Reportage - Didier Boutin au Petit Campus
Vendredi le 4 mars 2005


Didier Boutin, entre l'organique et l'électronique...
Le clou de la soirée au Petit Campus, c'était la prestation du français devenu québécois, Didier Boutin. Après un premier CD intitulé Les choses simples en l'an 2000, il nous revenait l'automne dernier avec un magnifique album, cette fois intitulé Sans le malheur, le bonheur c'est triste.

Lorsque j'ai entendu cet album, je n'ai pas pu résister à une première écoute et il m'a fallu le jouer en boucle pendant quelques heures. La musique est un mélange d'électronique et d'organique dans ce qui se fait de mieux pour le genre. C'est très mélodique et diablement accrocheur.

Les textes touchent la corde sensible de quiconque se veut le moindrement critique de la société qui nous entoure. Europa, Hachich, Promenade, Quand les arbres parleront, Tokyo, je n'ai pas assez de moi, autant de pièces qui prennent leur envolée sur scène, appuyées par les excellents musiciens de Didier.... basse, cuivres, guitares et batterie, chaque instrument enveloppe les textes et s'acclimate à la programmation électronique.

Majeur, à consommer sans restriction !


Michel Parent