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Karine Deschamps |
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Elle écrit et parle couramment le français, l'anglais et l'espagnol, c'est donc à un voyage multiculturel qu'elle nous invitait ce soir, accompagnée de ses musiciens (Adam Goulet à la guitare, Pascal Tirapani à la basse et David Neil à la batterie) et choristes, elle-même jouant de la guitare acoustique. Parmi les choristes, se trouvaient sa soeur Sarah ainsi que sa mère, Judi Richards, elle-même une interprète de grand talent qui a su lui transmettre la passion du métier bien fait et, certainement, un bon bagage génétique au niveau de la voix et de l'écriture. A défaut de connaître les titres de toutes ses chansons, j'ai bien apprécié Pissenlit, une pièce où elle parle de son fils par alliance, trisomique, qu'elle présente comme un merveilleux pissenlit qui sème la joie et le bonheur au milieu d'une pelouse qui a bien besoin de couleur. Elle se permet aussi de chanter dans chacune de ses langues maternelles ainsi qu'en espagnol. On entend même les trois langues dans l'une des chansons. Ses textes sont généralement positifs, les musiques ont parfois des accents du sud, ce qui crée un amalgame culturel qui sonne bien et est facile d'approche. On passe un très agréable moment en sa compagnie. Laissant de côté son travail de travailleuse communautaire, Karine se concentre désormais sur sa carrière artistique, surtout depuis qu'elle a fait la rencontre d'un auteur compositeur cubain installé à Montréal. Elle forme désormais un duo avec ce musicien qui se nomme Luis Ulloa, tout en participant au projet Earthtones avec Adam Goulet. Souhaitons-lui la meilleure des chances ! |
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