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Gitanjali Jain Serrano |
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Vendredi le 2 novembre 2012 Spectacle Alicuanta au Gesù D'origine mexicaine, Gitanjali Jain Serrano a étudié les arts de la scène, notamment lors d'un séjour à Paris. Pour raconter l'histoire de son arrière grand père, le Général Francisco Roque Serrano, elle a choisi d'utiliser les textes du poète mexicain Francisco Serrano et s'est associée au compositeur / pianiste David Ryshpan pour créer ce spectacle multi disciplinaire. À travers la poésie, la musique, la danse, et des éléments visuels, nous avons droit à un un regard sur la mémoire d’un ancêtre ; une tentative d’établir un équilibre entre le Mexique des années 1920 et les descendants du célèbre général qui fut sauvagement assassiné par son adversaire au moment de la campagne présidentielle en 1927. La chanteuse et le pianiste ont donc créé un spectacle en un acte, d'une durée d'une heure environ, qui prend son inspiration dans la musique folklorique mexicaine, le jazz moderne et de la musique contemporaine. Mme Serrano décrit les poèmes choisis pour cette occasion comme des "chansons d'amour et d'amour perdu, la douleur et l'espoir, des rythmes qui évoquent de la surprise, de la joie, de la reconnaissance, et de la nostalgie. Bref, un record passionné de la merveille oubliée d'être vivant." Les chansons sont liées par des interludes improvisées sur la texte "Elegía trágica" (Élégie tragique), un hommage au Général Francisco Roque Serrano (1889-1927). La production de ce soir nous permettait de découvrir le fruit du travail des Gitanjali Jain Serrano (metteure-en-scène, compositrice associée, conceptrice artistique, voix, productrice associée), David Ryshpan (compositeur, piano, ingénieur du son, producteur associé), Pablo Serrano (Conception visuelle, projections), Danny Wild (Le Général Serrano, chorégraphie), Laird Macdonald (éclairagiste, scénographe, directeur technique), entourés des musiciens Corinne Raymond-Jarczyk (violon), Stéphanie Park (violon), Lilian Belknap (alto), Amahl Arulanandam (violoncelle), Sébastien Pellerin (contrebasse) et Mark Nelson (batterie et cajon). Un spectacle dont la trame de fond se vit à travers les époques et qui met en évidence la beauté de la poésie mexicaine. Pour en savoir plus |
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