Lancement - Les Frères Diouf - DUND
Mercredi le 5 novembre 2003
Originaires du Sénégal, débarqués au Québec dans les années 90, les frères El Hadji Fall Diouf et Pape Abdou Karim Diouf ont marqué à leur façon le paysage musical québécois. Ils ont accompagné, sur scène ou sur disque, Les Colocs, Loco Locass, Dubmatique, Stefie Shock, Gildor Roy, Roch Voisine et Ariane Moffatt.

Il ont été de tous les événements culturels à saveur musiques du monde, comme le Festival Nuits D'Afrique, les Francofolies, le Festival Percu-Phonie, Les Midis du Monde Stella Artois, etc.

Ils chantent en woloff et en français, jouent des percussions avec une extrême dextérité, composent des musiques vibrantes et entraînantes et, il allait de soi, ils lançaient leur premier album devant un Cabaret Music Hall survolté. C'est que, bien sûr, la musique des Frères est extrêmement festive et vient chercher le besoin primal de danser et de bouger que possède tout être humain.

L'album a été réalisé avec l'aide de 16 musiciens parmi lesquels on retrouve les Mario Légaré (basse), Rick Hayworth (guitare) et François Lalonde (batterie). Le titre en est DUND qui signifie Vivre en langue Woloff.

Belle démonstration de la multiplicité culturelle du Québec musical, on pouvait reconnaître nombre de sénégalais dans la salle, mais aussi des brésiliens (j'ai reconnu l'excellent Paulo Ramos), des arabes et, bien sûr, plusieurs québécois. Tous trippaient de belle façon à l'unisson ce soir, l'énergie des frères et leur capacité à transcender les genres nous ont fait passer une excellente soirée.

Reportage
Les Frères Diouf au Cabaret Music Hall
Vendredi le 28 mai 2004
Originaires du Sénégal, débarqués au Québec dans les années 90, les frères El Hadji Fall Diouf et Pape Abdou Karim Diouf ont marqué à leur façon le paysage musical québécois. Ils ont accompagné, sur scène ou sur disque, Les Colocs, Loco Locass, Dubmatique, Stefie Shock, Gildor Roy, Roch Voisine et Ariane Moffatt.

Ce soir, pour leur spectacle au Cabaret Music Hall, c'est Ariane qui est venue leur rendre visite dans ce qui fût une soirée endiablée et mémorable. Il faut dire que les frères Diouf n'ont pas leur égal pour faire lever une fête de ce type où rythmes africains rencontrent les autres musiques du monde pour donner un amalgame musical auquel il est difficile de résister. Tout le monde était debout et dansait, saluant la dextérité des musiciens percussionnistes.

Michel Parent