre visages, une même famille (les Burguière), ce sont les Ogres de
Barback, tribu de saltimbanques venus d'outre-mer pour faire bouger le
jeune québécois (ou le jeune caché dans un québécois d'âge mûr). Sur scène,
c'est un feu vibrant et musical, un mélange éclectique de musique moderne,
folk, du monde et tzigane. Ils virevoltent entre les instruments, chacun
en joue 3 ou 4 différents, j'en ai compté au minimum 13 différents sur
scène.
Je ne les avais pas entendus avant aujourd'hui et, comme le reste de la
foule (fort nombreuse), j'ai été ébahi par les compositions et la versatilité
du groupe. En plus, pas moyen de rester en place. Même les textes les plus
simple prennent une profondeur insoupçonnée comme celle où ils nomment
différentes catégories de gens, de races, de religions, de nations et à
qui ils disent seulement "Salut à toi". Un hymne sur la tolérance
et l'acceptation de la différence qu'ils ont repris du groupe Bérurier
Noir.
Éblouissant ! |
Texte de présentation sur leur site Internet:
"Ils se ressemblent comme deux gouttes d'eau. Quatre musiciens issus
d'une même famille qui manipulent, sur scène, pas moins d'une douzaine
d'instruments .On les imagine baroudeurs au long cours, tziganes aux doigts
usés par les guitares ou saltimbanques des mille routes. Parce que la voix
du chanteur se veut rocailleuse et leur histoires populaires, on se dit
que les Ogres de Barback viennent d'un pays voisin. Pourtant, s'ils revendiquent
effectivement une liaison amoureuse avec l'Est, leur immense reconnaissance
s'adresse surtout aux aïeuls du type Mano Negra, Renaud ou Pierre Perret
(participation a son dernier album).Ils ont d'ailleurs été invités à se
produire en première partie d'Higelin, Les Têtes Raides, La Tordue, Zebda
ou encore Philipe Val à l'Olympia. Ambiance chanson, tzigane ou musette…Ces
jeunes artistes plein d'avenir créent des mélodies grisantes soutenues
par des textes poétiques au réalisme épris d'humour. " |
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Mercredi le 4 août 2004 |
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Catherine Major reçoit le prix du Maire de Montréal
La représentante du maire, Alain Simard, Catherine Major et Laurent Saulnier |
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Communiqué
La Fondation du maire de Montréal pour la jeunesse (FMMJ) et les FrancoFolies de Montréal ont jumelé leurs efforts pour mettre sur pied un nouveau concours visant à encourager la relève montréalaise. La première lauréate, Catherine Major, a retenu l’attention des programmateurs des FrancoFolies ainsi que des membres du comité de la FMMJ avec son premier disque Par-dessus bord, paru en février dernier.
Cette collaboration entre la FMMJ et les FrancoFolies permettra chaque année à un jeune boursier de la Fondation de se produire sur une scène extérieure lors des FrancoFolies. « Ce nouveau partenariat est une façon, pour la Fondation, d’offrir un lieu de diffusion aux jeunes artistes que nous appuyons financièrement et de les aider à se faire connaître », a expliqué Liette Lamonde, directrice générale de la Fondation. Les FrancoFolies, contribuent depuis leurs débuts au développement d’une relève musicale au Québec.
En plus de ce partenariat, L’Équipe Spectra renouvelle son engagement face à la Fondation par un don de 25 000 $ dans le cadre de la campagne de financement 2004-2009. «Il nous fera plaisir de remettre annuellement la Bourse Spectra à un boursier de la FMMJ» a souligné Alain Simard, président-directeur général de L’Équipe Spectra.
La Fondation du maire de Montréal pour la jeunesse est un organisme sans but lucratif qui s’adresse aux jeunes Montréalais et Montréalaises désirant créer leur propre entreprise ou réaliser leur projet culturel. Depuis 1996, la Fondation du maire a versé 2 286 375 dollars à des jeunes de 18 à 35 ans. Ces bourses ont permis la mise sur pied de 418 projets entrepreneuriaux et culturels ainsi que la création de plus de 960 emplois. |
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Fred
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Tiré du texte de présentation des Francofolies:
"Une touche afro enrobe ingénieusement ses rythmes souvent chaloupés
et lui donne une âme musicale distincte. Du blues à la world-music en passant
par le reggae, il s’adonne à la chanson française avec le plus de liberté
et de spontanéité possible. Seul à la guitare, il a souvent recours à des
boucles, ce qui nous donne parfois l’impression d’être en présence d’un
groupe. Lauréat du Prix Félix-Leclerc 2003." |
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Les finalistes du casting "Chantez haut et Ford"
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Je n'ai vu qu'une partie de leur prestation mais ce que j'en ai entendu m'a permis de savourer la richesse des voix de ces finalistes, de même que d'apprécier leur choix de chansons qui vont de pièces créées par Diane Dufresne et Maurane à Nanette Workman et autres.
Tiré du texte de présentation des Francofolies:
"Récompense des plus convoitées des participants de cette deuxième
cuvée du Grand Casting Chantez haut et Ford, la grande scène de l’Aire
Ford Focus des FrancoFolies de Montréal offrira une formidable expérience
scénique aux jeunes et fougueux finalistes du concours. Fort populaire,
la tournée de la caravane du Grand Casting aura couvert 11 villes,
du 26 mai au 17 juin, rencontrant 1000 candidats qui ont livré
des performances de haut calibre. Sur scène, les quatre finalistes 2004
: Alexandre Lapointe, Katy Gaillardetz, Caroline Bourgeois, Éric Bisaillon
et la gagnante de l’an dernier, Valérie Lussier." |
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Catherine Major
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Belle et douce Catherine, elle a envoûté les spectateurs qui s'étaient
déplacés pour voir cette artiste de grand talent dont on dit tant de bien.
En plus, elle vient aujourd'hui même de recevoir le prix de la fondation
du maire de Montréal pour la jeunesse, récompensant son travail en général
et son premier album en particulier.
Paru il y a à peine quelques mois, l'album en question s'est aussi vu remettre
le prix découverte de l'Académie Charles Cros en France au début de l'été.
Ses chansons, douces ou rythmées, introspectives ou critique de société,
savent toucher le coeur des gens avec des textes intelligents et une musique
qui oscille entre le folk, les musiques du monde ou même une petite touche
de swing.
Une belle carrière en vue ! |
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Charles Dubé
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J'ai eu l'occasion d'entendre Charles à plusieurs occasions récemment,
au lancement de son disque, à Petite Vallée et maintenant ce soir sur la
scène Le Lait. A chaque fois, il me fait le même effet avec ses chansons
bien rythmées qui arborent un son de guitare caractéristique, ce qui les
rend irrésistibles et drôlement accrocheuses.
Plusieurs de ses textes parlent de soleil ou de lumière, sa chanson la plus connue s'intitule même Réverbère. Charles semble s'être le mandat d'apporter plus de lumière dans nos vies par ses chansons, ce qui lui a valu le surnom (qui lui va très bien) d'allumeur de soleils !
Si vous en doutez, allez l'écouter une fois, vous y retournerez j'en suis
certain. |
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?Alice!
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Esther Teman et son complice Vladimir Garand se sont mis sur leur 36 ce soir (complet cravate pour monsieur, robe de bal pour madame) et sont montés sur scène en compagnie des autres musiciens du groupe pour nous offrir les pièces de leur excellent deuxième album intitulé Baisers Allumettes.
Toujours aussi dynamique, Esther fait preuve de plus en plus d'assurance
sur scène et nous entraîne dans un tourbillon de chansons pop aux accents
d'électro grâce à la présence d'un synthétiseur sur scène.
Vers la fin de la prestation, ils ont eu la bonne idée de faire monter
leur confrère Karlof Galovsky sur scène, accompagné de sa "blonde"
choriste Annie, ce qui nous permis de vivre un moment de pur délice ou
l'ami Karlof essayait de séduire la rousse Alice. Délirant et jouissif
!
Tiré du texte de présentation des Francofolies:
"Le groupe a fait un début flamboyant avec un premier album, Divagation
Douce, et un spectacle extérieur aux FrancoFolies en 2001. Après un recul
salutaire, ses membres reviennent avec un deuxième album, Baisers d’allumettes,
qui fait preuve d’audace et montre tout le potentiel de ce quatuor. Les
textes imagés de Vladimir Garand (ex-Balthazar) sont, cette fois, chantées
uniquement par Esther Teman, entourée du trio « psychédélectropoprock » !" |
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Vladimir Garand |
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Vendredi le 6 août 2004 |
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Leif Vollebekk |
Tiré du texte de présentation des Francofolies:
"Vivant à Ottawa, le chanteur et multi-instrumentiste Leif Vollebekk
s’est dit inspiré par Miles Davis, Radiohead et les Beatles. Il a réussi
à construire son propre univers musical, qui marie habilement le rock aux
teintes alternatives et la chanson à texte. De plus en plus présent au
Québec, il s’est illustré au Festival international de la chanson de Granby
en 2003. Il a été finaliste dans la catégorie Auteur-compositeur-interprète
et est reparti avec le Prix des FrancoFolies.
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Albin de la Simone et ses invités |
Appelé en remplacement de Maryse Letarte qui souffre malheureusement d'une
laryngite, Albin de la Simone a fait appel à quelques uns de ses amis français
pour nous offrir son tour de chant. Déjà apparu la veille sur la petite
scène du Lait et présent aujourd'hui sur la grande scène Ford, Albin a
fait la remarque que si la tendance se maintenait, il devrait se pouvoir
faire une scène du genre Stade Olympique d'ici 5 jours.... c'est à voir
!
Tiré du texte de présentation des Francofolies:
"Un Français. Un drôle de nom — la Simone —, qui est celui d’une rivière.
Un artiste qui aime, comme il le dit, les doux-dingues comme Boris Vian
et Louis Chédid. Après avoir collaboré avec les Alain Souchon, M et Alain
Chamfort, Albin de la Simone, seul en scène aux claviers et à la guitare,
nous présente ses fines chansons, des situations à hurler de rire, même
si ce rire menace à tout moment de virer au jaune, voire au noir."
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Albin a notamment fait appel à la talentueuse Jeanne Cherhal dont c'était
une rare présence sur une scène externe, elle qui a tenu le fort pendant
quatre jours sur la scène du Monument National.
Tiré du texte de présentation des Francofolies:
"Jeanne Cherhal est actuellement « LE » succès surprise en France
; elle est déjà consacrée révélation française de 2004. Elle nous apporte
son 2e album, qu’elle interprétera sur scène en duo. On se souviendra qu’elle
avait participé à Coup de cœur francophone en 2003." |
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Caroline Néron
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Elle était bien entourée la belle Caroline, un orchestre complet, incluant
plusieurs percussionnistes et deux choristes, de quoi impressionner la
foule venue voir de quoi était faite la comédienne devenue chanteuse. Plusieurs
de ses chansons ont obtenu un succès commercial et on doit dire qu'elle
se débrouille pas mal du tout sur une scène.
Sexy à souhait, très volubile et possédant une voix grave et rauque qui
ajoute un élan de sensualité à ses textes, elle a donné une excellente
prestation à ses fans bien tassés pour l'occasion.
Tiré du texte de présentation des Francofolies:
"Depuis bientôt 10 ans, Caroline Néron multiplie à un rythme fou les
projets à la télé, au cinéma et en musique. Juste avant la sortie, cet
automne, de son plus récent film, Eternal, elle nous visite aux Francos,
un de ses rares spectacles à Montréal , pour nous offrir son premier album
éponyme, paru en mai 2003. Il inclut les succès Qu’est-ce que t’attends
? et C’est juste d’l’amour. Belle voix rauque et chaleureuse !" |
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Vander et le Royal Bass ma Boom
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L'ami Vander (André Vanderbiest) a offert son spectacle de DUB sous le
concept du Royal Bass ma Boom, nom du label de disque qu'il vient à peine
de créer. Sous ce concept, Vander invite plusieurs de ses amis à venir
partager la scène avec lui, histoire de leur permettre de dire ce qu'ils
ont à dire, comme ce fût le cas ce soir de Simon Jodoin, du jamaïcain Dan
Beats et du rapper québécois Séba.
Ce que j'aime surtout de Vander, c'est l'ambiance qu'il crée ou chacune
des chansons, aussi différentes soient-elles, ont un groove qui vient nous
chercher par en dedans. C'est probablement la nature même du DUB, en tout
cas ça fonctionne !
Tiré du texte de présentation des Francofolies:
"Actif depuis plus de quinze ans en Europe et en Amérique avec Les
Colocs, Les Frères Brozeur, Stefie Shock et Vander et du beau monde, Vander
nous revient à la tête du Royal Bass ma Boom, un collectif influencé par
les King Tubby, Lee « Scratch » Perry et Linton Kwesi Johnson. Appuyé pour
l’occasion par le toaster jamaïcain Dan Beats, le rapper québécois Séba
et Simon Jodoin, le dub de Vander marie habilement culture francophone
et métissages.
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