Le 16 juin 2004 Spectacle de l'école nationale de la chanson de Granby Au cabaret music-hall Marilou Longpré

Le projet de l'école nationale de la chanson, mis de l'avant par le Festival international de la chanson de Granby et le CEGEP de Granby Haute Yamaska, nous offre cette année sa troisième cuvée d'auteurs compositeurs et interprètes. Depuis un an maintenant, ces onze artistes, qui ont été choisis lors d'auditions, ont travaillé sous la gouverne de Sylvain Lambert (directeur artistique) et Robert Léger (coordonnateur) pour améliorer leur art et laisser épanouir leur talent. Ils sont Samuel Beaulieu, Geneviève Binette, Christian Lafleur, Marilou Longpré, Valérie Martinez, François-Xavier Morin, Robert Pillitz, Delphine Rieu, Damien Robitaille, Jonathan Savage et Geneviève Toupin. Ce soir, il présentaient le premier de deux spectacles, celui-ci présenté à Montréal alors que le deuxième aura lieu au Palace de Granby samedi prochain (le 19 juin). Beaucoup de talent sur scène, des styles éclectiques et différents. Du rock à la ballade, du hip hop au folk, leurs différentes avenues musicales ont piqué la curiosité des spectateurs qui, pour la plupart, les voyaient sur scène pour la première fois. Félicitations à ces jeunes talents et aux intervenants qui les ont aidés à s'épanouir et à sortir de leur cocon tout au long de la dernière année, soient Robert Léger (Beau Dommage, Pied de Poule), Marie-Claire Séguin, Luc de Larochellière, Claude Vallières et plusieurs autres. De beaux talents et des artistes qui méritent qu'on s'y attarde.

Robert Pillitz Samuel Beaulieu Jonathan Savage

Geneviève Toupin, Valérie Martinez, François-Xavier Morin et Delphine Rieu

Mercredi le 15 juin 2005 Chanson_Matic - Vitrine 2005 de l'École nationale de la chanson Onze auteurs compositeurs interprètes, onze talents à découvrir !

L'école de la chanson de Granby a été créée il y a sept ans, conjointement par le Festival de la chanson de Granby et le CÉGEP de Granby / Haute Yamaska. Le but était (et est toujours) de répondre à un besoin, celui d'une vraie école de longue haleine qui donnerait chaque année une formation de 9 mois aux auteurs, compositeurs et interprètes sélectionnés. C'est donc en juin 2004 qu'avaient lieu les auditions pour choisir le groupe d'étudiants qui feraient partie de la couvée 2005. Les critères principaux: le talent (bien sûr) et la motivation. Réservés à un maximum de 12 ou 13 étudiants, les cours intensifs dispensés entre autres par les Sylvain Lambert, Robert Léger (Beau Dommage), Luc de Larochellière, Claude Vallières, Yvon Bilodeau, Marie-Claire Séguin et plusieurs autres, leur permettent d'apprendre plusieurs facettes du métier, de l'écriture et la composition de leur propre matériel, à l'interprétation, la mise en scène, la gestion de la carrière, les demandes de subventions et toute l'administration qui s'en suit. Cette année, les onze artistes, tous différents les uns des autres, ont non seulement écrit toutes les chansons et participé à la mise en scène de l'événement, mais ils ont aussi travaillé tout le côté production, les budgets, le son, les éclairages, la publicité, les communications, etc. L'un des objectifs de Robert Léger, directeur artistique de l'école, avec qui j'ai eu l'occasion d'échanger, c'est de préparer ces jeunes artistes à une industrie musicale qui est très différente de ses débuts à lui où tout était à faire. Aujourd'hui, les règles sont relativement bien établies et, bien souvent, le talent n'est pas suffisant pour réussir à percer. Rien ne vaut la détermination et la bonne gestion de ses affaires: la musique est un métier qui se prépare, qui s'organise et qui se structure. On ne peut enseigner le talent, les jeunes doivent l'avoir à la source, mais on peut leur apprendre à la catalyser et à bien l'administrer. A travailler avec tous ces jeunes, Robert reconnaît la diversité des styles de tous ces talents émergents, il en devient difficile de cataloguer le groupe de cette année. Entre les extrêmes que peuvent représenter la chanson française et le rock, les onze participants de cette année trouvent leur place et colorent le spectacle de leurs ambiances particulières. Chaque artiste avait deux chansons pour nous faire entrer dans leur univers, chacun l'a fait de brillante façon. Particulièrement impressionné par Cenne noire (Annie Savage), Y'aura toujours un piano à accorder (Caroline d'Été), Chez Tampopo (Josianne Paradis) et L'immensité du lac (Ian Fournier) lors du spectacle en direct, je me suis surpris à écouter l'album démo des finissants plusieurs fois en rafale en écrivant cet article. Chaque chanson est un petit diamant, unique et lumineux, ce qui donne un album très solide malgré les carences habituelles d'un démo. Félicitations et bonne chance à ces talents qui le méritent bien ! Je vous invite à visiter le site officiel de l'école en cliquant ici

Patrick Legault Annie Savage Caroline d'Été André Martel Marie-Claude Lemonde Justine Cartier Josianne Paradis Michel Loiselle Esther Miquelon

Martine Reid Ian Fournier

Michel Parent