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Stéphane Côté |
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Mercredi le 13
mars 2013
Lancement d'album au Robin des Bois Stéphane nous offre don Ballon D'HéliHomme
Dès la première écoute de "Ballon d'héliHomme" par Stéphane Côté, on découvre un
univers à la fois connu et renouvelé: avec des textes toujours aussi bien ficelés et poétiques
à souhait, on y partage l'univers de l'auteur compositeur sur des airs country folk fort
agréables. Une réalisation d'Éric Goulet qui a aussi joué la majorité des instruments, assisté
de Vincent Carré à la batterie.
Le CD est déja disponible en magasin et en ligne et vous pouvez aussi le
découvrir en passant par le www.stephanecote.com. Le nouveau CD comprend 12 chansons dont
"C'est vrai" en duo avec Brigitte Saint-Aubin et "Au large de nous" avec nulle autre que
madame Lynda Lemay. Toujours aussi habile avec les mots, Stéphane nous offre des textes plus
intimistes que les albums précédents mais avec un son renouvelé, bien enraciné dans la
mouvance actuelle.
Avec
chacun de ses 4 albums, Stéphane Côté a fait avancer les limites de sa poésie musicale et son
talent a été récompensé dans plusieurs festivals au Québec et outre Atlantique, il est
grandement temps que le grand public le découvre à son tour. |
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Vendredi le 25 février 2011
Stéphane Côté au Gesù dans le cadre de Montréal en Lumières |
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Stéphane a su séduire le public nombreux qui l'attendait au Gesù
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L'auteur compositeur effectuait ce soir sa rentrée montréalaise dans le cadre du festival Montréal en Lumières. Après avoir tourné à travers le Québec au cours des derniers mois, c'est en formule duo avec le multi instrumentiste Alain Leblanc (Jean-Pierre Ferland) qu'il a investi la magnifique salle de spectacle qu'est le Gesù, situé sous l'église du même nom.
En première partie, Stéphane a fait appel au spécialiste de la guitare de type "finger picking", l'unique Jean-Luc Thievent. La prestation du guitariste de renommée mondiale fut courte mais combien
appréciée du public qui a salué chaleureusement le talent de l'artiste,
autant au niveau de la technique du jeu que des compositions et de la présence
sur scène. On en voulait encore !
Mais il fallait faire place à la vedette de la soirée et c'est avec beaucoup
de fébrilité que Stéphane s'est présenté à son public. Une belle salle
de 400 places, remplie d'amateurs de chansons à texte, originales et poétiques,
l'attendait. Il y avait de quoi célébrer dans l'air, après tous les efforts
depuis plus de 10 ans qu'il roule sa bosse, il voit son talent récompensé
de belle façon. Tous les gens sont sortis avec un grand sourire aux lèvres,
les commentaires étaient dithyrambiques, Stéphane redonne ses lettres de
noblesse à la chanson française, on comprend pourquoi il remporte les grands
honneurs de tous les festivals où il passe, de la Suisse à la France en
passant par Petite Vallée en Gaspésie.
Stéphane a trois albums à son actif, chacun permettant de suivre le cheminement musical de l'artiste et il a choisi de revisiter chacun d'eux ce soir. De son premier intitulé Rue des balivernes, il a interprété la chanson-titre ainsi que Le torchon et L'éléphant. Du deuxième album intitulé Le cirque du temps, nous avons entendu Semaine, Les noms perdus et Agent secret (du bonheur). A noter la magnifique présentation des noms de personnes disparues sur une disposition de vieilles télés dans le coin droit de la scène. Il vaut la peine de noter que la mise en scène était assurée par le réputé Dominick Trudeau (Isabelle Boulay, Sylvain Cossette, Martin Deschamps, etc).
Finalement, le troisième album de Stéphane intitulé Des nouvelles a obtenu la plus grande part du gâteau alors qu'il en a joué la presque totalité: Des nouvelles, Étranger, Bon pied, Mes préférences, RougeRose, Sortie,
Les rendez-vous (en duo avec Lara), Destinée, Des larmes et des rires et finalement Longue vie, traduite en langage de signes par Joëlle Fortin.
Au cours d'une prestation de Stéphane Côté, on passe par toute la gamme des émotions, que ce soit l'amour des enfants (RougeRose), des parents (Longue vie), de l'autre (Les Rendez-vous), la beauté des textes et de la musique se faufile à travers les oreilles
et se taille une place de choix au coeur de notre sensibilité.
Merci à Stéphane et merci au public d'oser s'ouvrir à d'autres voies !
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Vendredi le 19 novembre 2010
Stéphane Côté et Angèle Arsenault au Studio Théâtre de la PDA |
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Un autre rendez-vous réussi, cette fois avec Angèle Arsenault
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La série des Rendez-vous se poursuivait ce soir pour Stéphane Côté alors
qu'il faisait plateau double avec une auteure compositrice que l'on n'avait
pas vue à Montréal depuis plusieurs années, madame Angèle Arsenault. Bien
que cette dernière soit rentrée dans son Île du Prince Édouard natale depuis
près d'une dizaine d'années, elle n'a rien perdu de son attachement pour
Montréal et nous a offert une nouvelle chanson bien sentie pour sa ville
d'adoption.
En première partie, Stéphane nous a offert quelques-unes de ses plus belles chansons avec l'aide d'Alain Leblanc au piano et aux guitares, notamment les pièces Longue vie, Rue des balivernes, Rouge rose, Les caves et celle qui est en quelque sorte devenue la chanson-thème de ces soirées, Les rendez-vous. Les réactions au matériel de Stéphane sont toujours aussi favorables
et les gens sortent de sa prestation avec un sourire au lèvres et un gros
soleil dans le coeur. Un grand poète doublé d'un interprète chaleureux
et sympathique. Histoire de passer le flambeau à Angèle pour la deuxième
partie de la soirée, les deux nous ont offert un joli duo dont je n'ai
malheureusement pas saisi le titre.
En s'assoyant au piano, madame Arsenault nous a rappelé de merveilleux
souvenirs tout en nous offrant plusieurs nouvelles chansons (du moins pour
moi), notamment la pièce Grand pré sur le déportement des acadiens. Elle nous avoue d'emblée que la tâche ne fut pas facile et qu'il lui a fallu plusieurs années pour écrire ce texte touchant sur l'histoire de sa patrie. Toujours active à l'écriture, Angèle n'a pas oublié les chansons qui l'ont fait connaître au courant des années 70 et 80, c'est donc pendant un joli medley qu'elle nous a interprété les Moi j'mange, Je veux toute toute toute la vivre ma vie, La cuisine, Je suis libre, et autres classiques de son répertoire.
Vers la fin de la soirée, elle a invité sa nièce Nathalie (si je ne me
trompe pas de nom) à venir l'accompagner le temps d'une petite gigue bien
énergique. Elle a terminé avec un autre medley de chansons de Noël puisque
la saison est à nos portes et que l'ambiance était définitivement à la
fête.
Une soirée charmante et remplie de souvenirs ! |
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Mardi le 2 mars 2010
Stéphane Côté et Agnès Bihl au Studio Théâtre de la PDA |
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Stéphane et Agnès nous offrent un magnifique duo
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Steve Normandin |
Après plusieurs spectacles à Québec, le plateau double qui met en vedette
Agnès Bihl et Stéphane Côté se déplaçait à Montréal ce soir. Quelques autres
spectacles suivront dans la région pour Agnès, dont le 4 mars à St-Jean
sur Richelieu et le 5 mars à Ville Lasalle. Je suis un inconditionnel de
Stéphane depuis l'excellent album Rue des Balivernes paru en 2001, mais c'est la première fois qu'il m'était donné de voir
un spectacle de la jolie française.
C'est justement cette fort talentueuse jeune femme qui monte sur scène
en premier, accompagnée du pianiste et accordéoniste Steve Normandin. Elle
est en tournée au pays pour promouvoir son tout dernier album intitulé
Rêve général(e) paru au début du mois dernier et elle nous offre justement 9 des 13 chansons
du CD, incluant au passage plusieurs extraits des deux albums qui l'ont
précédé. Pour cette première mise en oreilles, j'ai été complètement charmé
par la qualité des chansons et des textes, de même que la très forte présence
scénique d'Agnès.
Passant avec beaucoup d'élégance d'une chanson douce à un texte fort sérieux comme Touche pas à mon corps (sur l'inceste), elle peut autant jouer les vamps que la jeune femme solitaire ou celle qui attend toujours le prince charmant. Parmi mes nombreux coups de coeur ce soir, je retiens (dans le désordre), Soif de champagne, Son mec à moi (un petit clin d'oeil à la chanson de Patricia Kaas), Gueule de bois, Treize ans, Véro et le véritable chef d'oeuvre qu'est Je pleure, tu pleures, il pleut. Quel beau jeu de mots ! En plus de sa prestation en solo, elle s'est jointe à Stéphane pour deux chansons en duo, les deux très bien choisies et offrant l'occasion d'une belle complicité. Nous avons ainsi eu droit à Habitez-vous chez vos amants (d'Agnès) traitée de façon plutôt humoristique et Des rendez-vous (de Stéphane) jouée avec beaucoup de tendresse. Vraiment, une soirée forte en émotions et une découverte solide que cette Agnès Bihl !
Et ce n'était que la moitié du chemin qui mène au bonheur puisque c'était
ensuite le tour du ménestrel de la chanson québécoise, Stéphane Côté. Avec
maintenant 3 albums à son actif, il a beaucoup de possibilités dans le
choix des chansons et il en a présenté 7 du dernier album (Des nouvelles) et 3 du précédent (Le cirque du temps), des albums à forte teneur mélodique et qui ont chacun fait partie de ma liste des meilleurs albums lors de leur année de parution. Armé simplement de sa guitare et de ce que je crois être un yukulélé, il présente la moitié de son tour de chant en solo, commençant avec la magnifique chanson Étranger qui traite de la solitude au milieu de la foule, suivie de Semaine qui voit défiler la folie d'une semaine sans fin et où le temps est compté. Pour la suite des choses, il nous parle de la genèse de la chansons Rouge Rose composée pour sa petite fille de 4 ans, la jolie Charlie que l'on peut voir dans le vidéo de la chanson. Pour la deuxième moitié de sa prestation, il délaisse ses instruments et se fait accompagner lui aussi par Steve Normandin. C'est avec une intensité libérée qu'il nous offre la suite, Dernier soupir, Les noms perdus, Longue vie et une belle apothéose avec L'Agent secret (du bonheur)....
Après un dernier rappel en duo avec Agnès, c'est l'ovation debout pour
les deux artistes dont les univers se complètent à merveille ! |
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Mardi le 25 août 2009
Lancement d'album à l'Espace Dell'Arte
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Un troisième album qui confirme le talent de créateur de Stéphane Côté
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Il s'est passé trois ans depuis la parution de l'album Le cirque du temps qui permettait à ce poète des temps modernes de démontrer la force de son imaginaire, faisant du temps (ou du manque de) son cheval de bataille. Après un premier album qui m'avait agréablement surpris (Rue des Balivernes), cette nouvelle galette me réjouissait au plus haut point et j'en garde un précieux souvenir. Comment pouvait-il pousser plus loin un travail d'aussi grande qualité ?
La réponse il l'a trouvée grâce à l'aide du compositeur, réalisateur, chef
d'orchestre et multi instrumentiste Alain Leblanc, fort connu pour son
travail avec Jean-Pierre Ferland. Pendant près d'un an, ils ont tourné
ensemble le spectacle du Cirque du Temps, histoire de s'apprivoiser et de jeter les jalons d'un travail de création qui allait devenir Des Nouvelles, le dernier opus encore chaud de Stéphane.
Une excellente idée que de présenter ses chansons sous la forme de nouvelles
issues d'un journal quotidien. Treize textes qui parlent de nous, de lui,
de l'humain en général. Que ce soit de façon sérieuse ou avec un regard
amusé, Stéphane pèse ses mots, pas qu'il les compte, mais bien pour qu'ils
comptent ! L'apport d'Alain Leblanc au niveau des arrangements est tout
à fait remarquable, non seulement il a saisi l'essence de ce qu'est le
style Stéphane Côté, mais il a réussi à l'enrober de façon moderne et contemporaine
sans le défigurer. J'appelle cela de la poésie qui sonne !
Quand j'écoute la pièce Des nouvelles, je ressens autant de vibrations que quand j'écoutais La route 11 il y a plus de 35 ans. Avec Mes préférences, on est plongé dans la pure tradition de la chanson française, un texte apparemment léger mais qui cache plein de petites phrases assassines comme "le coeur attendri de colère" ou "les crétins intelligents". Finalement, la pièce de résistance à laquelle je suis resté accroché depuis une semaine, La Destinée et ses séries d'accords ravageurs qui s'incrustent dans la tête pendant
que Stéphane nous décrit les expériences de vie d'un humain moyen... l'adolescence,
la vie de couple, la vieillesse...
Je suis un inconditionnel du travail de cet auteur compositeur pour qui
la chanson n'est pas qu'un véhicule commercial. Merci à ses collaborateurs,
comme Les Productions Marie Bujold et les Productions de L'Onde, d'y croire
suffisamment pour porter bien haut le flambeau et ainsi permettre l'épanouissement
d'artistes de grand talent !
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Jeudi le 6 décembre 2007
En spectacle à l'Espace Dell'Arte
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Le poète frappe toujours au coeur
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Un peu plus de six mois après le début de sa tournée pour l'album Le cirque du temps, Stéphane revient à Montréal, cette fois à l'Espace Dell'Arte, une salle
faite sur mesure pour l'artiste qui offre un mélange de chansons à la fois
intimistes, poétiques et bien ficelées musicalement.
Je pense que l'apport du directeur musical Alain Leblanc, habitué à ce
genre de chansons par son travail de longue haleine avec nul autre que
Jean-Pierre Ferland, y est pour quelque chose. Alain sait comment doser
les arrangements pour que le matériel de l'artiste sorte à son meilleur,
dans un emballage aussi velouté que le contenu. Parce que Stéphane Côté,
c'est le triomphe des textes finement ciselés et de la poésie intemporelle,
celle du troubadour de l'âme qui sait s'émerveiller devant la beauté des
choses et trouver l'espoir dans le tumulte.
Bien sûr, le spectacle faisait un belle place aux chansons du plus récent
album de Stéphane, avec des pièces comme Le temps, Semaine, Le cirque, Bout du voyage et Sang bleu, mais aussi aux pièces du premier album qui nous avait permis de découvrir sa poésie, Rue des balivernes paru en 2001. Nous avons donc aussi pu entendre les classiques Chemin d'escargot, L'éléphant, Le torchon et Rue des balivernes.
Pour l'appuyer lors de cette soirée musicale, on retrouve, outre Alain
Leblanc (guitare, piano, voix), la charmante Mélie Caron (accordéon, piano,
voix), Daniel Couture (batterie, percussions) et Daniel Breton (basse).
Avec une performance qui nous fait oublier les travers du quotidien en
s'élevant au dessus du superflu pour retrouver la vraie nature des choses
comme la richesse d'avoir du temps, le bonheur de cheminer ensemble et
la douceur du rêve, Stéphane Côté s'est mérité deux ovations debout d'un
public évidemment conquis par son talent. Un futur grand ! |
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Le guitariste, pianiste et directeur musical Alain Leblanc appuie Stéphane
dans cette tournée |
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Les musiciens Mélie Caron, Daniel Couture et Daniel Breton |
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Poésie, humour et tendresse vont de pair |
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Mardi le 17 avril 2007
En spectacle au Lion D'Or
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Un troubadour de l'an 2000
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L'auteur compositeur originaire de la région de Québec nous présentait ce soir la première du spectacle qu'il a concocté autour de son plus récent album intitulé Le cirque du temps. Touchant une corde sensible en s'attaquant à ce fléau des temps modernes
(le manque de temps), Stéphane s'affirme comme un véritable ménestrel branché
aux années 2000. Il sait mieux que quiconque traduire les petits travers
de la vie quotidienne en oeuvres poétiques où chaque texte est offert dans
un écrin serti de musiques sans âge mais aux arrangements modernes.
Il faut l'entendre entonner des pièces qui pourraient devenir des classiques de la chanson québécoise, des chansons comme Le temps (justement), Semaine, Bout de voyage, Par hasard, Nord et autres magnifiques oeuvres sorties de sa plume fort bien aiguisée, pour réaliser à quel point il arrive à toucher nos cordes sensibles.
Justement puisque le matériel de Stéphane ne se démode pas, j'étais heureux de ré-entendre quelques reprises de son premier album paru en 2001, le fort agréable Rue des balivernes, dont nous avons pu entendre la pièce titre, Chemin d'escargot, ainsi que la fable sur l'amour qu'il a intitulée Le torchon.
Toujours aussi sympathique sur scène, le poète aux mélodies diamantées
a choisi nul autre que le directeur musical de Jean-Pierre Ferland (Alain
Leblanc) ainsi que ses musiciens pour l'accompagner dans ce périple musical
qui se répétera au Théâtre du Petit Champlain (à Québec) demain le 18 ainsi
qu'au Lion D'Or vendredi le 20 avril. Profitez-en pour découvrir un grand
poète et un mélodiste hors pair ! |
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Mélie Caron (accordéon, piano) |
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Alain Leblanc (guitares) |
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Mercredi le 6 septembre 2006
Lancement de disque au Lion D'Or
Stéphane Côté - Le cirque du temps
Le poète de l'ordinaire et de l'extra-ordinaire revient nous charmer
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Il y a quatre ans je découvrais ce grand bonhomme de la région de Québec
qui nous présentait alors un premier album intitulé Rue des balivernes.
Sous le charme même après de nombreuses heures d'écoute, j'avais bien hâte
que le créateur de cet album récidive. Après 5 ans, c'est maintenant chose
faite, et drôlement bien faite. L'ancien lauréat ACI du Festival de Petite
Vallée a pris le temps de peaufiner chaque chanson comme un bijou qu'il
allait offrir à son public. Chaque mot compte, chaque phrase est soulignée
par un enrobage musical soyeux et soigné !
Difficile pour moi d'être objectif devant cette oeuvre d'un artiste que
j'oserais comparer à un Gilles Vigneault par exemple. Sa poésie se veut
simple mais pas racoleuse, comme cet extrait de la chanson Le temps: "... le temps, le luxe indécent ...". Quelle belle façon de nous rappeler à quel point nous en sommes rendus
à courir après le temps qui nous manque, au point de le considérer comme
un luxe presque pire que l'argent.
Pour cet album, Stéphane s'est entouré de Réjean Bouchard qui a conçu les
arrangements et travaillé à la réalisation de l'album en plus de jouer
de multiples instruments, de Francis Covan (accordéon), Jean-Sébastien
Fournier (claviers) et Stéphanie Labbé (violon). Stéphane a aussi profité
des nombreux conseils de l'unique Edgar Bori et l'album est mis sur le
marché par les Productions de l'Onde, la boite de Bori.
Si on peut mettre à l'avant-plan la qualité des textes et de la poésie de Stéphane Côté, il faut faire de même pour les musiques de cet album qui mettent en valeur les guitares (acoustique surtout), rehaussées à l'occasion par le violon et l'accordéon. J'ajoute aussi que Stéphane a réussi à concocter des lignes mélodiques fort accrocheuses qui devraient lui permettre de percer certaines radios ouvertes à la chanson de qualité. Un succès populaire est aussi à la portée de l'artiste avec des chansons comme Le temps, Hommage ou Par hasard.
Je pense pouvoir prédire une position dans le top 10 QuebecPop de l'année
2006 à ce magnifique album, envoûtant à souhait, et qui mérite qu'on le
fasse entendre sans modération ! |
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Au studio théâtre de la Place des Arts
Samedi le 21 février 2004
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Dans le cadre des week-ends de la chanson Hydro-Québec, l'excellent auteur,
compositeur et interprète, originaire de la région de Québec, Stéphane
Côté se présentait ce soir sur la scène du Studio Théâtre de la Place des
Arts. Depuis près de deux ans maintenant, Stéphane promène le matériel
de son excellent album Rue des Balivernes sur les scènes du Québec et d'Europe, notamment à Pully (Suisse), en France et en Belgique.
Tous ceux qui ont eu la chance d'entendre les chansons de Stéphane reconnaissent
le très grand talent de cet artiste qui est un genre de ménestrel des années
2000. Des textes poétiques à souhait, une musique fortement teintée de
guitare et une voix qui possède beaucoup de couleur.
J'ai beaucoup apprécié l'album lors de sa sortie et il me faisait grand
plaisir d'assister à mon deuxième spectacle de Stéphane en terre montréalaise,
lui qui compte maintenant s'attaquer aux scènes de la métropole pour partager
son art avec nous.
A travers ses chansons, douces ou rythmées, sérieuses ou humoristiques,
Stéphane aborde des thèmes universels mais d'une façon tellement tellement
poétique qu'on reste accroché à la beauté de ce qu'il offre à nos oreilles.
A travers les chansons de son premier album, comme Chemin d'escargot, Dame nuit monsieur jour, Le torchon, L'amour à plumes, Monsieur diverti, La saison des bouffons, Gavroche, L'éléphant, Rue des Balivernes et L'autre temps, Stéphane nous a fait découvrir quelques nouvelles chansons qui devraient se retrouver sur son deuxième opus auquel il travaille présentement. Si j'ai bien saisi quelques-uns des titres, ce sont Un ours élégant, Une histoire américaine, Qui promène qui, L'image, et quelques autres.
Ce soir, Stéphane était entouré des excellents musiciens Simon Proulx (guitares)
et Daniel Breton (basse), en plus de s'accompagner lui-même à la guitare.
Par moments, il quitte la sécurité scénique que lui offre sa guitare pour
livrer quelques unes de ses plus belles chansons seul devant nous. C'est
avec une belle présence et beaucoup d'entregent qu'il nous livre son univers
et je souhaite à tous les amateurs de bonne chanson québécoise de découvrir
cet artiste de classe internationale. |
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Le guitariste Simon Proulx |
Le bassiste Daniel Breton |
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