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Angélique Duruisseau |
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Chanteuse de grand talent, Angélique lançait récemment un premier album fort apprécié intitulé Mon cheval de 3, mais c'est Léo Ferré qu'elle avait choisi d'interpréter ce soir pour
le public du Quai des Brumes. Un peu plus que Ferré tout de même puisqu'elle
rendait aussi hommage à tous ceux qui sortent des sentiers battus, les
anarchistes de tous acabits. Parmi les pièces de M. Ferré, alle a choisi des classiques comme Les anarchistes, C'est extra, La revolution, Avec le temps, Ni Dieu ni maître, Thank you Satan, La mémoire et la mer et même Des armes mise en musique par le groupe Noir Désir. Au menu aussi, un poème de Roland Giguère et la magnifique Gracias a la vida, devenue Merci à la vie sous la plume de Bernard Noiret. Ces temps-ci, Angélique véhicule trois spectacles différents, celui de Ferré bien sûr, mais aussi un hommage à Édith Piaf et son propre spectacle de chansons originales, tirées de son plus récent CD. C'est beaucoup de matériel et pas toujours du plus évident. Par cette capacité qu'elle a de faire sienne la poésie des autres et d'adapter son interprétation aux différents styles musicaux, elle prouve qu'elle est l'un de nos interprètes les plus prometteuses. |
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Avec Christophe Pastor à la guitare |
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Mercredi le 22 novembre 2006 Angélique chante Piaf à L'Assommoir La talentueuse Angélique s'attaquait au répertoire d'Édith Piaf ce soir à la petite salle de L'Assommoir de la rue Bernard à Montréal. Tous ceux qui l'ont déjà entendue connaissent très bien les capacités vocales de l'interprète qui a remporté le premier prix au prestigieux Festival de Granby. Ce qui peut surprendre c'est à quel point elle arrive à altérer sa voix pour rejoindre le grain de voix de Madame Piaf, une vraie bénédiction. Ce soir donc, accompagnée du pianiste Marc-André Cuierrier qui est un grand fan d'Edith Piaf, elle a donc plongé dans le matériel de la grande dame de la chanson française, reprenant des classiques comme Padam, L'homme à la moto, La vie en rose, Milord et L'Hymne à l'amour, mais aussi des moins connues, mais tout aussi intenses comme Ouragan, Exodus, Avec ce soleil et Boulevard du crime dont le texte avait été écrit par le québécois Claude Léveillée. Avec le talent d'Angélique et toutes les grandes chansons popularisées par la môme, la soirée a très vite passé et je me promet bien de revoir ce spectacle qui mérite d'agrémenter encore plusieurs belles soirées. |
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A la Place des Arts Jeudi le 19 mai 2005 L'éclat d'une héroïne Beaucoup d'intensité et un brin d'humour |
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Il y a deux ans, elle était l'une des finalistes du concours Ma Première Place des Arts, catégorie interprète, la même année où elle remportait le prix de la "Chanson à chanter", alors écrite par Louise Forestier et Jean-François Groulx. La voici maintenant avec un spectacle solo qu'elle travaille et prépare
depuis plus d'un an. D'abord orienté autour d'un être imaginaire appelé Eva qu'Angélique personnifiait, le spectacle s'est modifié en cours de route pour devenir plus personnel. Puisqu'elle utilise de plus en plus ses propres mots et ses propres musiques, il lui paraissait normal de les interpréter dans sa propre peau plutôt que dans celle d'une autre. Entourée des musiciens Marc-André Cuierrier (claviers, flûte, accordéon), Nicolas Caloia (contrebasse) et Eric Pothier (batterie, percussions), elle nous interprète donc une dizaine de chansons auxquelles elle a mis la main, que ce soit pour les textes, les musiques ou les deux. Parmi celles-ci, on retrouve Douleur d'être deux, Le ciel déchiré, Igloo Iboa, Mot, Vertige, etc... Elle reprend aussi quelques chansons d'autres artistes comme la superbe Marabou (Eve Cournoyer), Cervelle de singe (Catherine), Le vent l'emportera (Noir Désir), La beauté (Beaudelaire, Ferré), Ah que la vie est belle (Brigitte Fontaine), ainsi que plusieurs pièces de Dave Richard, un autre finaliste de Ma Première Place des Arts. Autant dans ses chansons qu'avec celles des autres Angélique démontre une qualité d'interprétation remarquable et une belle présence scénique. Beaucoup des pièces parlent de la difficulté de vivre (ou de survivre) les aléas de la vie, l'amour, la solitude, le désespoir. Son style est particulier et ne ressemble à personne d'autre. Un vrai processus de création ! |
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