Reportage Serge Fortin à la PDA - Pas plus poète qu'un fusil Le 19 mars 2004 |
Originaire de l'Abitibi-Témiscamingue, l'auteur, compositeur et interprète
Serge Fortin roule sa bosse à travers le Québec avec son excellent guitariste
Bob Champoux. Il s'arrêtait ce soir pour la deuxième fois en moins d'un
an, à la salle du Café Théâtre de la Place des Arts. Il en a profité pour nous faire entendre la plupart des chansons de son premier album, intitulé Pas plus poète qu'un fusil en plus de nombreuses pièces inédites et quelques covers. On aura remarqué justement la magnifique pièce titre, Pas plus poète qu'un fusil,en plus de Où la vérité se cache, J'emmerde, Chante pour moi, Accro, Maniaco dépresse vite, Quand j'y r'pense, qui se trouvent toutes sur son album, mais aussi les Alias l'amour, Une p'tite pensée pour toé, Sur la grande côte et Au lac des barbus qui ne s'y trouvent pas. Son comparse et guitariste (Bob Champoux) en a profité pour nous lancer une toune de Plume Latraverse, Moutonoir, alors que Serge a repris Rose-Aimée de l'inimitable Richard Desjardins. Au fil des années, plusieurs québécois ont chanté le retour au bercail, Jean-Pierre Ferland (Je reviens chez nous), Robert Charlebois (Je reviendrai à Montréal), etc. Serge lui chante son coin de pays dans la très jolie ballade J'reviens qu'il nous a offerte en fin de spectacle. Excellent guitariste lui-même, le spectacle se donne donc majoritairement à deux guitares. Par contre, histoire de varier le menu, Serge s'assoit au piano pour quelques jolies ballades comme Accro, Alias l'amour et Quand j'y r'pense. La combinaison voix, piano et guitare sert très bien les textes de Serge qui aborde plusieurs sujets difficiles comme la mort, la séparation et l'éloignement. On assiste à son spectacle comme s'il le donnait dans son salon, fébrile sur scène, il parle de lui-même, de ses expériences et de l'inspiration de ses chansons. Une belle soirée, en compagnie d'un jeune homme fort talentueux et sympathique. |
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