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Adoptez un Musicien - 2013 - Simon Martin |
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Le
conseil québécois de la musique présente cette année la dixième édition de l'événement
Adoptez un musicien et pour la dixième fois j'ai le plaisir de vous
présenter un des professionnels de la musique qui ont été mis en adoption cette année. Voici
donc Simon Martin, compositeur diplômé du Conservatoire de musique de Montréal
et directeur artistique de Projections libérantes, un organisme dont
le mandat repose sur la valorisation et la médiation de démarches artistiques significatives
par le biais de concerts et de publications. La première production de l'organisme,
Hommage à Leduc, Borduas et Riopelle, fut présentée au Musée des
beaux-arts de Montréal en 2012 et sera de nouveau présentée dans le cadre du
Conseil des arts de Montréal en tournée au cours de la saison 2013-2014. Mais Simon n'a pas que la musique comme passion, il est un redoutable joueur de pétanque, du moins au sein de son groupe d'amis avec qui il participe au tournoi "international" de St-Jean Port Joli chaque année. Au menu, promenade en auto sue la 20, arrivée dans la ville de prédilection des artisans sculpteurs, préparation des terrains, joutes chaudement disputées au bord du fleuve et finalement les gagnants méritent l'honneur de s'en vanter. Pour dire que l'événement est somptueusement amical et suivi d'un souper en plein air, d'une soirée garnie de bonne humeur et finalement suivi d'un petit déjeuner au restaurant Libellule, ce avant de reprendre la direction de Montréal. Parmi les prestations à venir, Simon présentera son Hommage à Leduc, Borduas et Riopelle à la Maison de la culture du Plateau-Mont-Royal le 8 déc 2013, à la Chapelle historique du Bon-Pasteur le 11 déc 2013 et finalement à la Maison de la culture Villeray—Saint-Michel—Parc-Extension le 2 mars 2014. Pour en apprendre plus sur Simon et son univers musical, visitez le www.simonmartin.ca. |
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Adoptez un Musicien - 2012 - Le Quatuor Alcan |
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L'ensemble jouit d’une réputation d’excellence sans équivoque au Canada et à l’étranger depuis sa formation et a remporté un Félix à l'ADISQ pour leur enregistrement de la musique de chambre avec piano du compositeur André Mathieu, album qui s’attire les meilleures critiques dans le monde depuis sa sortie. La réputation du Quatuor Alcan s’est bâtie au fil de prestations dont l’excellence n’a jamais faibli. Entièrement engagé envers son public à lui faire vivre une expérience unique, et fort d’un jeu hautement inspiré et une façon très rafraîchissante d’alterner joyaux du répertoire et découvertes fascinantes, le Quatuor Alcan captive et séduit depuis plus de vingt ans et laisse sa marque partout dans le monde. En dehors de la musique, les membres du groupe se tiennent bien occupés: Laura se passionne pour la natation, elle a traversé le Lac St-Jean en relais et se sert d'écouteurs à l'épreuve de l'eau; Nathalie craque pour la cuisine et arbore son chapeau de chef de l'entrée au dessert; Luc poursuit l'actualité sans relâche sur son ordinateur mais n'hésite pas à chausser les patins pour une bonne randonnée (sur glace ou sur roulettes); finalement David craque pour le vélo, la moto et le jogging (mais pas en même temps). On peut dire qu'on fait affaire à un groupe de musiciens très en forme ! Ils en ont besoin, avec plus de 1000 concerts à leur actif, ils doivent courir aux quatre coins du globe, de l'Asie à l'Europe, sans oublier l'Amérique du nord. Pour en connaître plus sur la musique, la biographie, les spectacles et les enregistrements disponibles du quatuor, veuillez visiter leur site web officiel en cliquant ici. |
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Adoptez un Musicien - 2011 - Patrick Healey |
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Adoptez un Musicien - 2010 - Marie-Hélène Breault |
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Marie-Hélène se produit régulièrement avec divers ensembles contemporains montréalais, dont la Société de musique contemporaine du Québec et l'Ensemble contemporain de Montréal +. Plusieurs des concerts auxquels elle a participé ont été nominés ou primés lors des Prix Opus du CQM, notamment " La Porte du Ciel " de la SMCQ (2008-2009), dans lequel elle a présenté une interprétation remarquée de Kathinkas Gesang als Luzifers Requiem de Stockhausen. On a aussi pu l'entendre dans diverses productions de Codes d'Accès, d'Innovations en concert et des Jeunesses musicales du Canada et elle a participé à de nombreux projets de créations, collaborant ainsi avec plusieurs jeunes compositeurs dont Analia Llugdar, Katia Makdissi-Warren, Emily Hall, René Orea-Sánchez, Gabriel Evangelista et Christien Ledroit. Boursière à plusieurs reprises du Conseil des arts et des lettres du Québec, du Conseil des Arts du Canada et du Fonds québécois de recherche sur la société et la culture, elle s'est mérité divers honneurs dont deux prix d'interprétation au Stockhausen-Kurse de Kürten et le Prix d'excellence Desjardins pour étudiant-chercheur de l'ACFAS. Diplômée du Conservatoire du Québec (Prix avec grande distinction et DESM II), de Yale University (Artist Diploma) et de l'Université de Montréal (Doctorat en interprétation), ses principaux professeurs ont été Lise Daoust, Kathinka Pasveer et Ransom Wilson. Parallèlement à son activité à titre d'interprète, Marie-Hélène assure, depuis septembre 2008, la direction artistique d'Erreur de type 27, tout en travaillant sur une thèse de musicologie dirigée par Michel Duchesneau et Caroline Traube, à l'Université de Montréal. Ses recherches portent sur la modélisation de la pratique de l'interprète dans un contexte de création multidisciplinaire (musique-théâtre). Plusieurs passions naissent de rencontres musicales. Toutefois, celle de Marie-Hélène n’est étonnamment pas liée à la musique ! Suite à un coup de coeur, notre flûtiste met fin à une longue histoire d’amour avec le café, pour se laisser séduire par le thé ! Elle s’équipe alors d’une batterie d’accessoires, s’informe sur les nombreux rituels qui entourent le thé et se met à explorer un monde de saveurs, d’odeurs et de couleurs aux nuances subtiles. Vous célébrez un événement ? Pensez à inviter Marie-Hélène ! Il paraît qu’elle aime bien souligner les occasions spéciales en dégustant un grand cru… Plus d'informations sur le site Web de "Erreur de type 27" |
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Adoptez un Musicien - 2009 - Gilles Tremblay |
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Formation Né à Arvida (Saguenay) en 1932 d'un père industriel et d'une mère qui écrit des livres pour enfants, Gilles Tremblay, aîné de cinq enfants, est éduqué à Montréal dès le jeune âge. Entre ses études au Conservatoire de musique du Québec et au Conservatoire national supérieur de musique de Paris, les institutions qu'il fréquentera, et surtout le nombre de musiciens chevronnés qui participeront à sa formation professionnelle, en font un des compositeurs de sa génération ayant obtenu l'éducation la plus complète. En effet, après avoir bénéficié de l'enseignement de Claude Champagne, Jean Papineau-Couture, Isabelle Delorme, Jean Vallerand et Germaine Malépart à Montréal, il s'installe à Paris où il suivra entre autres les fameux cours d'analyse d'Olivier Messiaen. Son séjour en Europe lui permettra également d'assister aux cours d'été de Darmstadt et de faire la connaissance de piliers de la musique du XXe siècle, dont Pierre Boulez, Karlheinz Stockhausen, Iannis Xenakis et Pierre Schaeffer. Il revient de Paris en 1961 avec une excellente connaissance du fonctionnement des organismes de concert parisiens et un carnet d'adresses de nombreux musiciens rencontrés durant ce séjour. Il est maintenant prêt à entreprendre une brillante carrière au Québec. Un pédagogue dévoué Dès son retour au Québec, Gilles Tremblay se fait connaître par les cours d'analyse qu'il offre d'abord au Centre d'arts Orford, puis au Conservatoire de musique du Québec, à Québec, avant d'être nommé responsable de la classe d'analyse au Conservatoire, à Montréal, en 1962 et des cours de composition en 1967, postes qu'il occupera jusqu'à sa retraite en 1997. Ces cours, entièrement inspirés de ceux qu'offrait Olivier Messiaen à Paris, sont particulièrement novateurs et formateurs dans la mesure où le compositeur relie entre elles des oeuvres phares de l'histoire de la musique, établissant des passerelles entre le passé et le présent. Du chant grégorien à la polyphonie de Guillaume de Machaut, de Monteverdi à Mozart et à leur prolongation sur les oeuvres du XXe siècle, Tremblay fait découvrir un univers où l'histoire ne se présente pas comme une série de ruptures, mais au contraire, comme une continuité dans la recherche d'une expression personnelle et vivante de la musique. Ces cours ont profondément marqué toute une génération (et même deux ou trois) de compositeurs québécois aussi variés que Claude Vivier, Walter Boudreau, Yves Daoust, Isabelle Panneton, Serge Provost, Jean Lesage, Estelle Lemire ou Kiya Tabassian. Un créateur inspiré L'approche particulière de Gilles Tremblay d'une histoire sans ruptures se reflète également dans ses oeuvres qui, au rythme presque d'une nouvelle création annuellement, ont enrichi le répertoire d'oeuvres classiques québécoises présentées sur tous les continents. " Il faut faire la différence entre la tradition et les mauvaises habitudes " disait Varèse. Tremblay, mieux que tout autre, a su amalgamer dans un tout cohérent ces deux pôles : tradition et modernité. Tout en étant éminemment de son temps, le compositeur a toujours refusé d'être en rupture avec l'histoire du langage. C'est ce qui faisait la force de son cours d'analyse : la valeur qu'il accordait à la tradition. C'est ce qui transparaît dans son oeuvre. Texte: Marie-Thérèse Lefebvre | juin 2009 Photos: Donat Boulerice (pour la SMCQ, 2009) |
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Adoptez un Musicien - 2006 - Mika Putterman |
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Flûtiste baroque Mika Putterman est l’une des flûtistes baroques les plus en vue. Elle est diplômée avec distinction de l’Université McGill (classe de Claire Guimond) et du Conservatoire royal de Bruxelles (classe de Barthold Kuijken). Directrice artistique d’Autour de la flûte, elle se produit également au Canada avec l’ensemble Arion, Tafelmusik et le Theatre of Early Music. Ses concerts ont été enregistrés par CBC et Radio-Canada et elle a participé à plusieurs disques dont Telemann, Tutti flauti!, en nomination en 2006 aux prix Juno et aux prix Opus. Mika Putterman s’est distinguée comme lauréate ou finaliste lors de nombreux concours internationaux. Elle enseigne la flûte baroque et a été professeur au Boxwood Festival. Faire une bonne trouvaille Mika aime chiner dans les brocantes et chez les antiquaires à Montréal, à Paris et dans les autres villes qu’elle découvre au gré de ses concerts ou de ses vacances. La recherche de la « perle » rare est évidemment un objectif, mais il s’agit surtout de découvrir des objets anciens, petits objets sans valeur, meubles ou même instruments de musique baroque ! Ses virées lui permettent de mettre la main sur des pierres semi-précieuses anciennes ou des cristaux Swarovski des années 50. Elle les utilise pour confectionner elle-même des bijoux qui agrémentent ses tenues de concert ou de ville, ou qu’elle donne en cadeau. Pour plus d'informations... visitez le www.autourdelaflute.com |
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Adoptez un Musicien - 2005 - Denys Bouliane |
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Biographie Bouliane est l’un des compositeurs québécois qui s’est le plus interrogé sur la différence culturelle. Formé à la tradition européenne, élève de Ligeti, il demeure toutefois éminemment conscient de son appartenance au continent nord-américain, dans toute sa fraîcheur comme dans tous ses paradoxes. Sans jamais citer quoi que ce soit, sa musique s’inspire et témoigne de ce qu’il perçoit comme des « attitudes » face au sonore et au langage musical dans la culture québécoise. En ce sens, on a pu parler d’un « Ives québécois ». Né en 1955 à Grand-Mère, petite localité de la province de Québec. Parallèlement à ses études classiques, il fut guitariste dans un groupe rock amateur au cours de son adolescence. Après un cours collégial en Sciences humaines, il entreprend ses premières études musicales en 1972 à l'École de Musique de l'Université Laval à Québec où il travaille le piano et le violon et obtient en 1979 une maîtrise en composition. Boursier des gouvernements québécois et canadien, il se rend pour la première fois à l'été 1980 aux Cours internationaux de Darmstadt puis s'installe à Cologne. De 1980 à 1985 il sera l'élève de György Ligeti à la Hochschule für Musik de Hambourg. Il a habité principalement Cologne entre 1980 et 1991; depuis 1992, il partage son temps entre Montréal et Cologne. Bouliane est l'un des compositeurs canadiens les plus en vue internationalement; sa musique a pu être entendue depuis deux décennies dans des festivals tels que ISCM, Musik der Zeit Köln, Musik der Zeit Stuttgart, Schleswig-Holstein, Pro Musica Nova Bremen, Alte Oper Frankfurt, Wittener Tage für Neue Musik, Darmstadt, A*Devantgarde in Munich, Tage für Neue Musik Zürich, Wien Incident in Jazz, Gaudeamus MusikWeek, Holland Festival, Ars Musica Bruxelles, Rencontres internationales de Metz, « 38è Rugissants » Grenoble, Musiques en scène Lyon, Royaumont Voix Nouvelles, Radio-France Présences, Canterbury Festival, London South Bank, Music of Today, San Francisco Wet Ink, Santa Fe Chamber Music Festival, Telluride Colorado, Québec Musiques-au-présent, Toronto Massey Hall Festival, Toronto Encounters, Winnipeg New Music Festival, Ekatarinenburg Music Festival. Ses œuvres sont diffusées régulièrement en Amérique et en Europe, interprétées et commandées par des ensembles canadiens tels la SMCQ (Société de musique contemporaine du Québec), le NEM (Nouvel Ensemble Moderne, Montréal), le Trio Fibonacci et le Quatuor Bozzini, le New Music Concerts, Soundstream, des ensembles européens tels l'Ensemble Köln, l'Ensemble Modern, MusikFabrik, KlangForum Wien, le Stuttgarter Bläserquintett, le Quintette Calamus, L'Ensemble Contrasts (Allemagne), l'Ensemble Delta, le Nederlands Blazers Ensemble (Amsterdam), les ensembles London Sinfonietta, Nash, Lontano et Continuum (Londres), l'Itinéraire (Paris), des orchestres tels l'Orchestre symphonique de Québec, l'Orchestre symphonique de Montréal, l'Orchestre symphonique de Toronto, Esprit Orchestra, l'Orchestre symphonique de Winnipeg, l'Orchestre du Centre national des Arts à Ottawa, le Philarmonia Orchestra de Londres, l'Orchestre symphonique de la ville de Birmingham, l'Orchestre philharmonique de Heidelberg, l'Orchestre symphonique de Bochum, l'Orchestre de la Radio de Cologne, entre autres. Il est présentement compositeur en résidence à l'Orchestre du Centre national des arts à Ottawa, poste qu'il a également occupé à l'Orchestre symphonique de Québec de 1992 à 1995 et à l'Orchestre philharmonique de Heidelberg en 1995-1996. Bouliane est également très actif comme pédagogue, chef d'orchestre et organisateur au Canada et à l'étranger. Depuis septembre 1995, il est professeur de composition à l'université McGill à Montréal et depuis 1996 directeur musical de l'Ensemble de musique contemporaine de McGill. Il a été conférencier invité dans plusieurs universités, conservatoires et festivals internationaux, de même que collaborateur à des émissions radiophoniques et à des revues spécialisées en Amérique et en Europe. Il a donné des conférences et des classes dans nombre d'institutions dont les Darmstädter Ferienkurse, Kölner Hochschule für Musik, Hochschule für Musik Stuttgart, Musikkonservatorium Zürich, Royal College of Music London, Trinity College of Music, Conservatoire de Moscou, University of Toronto, Université de Montréal, Escuela Superior de Musica (CENART) et Conservatorio Nacional de Musica à Mexico, Northwestern University, Levine School of Music à Washington, Peabody Conservatory et Manhattan School of Music. Comme chef d'orchestre, il a dirigé le McGill CME, l'Ensemble Modern, le New Music Concerts, Soundstream, l'Orchestre symphonique de Québec (OSQ), l'Orchestre symphonique de Montréal et l'Orchestre du Centre national des arts. En outre, il a été, dans les années 1990, chef régulier de l'Ensemble XXe Siècle de l'OSQ (qu’il a fondé), de même que conseiller artistique du même orchestre. Il est présentement coordonnateur artistique du festival MusiMars (université McGill, SMCQ et Orchestre symphonique de Montréal) et codirecteur artistique avec Walter Boudreau de la nouvelle biennale internationale Montréal/Nouvelles Musiques (première édition en mars 2003). Il s'occupa à la fin des années 70 activement des concerts de l'Association de musique actuelle de Québec et a été membre du bureau de direction de la KGNM (Kölner Gesellschaft für Neue Musik, la Société de musique nouvelle de Cologne) de 1990 à 1993. Dans les années 1980, il parcourt l'Europe comme régisseur sonore de l'Ensemble Köln. Il a créé à Cologne en 1991 l'Ensemble Série B comprenant neuf musiciens qui prolongent leur instrumentarium acoustique dans une palette d'instruments électroniques spécialement assemblés et programmé. Il a été, avec son collègue Walter Boudreau, coordonnateur artistique et chef principal du festival québécois « Musiques au présent » tenu aux printemps 1998, 1999 et 2000. Il a de plus été codirecteur artistique avec Boudreau de la Symphonie du millénaire, une œuvre collective de grande envergure à laquelle ont collaboré 19 compositeurs et 350 interprètes, créée le 3 juin 2000 à l'Oratoire St-Joseph à Montréal. Il a fondé à l'été 1995 les Rencontres de musique nouvelle du Domaine Forget qui se tiennent en août dans le comté de Charlevoix au nord-est de Québec; il en est le codirecteur artistique avec Lorraine Vaillancourt, du Nouvel Ensemble Moderne. Depuis 1995, il est membre du comité artistique de la SMCQ (Société de musique contemporaine du Québec). Bouliane a également travaillé en étroite collaboration avec le metteur en scène québécois Denis Marleau, composant des musiques de scène pour Woyzeck de Büchner (Théâtre National de Belgique et Centre dramatique Hainnuyer, 1993) et pour Lulu de Wedekind (Théâtre du Nouveau Monde à Montréal, 1995-96). Les œuvres de Bouliane ont obtenu plusieurs prix au Canada et à l'étranger (Grand prix de la Société Radio-Canada en 1982 et prix de la Fondation Gaudeamus en Hollande pour Jeux de Société, prix de la Société de droits d'exécutions du Canada pour Douze tiroirs de demi-vérités pour alléger votre descente, entre autres). Le Conseil canadien de la musique nommait Bouliane compositeur de l'année en 1983 et lui attribuait le prix du Gouverneur général Jules Léger pour la nouvelle musique de chambre en 1987 pour son œuvre À propos... et le Baron perché ? En 1985, la ville de Cologne lui remettait son Förderpreis pour la musique et, en 1989, son œuvre Le cactus rieur et la demoiselle qui souffrait d’une soif insatiable remportait le prix pour la catégorie orchestre au concours international Forum junger Komponisten de la Radio ouest-allemande (WDR). En novembre 1991, il était le premier lauréat du prix Serge Garant de la Fondation Émile Nelligan à Montréal pour l'ensemble de son œuvre. En décembre 1999, le Conseil québécois de la musique lui accordait le prix Opus de la « Personnalité musicale » de l'année. La démarche stylistique de Bouliane a été qualifiée par le musicologue allemand Peter Niklas Wilson de musique du réalisme magique, jeu critique virtuose frisant la mystification stylistique, dans la foulée des Jorge-Luis Borges, Italo Calvino et Boris Vian. Controversée dans les milieux dits d'avant-garde, sa musique semble se situer au carrefour de l'Amérique et de l'Europe et à l'angle des discussions sur la modernité et la postmodernité. Pour en savoir plus sur la Société de Musique Contemporaine du Québec (SMCQ), cliquer ici |
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