Queens of Rock

Première du spectacle
Vendredi le 4 octobre 2013
Théâtre Hector Charland de L'Assomption

Après avoir participé à de nombreux spectacles musicaux, incluant notamment Dracula, Sherazade, Rock Story et Rock Story 2, Elyzabeth Diaga a eu l'idée de produire un nouveau spectacle qui mettrait en vedette les grandes dames du rock, des années 1975 à aujourd'hui. Avec l'appui des musiciens Daniel Volj (direction musicale, basse, voix), Martin Bachand (guitares, voix), Daniel Marsolais (guitare, claviers, voix) et Maxime Lalanne (batterie), elle a travaillé pendant plus d'un an à choisir et monter les chansons, tout en préparant le financement du projet sous le nom des production Queen E.

Ce vendredi, c'était soir de première et un public nombreux s'est déplacé pour effectuer un voyage dans le temps des plus mémorables. Elle ouvre avec des pièces tirées du répertoire de Heart et de Pat Benatar, avant de poursuivre avec une série de punchs musicaux plus percutants les uns que les autres, dont I love Rock and Roll (Joan Jett) et Rolling in the deep (Adèle). Avec son formidable talent d'interprétation, Elyzabeth attrape toutes les notes, toutes les nuances et chante parfois mieux que les artistes originaux. Les Rita Mistouko, Niagara, Diane Dufresne, Nanette Workman, Sinead O'Connor, Alanis Morissette, Eurythmics et Lady Gaga ne sont que quelques unes des chanteuses revisitées par l'équipe de Queens Of Rock.

Ce fut 90 minutes de pur bonheur qui s'est terminé dans l'apothéose avec Stairway to Heaven (de Led Zeppelin) mais à la façon des soeurs Wilson de Heart qui avaient justement choisi cette chanson lors d'un hommage au groupe britannique. Avec plusieurs ovations debout, le public a salué bien haut le talent de la grande interprète qu'est Élyzabeth Diaga, et l'excellent appui musical de son band qui arrivait à fort bien reproduire l'ambiance des différentes époques visitées.

Un spectacle à voir et revoir!
Plus d'informations au www.queensofrock.ca
 

DIAGA au Cabaret du Musée
Le 1er avril 2003


Celà fait plusieurs mois que j'attendais la venue de Diaga sur scène et, si je me fie à la réaction de la foule ce soir, je n'étais pas le seul. Figure de proue du concept Diaga, Elyzabeth nous est apparue par une petite ouverture dans le rideau histoire de nous faire patienter avant de découvrir la scène et les musiciens.

En plus d'Elyzabeth à qui on doit les textes de l'album sorti en octobre dernier, il y avait Patrick Lavergne à la basse et Ben Roberge, l'homme derrière la musique du groupe. Connu comme percussionniste et batteur, il nous a même offert un petit bout de chanson, histoire de se délier les jambes et se présenter à l'avant scène.

Pour terminer le quintette de musiciens, les guitares étaient jouées par Olivier Hébert, les claviers par Robert Meunier et la trompette par Dave Mossing. J'aimerais également mentionner John Brenner au son et les magnifiques éclairages de Karl Gaudreau. Toutes ces personnes contribuent à traduire sur scène l'univers DIAGA.

Nous avons eu droit à de superbes interprétations de toutes les pièces de l'album, notamment "Vaporize", "Above my hell", "Wonderful day", "Mush", "Nightfall" et "Silencio" qu'ils nous ont offert en rappel. Trop rapidement, le concert s'achève avec Elyzabeth qui ferme doucement le rideau devant elle pendant la dernière chanson.

Très planante sur disque, la musique de Diaga prend une tournure plus rock sur scène, plus rythmée, alors que la chanteuse habite la scène comme il m'a rarement été donné de le voir. Avec sa gestuelle sensuelle, elle habite chaque chanson et fait corps avec la musique.

Avec un clip qui devrait sortir incessamment, gageons que le concept Diaga n'est pas près de s'éteindre.


Avant de terminer, il vaut la peine de noter la présence de Calyane en première partie. Seule sur scène avec sa harpe électronique (impressionante), elle nous a fait découvrir ses musiques où se mêlent le classicisme de la harpe et les sons électroniques. Dépouillé comme style, mais intéressant quand même. Un bon choix pour paver la voie à Diaga.