Chansons à Double Dose - Automne 2006


Samedi le 23 décembre 2006

Sylvain Garand et Sylvain Deslongchamps

Landriault et Monique Paquin
Cédric
Soir de première pour Chansons à Double Dose. En effet, pour la première fois de notre courte histoire, nous présentions le programme pour deux soirées consécutives, celles des 22 et 23 décembre. Une spectatrice, ne manquant pas d'humour, a intitulé cette représentation: Concert intime. Il faut dire qu'un spectacle la veille d'un réveillon ce n'était pas évident. Ceci dit et malgré le peu de personnes présentes, les artistes invités ont donné des prestations de qualité et riches d'intensité. C'est ce qui s'appelle le respect du public.
 
C'est Sylvain Garand qui a débuté la soirée. Sylvain que nous avions déjà accueilli à Chansons à Double Dose. Il était accompagné par Sylvain Desgagnés à la guitare acoustique. C'était la deuxième fois que je voyais Sylvain Garand en spectacle. J'ai pu remarquer qu'il contrôlait de mieux en mieux son trac. naturel. Il a partagé avec le public des chansons dont les textes parlaient des épreuves traversées par un homme ayant su les surmonter, pour encore et malgré tout, sourire à la vie. Ses textes étaient bien servis par les deux guitares acoustiques. J'ai particulièrement aimé J'ai payé pour l'aimer; On passe sa vie (paroles et musiques de Sylvain Garand) et, une excellente reprise de Elle écoute pousser les fleurs (paroles et musique de Francis Cabrel).
 
Ensuite a suivi le duo Monique Paquin et Landriault. Ces deux artistes ont débuté avec trois chansons. Par la suite, ils céderont la place à Cédric, jeune auteur compositeur interprète, pour finalement revenir avec quatre dernières chansons.
Monique et Landriault ont, tout d'abord, chanté Ballade pour un sourire (paroles et musique de Landriault) interprétée - sauf erreur de ma part - pour la première fois en duo. Puis Cédric les a rejoint pour chanter Cette fin d'après-midi. Chanson écrite et composée par Landriault en 1991. En son temps, et encore aujourd'hui, elle était dédiée aux victimes de la tuerie à la Polytechnique de Montréal. Ils ont aussi repris, en trio cette fois, La médaille (paroles et musique de Renaud Séchan).
Pour terminer leur deuxième partie, Monique et Landriault ont chanté quelques reprises: Les marionnettes (paroles et musique de Christophe), Dis quand reviendras-tu? (paroles et musique de Barbara) et, finalement, par Landriault en solo, Aline (paroles et musique de Christophe).
Lors de cette soirée, j'ai trouvé Landriault particulièrement en verve, allant même jusqu'à nous raconter d'où il tenait son fameux "picking" à la guitare: de l'écoute des disques d'Antoine dans sa jeunesse. Le cadre du Double Dose se prêtait très bien à ce concert intime: l'impression d'être dans un salon avec des amis.

Au plaisir de vous voir, ou de vous revoir, pour la soirée de lancement de la saison hiver-printemps le 12 janvier prochain. Nous y accueillerons dès 18 heures l'artiste-peintre Chantale Bouchard pour son vernissage, et. à 21 heures le duo Monique Paquin et Landriault ainsi que Céline Faucher.
Nous vous rappelons que cette nouvelle saison vous proposera des spectacles les jeudis, vendredis et samedis, toujours à 21 heures. Avant le spectacle, il est possible, de souper sur place. Réservation de table conseillée.

(Texte de Jean-Pierre Pellerin)

Vendredi le 22 décembre 2006

Tous les artistes de la soirée

Monique Paquin et Landriault
Patrick Lavoie, Marilyne Allard et Guillaume D'Aou
Benoit Gautier, Mathieu Gagné et Eric Khayat
Lors de Chansons à Double Dose, soirée animée par Monique Paquin et moi-même, deux chanteurs sont venus présenter leurs textes à un public nombreux et chaleureux. Deux auteurs-compositeurs-interprètes, deux univers, mais le même amour pour les mots.
 
Mais avant ces deux artistes, le duo Monique Paquin et Landriault a ouvert le spectacle avec deux chansons de leur répertoire: Entre deux (paroles et musique de Landriault) et Comment te dire (paroles de Monique Paquin et Landriault, musique de Monique Paquin). Encore une fois l'intensité et l'émotion étaient au rendez-vous.
 
C'est ensuite Guillaume D'Aou qui a présenté son univers. Pour ce faire, il était accompagné par Marilyne Allard, à la basse et à la voix, et par Patrick Lavoie, au violoncelle et à l'accordéon. Guillaume que j'avais découvert dans le cadre de Entre le Rouge et le Noir et, dont j'avais apprécié la prestation, a su, une nouvelle fois, partager avec le public, sa passion des mots et de la musique. Il a chanté dix de ses chansons, dont une toute nouvelle qu'il nous a offert en rappel. Il nous a aussi offert deux reprises dont une excellente version de Les mots bleus (paroles de Jean-Michel Jarre, musique de Christophe). Parmi ses chansons, j'ai particulièrement aimé Aux aurores et Le désenchantement (paroles et musiques de Guillaume D'Aou).
 
Au retour de l'entracte, le chanteur Benoit Gautier fait découvrir, ou redécouvrir, son univers. Pour cela, il était accompagné par le multi-instrumentiste Eric Khayat (saxophone, guitare, mélodica, cuillère, gazou et voix) et par Mathieu Gagné à la contrebasse et à la voix. Je n'aime pas le jeu des comparaisons mais Benoit me rappelle beaucoup Sylvain Lelièvre, ce qui, venant de moi, est un compliment. C'est probablement dû au style quelque peu jazz de sa musique et de son écriture.
Il se fait tour à tour tendre, caustique et humoristique dans ses textes, et visiblement, l'assistance a apprécié. Il nous a fait une parodie de la chanson En chantant de Michel Sardou. Un détournement de texte très bien réussi. J'ai particulièrement aimé Dans un café; Le Roi; Le p'tit cordonnier et Ailleurs (paroles et musiques de Benoit Gautier).
 
Pour clore la soirée, le duo Monique Paquin et Landriault est revenu pour chanter C'est la seule réalité (paroles de Landriault et Monique Paquin, musique de Landriault). A l'évidence le public a adoré cette soirée, ce qui est bien légitime avec deux artistes de cette qualité.
 
S'il n'y avait qu'une chose à retenir de cette soirée, pour moi, ce serait la grande qualité des musiciens sur scène ce soir-là.

(Texte de Jean-Pierre Pellerin)

Vendredi le 15 décembre 2006
Soirée spéciale Sourire d'enfant


La marraine et le parrain de cette dixième édition, Monique Paquin et Landriault

(Texte de Jean-Pierre Pellerin)

Céline Faucher
Une soirée très spéciale pour Chansons à double dose, en collaboration avec Entre le rouge et le noir. En effet, c'était la soirée Sourire d'enfant au café Double dose. Sourire d'enfant existe depuis dix ans. Cette manifestation a été créée par Landriault dans le but de recueillir des jouets pour les enfants dans le besoin. En effet, le prix d'entrée pour assister à cette soirée est un jouet neuf par personne. Depuis au moins trois ans, la totalité de cette collecte de jouets est remise à l'association Les Enfants de Béthanie (www.ledb.org). Daniel Tremblay, membre de cette dernière, est venu nous présenter l'organisme ainsi que le travail que l'organisme accomplit.

Les Enfants de Béthanie est un organisme sans but lucratif qui a été créé en 1992. Sa mission consiste à offrir à des enfants et à des adolescents de Montréal et les environs ainsi qu'à leurs familles touchées par le VIH-sida divers services permettant le développement d'un environnement favorable à leur épanouissement.

Cette soirée a été animée par Michel Parent, André Lévesque et moi-même. Plus de 25 artistes, toutes générations confondues, ont investi le Double Dose, offrant chacun deux chansons pour cette cause. En plus de le faire bénévolement, ceux-ci avaient aussi apporté des jouets pour les enfants.

La soirée fut ouverte par les parrains de l'événement: Monique Paquin et Landriault. Ils ont chanté Entre deux (paroles et musique de Landriault) et L'éternité, c'est le présent (paroles et musique de Monique Paquin et de Landriault).

Lors de cette soirée les artistes ont chanté par ordre de passage:

Céline Faucher : Pour Longtemps (paroles de Raymond Villeneuve et musique de Alain Lecompte) et L'étranger (paroles de Pauline Julien et musique de Jacques Perron).

Alexandra Delgado: était accompagnée au djembe par Marise Demers; Locura (paroles et musique d'Alexandra Delgado) et Chill Out (paroles et musique d'Alexandra Delgado.

Isabelle Larrivée: était accompagnée à la guitare par David Lapointe; Les anges oubliés (paroles et musique d'Isabelle Larrivée) et Road Woman (paroles et musique d'Isabelle Larrivée).

Benoît Gautier
Benoit Gautier: Madame Giguère (paroles et musique de Benoit Gautier) et de Mon quadrilatère (paroles et musique de Benoit Gautier).

Jérémie Droulers: accompagné par Louis Bélanger à la basse; Les caprices (paroles et musique de Jérémie Droulers) et C'est pas facile (paroles et musique de Jérémie Droulers).

Hélène Engel: Cuando el Rey Nimrod... (traditionnelle judéo-espagnole) et 8 Candelicas (traditionnelle judéo-espagnole).

Bernard Noiret: Le rire des rêves (paroles et musique de Bernard Noiret) et Break (paroles et musique de Bernard Noiret).

Sylvia Sirois: Dans mes bras (paroles et musique de Luc Grand'Maison) et Quand les hommes vivront d'amour (paroles et musique de Raymond Lévesque).

Sylvain Garand: J'ai payé pour l'aimer (paroles et musique de Sylvain Garand) et Bon Dieu où es-tu? (paroles et musique de Sylvain Garand).

Yves Pelland: accompagné par Landriault au piano; Reste (paroles et musique de Charles Aznavour.

Paule Tremblay: Sans abri (paroles et musique de Paule Tremblay) et Tout bousculer (paroles de Catherine Andrews et musique de Paule Tremblay).

Marie Delaval et Robert Marchand: Voilée (paroles et musique de Marie Delaval) et Mai en décembre (paroles et musique de Marie Delaval).

Guillaume D'Aou: accompagné par Marilyne Allard à la basse; Humanoïde (paroles et musique de Guillaume D'Aou) et Aux aurores (paroles et musique de Guillaume D'Aou).

Jean-Philippe Dalpé: accompagné par Gaële au piano et à l'accordéon; Dans l'azur (paroles et musique de Jean-Philippe Dalpé) et Défoncé (paroles et musique de Jean-Philippe Dalpé).

Gaële: accompagnée par Jean-Philippe Dalpé à la guitare et au bugle; L'air du large (paroles et musique de Gaële) et Cockpit (paroles et musique de Gaële).

Alexandre Farina: les titres de ses deux chansons me sont inconnus.

Tomy Paré: J'm'en veux (paroles et musique de Tomy Paré) et Ivresse (paroles et musique de Tomy Paré).

Gilles Bernier: Félix (paroles et musique de Gilles Bernier) et Elle m'a soufflé la vie (paroles de Paule Tremblay et musique de Gilles Bernier).

Lise Grégoire: Les mains propres (paroles et musique de Lise Grégoire) et Au petit-déjeuner (paroles et musique de Lise Grégoire).

Cédric: Eux (texte de Cédric Androuet) et Quand je me sens perdu (paroles et musique de Cédric Androuet).

Cédric et Louis Étienne: accompagnés par Benoit Gautier au piano; Mistral gagnant (Renaud Séchan).

Louis Étienne: Sarah (paroles et musique de Louis-Étienne Doré) et une autre dont le titre m'est inconnu.

Interre Urbain: Le poète de Natashquan (paroles et musique de Jules Cousineau) et Le vent de Virginie (paroles et musique de Jules Cousineau).

Anic Proulx: Bleu (paroles et musique de Luc Grand'Maison) et Tant que je vivrai (paroles de Anic Proulx et musique de Luc Grand'Maison).

La soirée fut clôturée par les parrains de l'événement avec C'est la seule réalité (paroles de Landriault et Monique Paquin et musique de Landriault).

Je souhaite remercier tous ceux et celles qui se sont déplacés pour chanter ou entendre les autres chanter, apportant le sourire à ces enfants qui en ont grandement besoin. Plus d'une centaine de jouets ont été amassés grâce à vous. Merci! J'émets le souhait que nous n'ayons plus jamais besoin de tenir ce genre d'événements mais je vous dis à l'année prochaine!


(Texte de Michel Parent)
Il y a plus de dix ans maintenant, Landriault participait au spectacle de l'organisation Smiling Faces à titre de chanteur francophone et il a eu l'idée de lancer le même genre d'événement, rebaptisé Sourire d'enfant pour l'occasion.

Au cours de toutes ces années, il a tenu le fort et enrôlé des dizaines d'artistes pour amasser des jouets pour les enfants dans le besoin. Depuis au moins 3 ans, le fruit de la collecte de jouets est remise à l'organisme des Enfants de Béthanie qui offre ses services aux enfants affectés par le sida.

Cette année, plus de 25 artistes ont investi le charmant Café Double Dose sur la rue St-Denis, offrant chacun deux chansons pour la cause. Parmi ceux-ci, plusieurs artistes de la relève qui se sont déplacés avec plaisir pour rencontrer un public réceptif et faire de l'événement à la fois un catalyseur de bonne volonté et un party des fêtes en chansons.

Je souhaite remercier tous ceux et celles qui ses sont déplacés pour chanter ou entendre les autres chanter, apportant par le fait même un jouet neuf à titre de prix d'entrée.

Plus de 100 cadeaux iront ainsi rejoindre les enfants de Béthanie et adouciront leur Noël. On se dit déjà ... a l'année prochaine !
Alexandra Delgado et Marise Demers(percussions)
Isabelle Larrivée et David Lapointe
André Lévesque (CIBL) Jérémie Droulers et Louis Bélanger
Hélène Engel Bernard Noiret Sylvia Sirois
Sylvain Garand Yves Pelland Paule Tremblay
Robert Marchand et Marie Delaval
Marilyne Allard et Guillaume D'Aou Tomy Paré
Jean-Philippe Dalpé Gaële Alexandre Farina
Gilles Bernier Cédric Louis Étienne
Lise Grégoire Interre Urbain
Anic Proulx Landriault et Monique Paquin

Vendredi le 1er décembre 2006
Au Café Double Dose de Montréal


Tomy Paré
Cédric
Première soirée de décembre pour "Chansons à Double dose" avec dame nature qui fait des siennes! La soirée a débuté avec Tomy Paré, jeune auteur compositeur interprète, qui s'accompagne à la guitare. Il est originaire de Québec mais il vit à Montréal depuis un an. A quatorze ans, il recevait sa première guitare et il en joue depuis ce temps. Ses influences sont Gaston Mandeville et Johnny Cash. Il a été choisi pour participer à "Ma première Place-des-Arts".

Pendant une demi-heure, il nous a présenté ses chansons et quelques reprises de Gaston Mandeville et de Patrick Normand. On reconnaît dans sa musique des influences country-folk, à ne pas confondre avec le country. Cette musique se marie très bien avec les textes de ses chansons, qui racontent des histoires d'amour malheureuses.

Il nous a chanté la première chanson qu'il a écrite il y a cinq ans et l'on peut constater que l'évolution de son écriture s'améliore de plus en plus. Il est évident, selon moi, que Tommy a le potentiel pour continuer dans ce métier. J'ai particulièrement apprécié "On est tous des poètes", "La planète est en burn-out" (une chanson toute récente) et "Parce que je t'aime". Il faut ajouter à ses textes une chanson de Gaston Mandeville : "Toutes les nuits".

Après l'entracte, ce fut au tour du duo Monique Paquin et Landriault, accompagné par l'excellent Marc-André Cuierrier au piano. C'était la deuxième présence de ce duo à "Chansons à Double dose". Nous avons eu droit à une toute nouvelle chanson qui s'intitule "Comment te dire" (paroles de Monique Paquin et Landriault, musique de Monique Paquin). Une chanson qui n'a pas à rougir à côté de "Litanies pour un monde meilleur" ou "C'est la seule réalité". Landriault a repris "La paumée du coeur" que, me semble-t-il, il n'avait pas chanté depuis un certain temps.

Cédric est venu les rejoindre pour chanter "Cette fin d'après-midi", chanson qui nous parles des victimes de la Polytechnique. Par la suite Cédric nous a présenté deux de ses chansons. Une soirée, qui malgré le temps maussade, nous a apporté sa part de soleil. Au plaisir de vous voir ou de vous revoir la semaine prochaine.


(Textes et photos de Jean-Pierre Pellerin)

Monique Paquin et Landriault

Samedi le 28 novembre 2006
Au Café Double Dose de Montréal


Les Castors Célestes
(Sylvie Royer, Thierry Fortuit et Manolo Galvez)


Monique Paquin et Landriault
Robert Marchand, Marie Delaval
et Hélène Boissinot
Dernière soirée de novembre pour "Chansons à Double dose" et, qui plus est, dernier samedi puisqu'en décembre nous y serons les vendredis. Pour conclure ce mois de novembre tristounet, nous accueillions Les Castors Célestes et le duo Marie Delaval et Robert Marchand. Chacun à sa façon, nous a emmené dans ses voyages.

Ce sont Les Castors Célestes, auquel s'était joint le bassiste Manolo Galvez, qui ont démarré la soirée. Les Castors célestes sont composés de Sylvie Royer, auteure compositrice interprète et multi-instrumentiste chevronnée (flûte, tambour et "bruits") et de Thierry Fortuit, auteur-compositeur-interprète, à la guitare et à l'harmonica. Novembre a beau être le mois des morts, Les Castors Célestes ne l'étaient pas. Les trois tenaient une forme superbe et, pendant une heure, ils nous ont emmenés dans leur voyage, imaginaire ou non. Selon moi, et j'assume cette proposition, Les Castors pour être efficaces doivent avoir une Sylvie Royer en pleine possession de ses moyens et, ce soir-là, elle les possédait. Elle "joue" les chansons du groupe et nous fait se demander ce qu'elle va bien pouvoir nous sortir. Autant Thierry Fortuit garde un "poker face", autant Sylvie Royer est complètement "sautée". Elle joue de sa voix avec une facilité déconcertante. Pour diverses raisons, j'ai particulièrement apprécié les chansons suivantes: "La vieille", "Comme nous", "J'ai tout oublié", "J'm'enflye" et "Légende andalouse". Plusieurs personnes au Double dose découvraient Les Castors célestes et ils ont apprécié.

Après la pause, ce fut au tour du duo Marie Delaval et Robert Marchand de venir nous présenter leur univers. Pour ce faire, ils avaient demandé à Hélène Boissinot, violoncelliste, de se joindre à eux. C'était la première fois que je voyais ce duo en formation trio. Je dois dire que l'ajout du violoncelle apporte une couleur différente et très intéressante à leur musique. Ce duo est formée de deux auteurs compositeurs interprètes qui s'accompagnent à la guitare. Leur spectacle est conçu de telle sorte que les deux sont mis à contribution comme chanteurs et aussi comme auteurs. Nous sommes dans un registre un peu plus "intimiste" mais qui passe bien la rampe. J'ai bien aimé les chansons suivantes : "Madame Tout l'monde", "Les moments magiciens", "Voilée", "Mai en décembre" (toutes de Marie Delaval), ainsi que "Tu verras", "Tout ce qui vit" (de Robert Marchand). En plus de leurs chansons, ils ont chanté des reprises et, je retiens
particulièrement "Les gens qui doutent" de Anne Sylvestre. Je dois dire que Marie Delaval s'approprie très bien cette chanson et nous touche beaucoup. Encore une fois, le public a grandement apprécié cette prestation.

Au plaisir de vous voir ou de vous revoir...vendredi prochain!


(Textes et photos de Jean-Pierre Pellerin)

Mme Yolande Chevalier, propriétaire du Double Dose, avec les artistes de la soirée

Sylvain Garand
Bernard Noiret
Samedi le 18 novembre 2006
Au Café Double Dose de Montréal


Lors de la soirée du 18 novembre au "Double dose", deux auteurs compositeurs interprètes, avec des univers différents, ont présenté leurs chansons au public de "Chansons à Double dose". Différents dans leurs mots et leur musique mais, néanmoins, semblables dans leur quête de l'humain.

Sylvain Garand a débuté la soirée. Il était accompagné par Sylvain Deslongchamps à la guitare. Même s'il chantait devant un public gagné d'avance, on sentait Sylvain très nerveux. Nervosité dont il n'a pas réussi à se défaire tout au long de sa prestation. Je ne sais pas si je me trompe en qualifiant sa musique de "country rock" mais, c'est de cette façon que je l'ai perçue. Et, ceci sans vouloir être péjoratif car sa musique habille très bien ses textes. Des textes qui parlent d'amour, d'amours malheureux. J'ai particulièrement apprécié "Dans mon coeur se cache une île", "Si on dit d'un ange", "On passe sa vie" et "Bon Dieu" (qu'il qualifie de son succès). J'ai apprécié sa prestation mais, ceci dit, j'aimerais bien l'entendre en solo.

Ensuite, le chanteur Bernard Noiret, auteur compositeur interprète, s'accompagnant à la guitare. Pour cette soirée, il était accompagné par deux excellents musiciens : Sophie Drouin au violon et Claude Prieur à la guitare. Bernard avait intitulé sa prestation "Entre oreillettes et ventricules". On sentait dans ce trio le goût pour l'improvisation, comme celle que l'on peut rencontrer quand des artistes prennent plaisir à jouer ensemble. J'ai eu le plaisir d'entendre Bernard à quelques reprises mais je dois dire que l'ajout de Sophie et de Claude apporte une couleur différente aux textes de Bernard. Textes qui nous parlent de relations humaines et de sentiments. J'ai apprécié les chansons : "Parce que la tendresse, un dimanche soir", "Le rire des rêves", "Break" (dédiée aux femmes qui lui ont permis de continuer à vivre les pieds sur terre et la tête dans les nuages) et "La couleur de l'âme" (j'ai aimé particulièrement ce dernier texte, car il m'a ramené à l'image furtive d'une jeune femme dans le métro de Paris). Bernard Noiret a terminé sa prestation en nous offrant "Entre deux" (chanson de Landriault) ainsi qu'une version décoiffante de "Ces gens-là" de Jacques Brel.

Encore une soirée qui, visiblement, a apporté du plaisir à l'assistance ! Au plaisir de vous voir, ou de vous revoir, la semaine prochaine.


(Textes et photos de Jean-Pierre Pellerin)

Samedi le 11 novembre 2006
Au Café Double Dose de Montréal


Jérémie Droulers et Louis Bélanger

Dans le cadre de "Chansons à Double dose", animée par Monique Paquin et moi-même (Jean-Pierre Pellerin), le duo Monique Paquin et Landriault a ouvert la soirée avec la chanson "Entre deux", sur un texte de Landriault.

Puis, ce fut au tour de Cédric Androuet. Il a interprété des textes de Landriault et d'Hubert-Félix Thiéfaine avec sa passion et sa justesse coutumières, particulièrement "Testament postposthume", "Les mots me cristallisent" et "Overdose". Cédric est, aussi, un jeune auteur-compositeur-interprète. Son répertoire personnel s'enrichit lentement de chansons nouvelles, comme "J'ai faim" et "W" dont j'avais déjà parlé lors de sa dernière prestation au "Double dose".

Après la pause, Jérémie Droulers, accompagné par l'excellent bassiste Louis Bélanger. Il est auteur compositeur interprète et s'accompagne à la guitare. Personnellement, j'aime sa voix avec un brin de rugosité. Par le passé, je l'avais entendu avec plaisir lors d'une prestation de trente minutes dans le cadre de "Entre le rouge et le noir". Je dois dire, que, cette nouvelle prestations d'une heure, n'a fait que renforcer mon plaisir. Trois chansons m'ont particulièrement plu: "Pas facile", "Saoul et seul" et "Informé". Jérémie Droulers a beaucoup d'aisance sur scène, ce qui ne gâte rien.

Le duo Monique Paquin et Landriault est revenu clôturer la soirée avec "C'est la seule réalité", une collaboration, très accomplie, de ces deux auteurs-compositeurs-interprètes, dans l'écriture et la musique. Duo que nous aurons le plaisir de revoir au "Double dose" le 1er décembre prochain dans le cadre de "Chansons à Double dose".

Une bonne soirée qui s'est terminée dans la convivialité caractérisant ce lieu. Au plaisir de vous revoir ou de vous voir la semaine prochaine!


(Textes et photos de Jean-Pierre Pellerin)

Samedi le 4 novembre 2006
Au Café Double Dose de Montréal


Monique Paquin et Landriault

Cédric AndrouetSoir de première pour "Chansons à Double dose" au Double dose sur la rue Saint-Denis. Cette soirée était animée par Landriault et Jean-Pierre Pellerin, dans le cadre de "Entre le rouge et le noir".

Le tout débute avec Cédric,un jeune auteur-compositeur-interprète s'accompagnant à la guitare, pour nous offrir ses textes ainsi que ceux de Landriault et Renaud. Il nous présente, entre autres, deux chansons toutes récentes: "Les yeux de novembre" (co-écrite avec Nicolas Traparic), celle-ci parle de l'indifférence, presque générale, devant les sans-abris, et "W" qui, comme le titre l'indique, nous fait partager le ras-le-bol de Cédric face à l'horreur des guerres en Irak et en Afghanistan.

Une demi-heure s'est écoulée sans que l'on s'en rende compte, avec un chanteur sensible et généreux. Nous pourrons réentendre Cédric lors d'une prestation d'une heure, dès la semaine prochaine.

C'est au tour du duo Monique Paquin et Landriault de nous présenter leur tout nouveau spectacle "Entre deux", accompagnés par l'excellent Marc-André Cuierrier au piano. Deux auteurs-compositeurs-interprètes qui ont décidé d'unir leurs talents pour nous faire partager leurs nouvelles chansons et, certaines plus anciennes, en solo. Des textes considérés "heavy" par d'aucuns et d'aucunes, mais qui jettent un regard lucide sur notre société. En plus, ils se permettent de faire dans le léger avec un texte de Brigitte Fontaine qui s'intitule "C'est normal". On sent toute l'énergie et l'émotion de ces deux-là. Ils font vibrer la salle lors de la chanson "Liberté" sur un texte de Paul Éluard et sur une musique de Landriault et Marc-André Cuierrier. Le public en redemande, et ils reprennent, au rappel, la chanson d'ouverture "Entre deux".

Pour terminer la soirée, les artistes présents dans la salle sont invités à venir chanter une chanson. Ce final, à chaque spectacle, est en passe de devenir une tradition, pour le plus grand plaisir du public. Près de deux heures et demie de bonheur dans un endroit convivial et chaleureux et, ce qui, pour moi, a son importance. A propos de ce lieu, je lève mon chapeau au personnel de service resté, tout au long de cette soirée, très respectueux des artistes et du public.
A la semaine prochaine, en espérant vous voir ou vous revoir.


(Textes et photos de Jean-Pierre Pellerin)

Artistes invités au mois de novembre.
Première rangée, de gauche à droite: Robert Marchand, Marie de Laval, Monique Paquin, Sylvain Garand, Bernard Noiret.
Deuxième rangée, de gauche à droite: Landriault, Cédric, Serge Deslongchamps.


Michel Parent