Disques 2010



Dominica Merola - Appassionata

Pour son deuxième album au titre d'Appassionata, Dominica a choisi de rendre hommage à ses origines italiennes avec 9 chansons dans cette langue, en plus de deux en français. On y retrouve quelques classiques d'ici mais sous un nouvel enrobage, dont Les croissants de soleil qui devient Il solo in un bignè et Le petit bonheur retitré La piccola gioia en italien. L'album a été réalisé par Luc Boivin (Belle et Bum) et regroupe les musiciens Pierre Côté (guitares) et Pierre Grimard (claviers) en plus d'un coeur qui fait sentir sa présence sur la première chanson qui donne le ton à l'album, D'ici et de là-bas.

Parmi les classiques qui ornent cet album on retrouve Che sera, Torna piccina mia, Volare (avec Marco Calliari) et Bella mia (duo avec Paulo Ramos), accompagnés de chansons originales comme Naufragés (avec Daniel Lavoie) et D'ici et de là-bas. Comme toujours, la jolie voix de Dominica nous enveloppe d'un velours chaleureux qui nous aide à retrouver le soleil en ces longues nuits d'hiver.


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Magnum Daisy - Eponyme

Voici un album qui déménage, du rock puissant où les guitares se font entendre sans pour autant enterrer tout le reste. Dès la première écoute, on reconnaît la voix rauque de Jean-François Dubé (Noir Silence) qui joue aussi de la guitare sur l'album. Il est entouré d'un groupe de super musiciens qui ont fait leur marque avec plusieurs artistes québécois, notamment Louis (Fire Lewis) Mercier à la guitare (Martin Deschamps), Jean-Sébastien Baciu à la basse (Jonas) et Stéphane Gaudreau à la batterie (Jean Leloup).

Les gars nous offrent un rock sans concession, loin des "power ballads"qui semblent être devenues la norme dans le rock québécois. Les guitares sont stridentes, le duo basse / batterie nous donne une rythmique fort dynamique, et le tout demeure toujours très accrocheur et mélodique.

Plusieurs chansons ressortent du lot, je suggère d'écouter La tête levée, El diablo, Danse Daisy danse et Mesdames pour vous faire une idée du style et du potentiel de ce super groupe qui redéfinit la notion de rock québécois.


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Fabiola Toupin - Quand l'amour bascule

Un nouvel album de Fabiola, c'est un véritable cadeau pour ses nombreux fans du Québec, de l'Europe et d'Amérique du Sud. Sa réputation d'interprète traverse les frontières et son grand talent fait vibrer les émotions partout où elle passe. Sur ce nouvel opus, elle nous offre des chansons de Manu Trudel, Baptiste Prud'homme, Jacques Thivierge, Marc Picard, Lynda Lemay, Blou et plusieurs autres. Fabiola y signe deux textes, notamment sur Le coeur à marée haute et Tout ce qu'il fallait.

Fabiola aime les mots et elle choisit souvent ceux des poètes de la région trifluvienne, véritable berceau de la poésie au Québec. Quand elle se met elle-même à la plume, on obtient un classique instantané comme Le coeur à marée haute, co-écrit avec Manu Trudel. On doit la réalisation de cet album à Patrice Boulianne (Blou) et on peut le retrouver sur l'étiquette d'À l'infini communications. Allez vite en entendre des extraits sur le site de Fabiola !

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Thievent, Bouchard et Lachapelle: Live à Montréal

C'est lors d'un 5 à 7 au Cheval Blanc de la rue Ontario que le guitariste de réputation internationale Jean-Luc Thievent a présenté son plus récent album, concocté avec l'aide de ses compagnons musicaux qui sont Réjean Bouchard (guitare et lap-steel) et Norman Lachapelle (basse). En fait l'album a été enregistré lors d'un spectacle au Petit Medley, endroit reconnu pour la musique et la chanson émergente à Montréal.

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Jean-Philippe Bergeron: Elle est d'ailleurs

Pour son deuxième album, Jean-Philippe nous offre un chaleureux hommage à l'oeuvre de l'auteur compositeur français Pierre Bachelet. Conçu avec l'aide du réputé réalisateur Guy St-Onge, le CD regroupe 12 chansons de Bachelet dont certaines sont des classiques de la chanson francophone, je pense entre autres à la chanson-titre Elle est d'ailleurs qui est reprise avec une belle sensibilité à fleur de peau.

Ce disque est une belle occasion de redécouvrir l'oeuvre d'un grand auteur compositeur tout en s'initiant à la voix et à la sensibilité d'un interprète québécois voué à un bel avenir. Je recommande chaleureusement les pièces Les corons, Châteaux de sable (aux rythmes latins), Essaye (un folk roots entraînant), Flo (en duo avec Josiane Lambert), Je t'aime etc...., en bref, tout l'album vaut une oreille attentive. Un jeune interprète qui mérite sa place au soleil !


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Nouvelles parutions: Les Cyniques

Témoins satiriques des années tumultueuses de la révolution tranquille, il était grandement temps qu'on puisse retrouver leur matériel sur CD. Après une première parution de deux albums en septembre dernier, le groupe récidive avec les 3 suivants.

Bien que le contexte social ait bien évolué depuis les parutions originales, il fait bon réaliser tout le chemin parcouru depuis la grande noirceur du début des années 60.


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Lancement de disque: Myreille Bédard
Au Gainzbar


Il y a quelques jours, Myreille lançait un deuxième album, cette fois sous la forme d'un EP digital contenant 5 fort intéressantes chansons dans un style jazz pop très accessible où sa fort jolie voix sait se mettre en valeur Cinq chansons aux univers différents mais ayant en commun la chaleur d'une voix de velours.

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Lancement de disque: Amélie Larocque
A L'Auberge St-Gabriel


C'est dans le décor chaleureux de ce merveilleux endroit du Vieux Montréal qu'Amélie a choisi de lancer son premier album en carrière, un éponyme produit de façon indépendante. On y retrouve 11 créations originales, paroles et musiques d'Amélie Larocque, alors qu'une douzième pièce en bonus nous présente un agréable duo avec le chanteur français Lucas, qui a fait le voyage transatlantique pour l'occasion.

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Lancement de disque: Robert Charlebois
A La Tulipe


Près de 10 années se sont écoulées depuis la parution de Doux Sauvage qui était le dernier album de compositions originales de la part de Charlebois. Il est de retour avec Tout est bien qui réussit à bien mélanger les styles, du folk au rock, du jazz au pop. Des ballades touchantes avec des textes qui arrivent parfois à nous arracher des sourires. Une oeuvre poétique et humaine sur des musiques enrobées de violons et de cuivres. Une production bien peaufinée !

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Lancement de disque: Isabelle Brossard
Au Lion D'or


Peu de gens savent que la jeune femme avait touché la musique avant même qu'on la découvre comme comédienne dans plusieurs séries fort connues. Avec un premier album intitulé Reste encore, elle fait la preuve que la chanson ne l'a jamais quittée, elle ne faisait que sommeiller.

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Lancement de disque: Lynda Lemay
Au Gymnase


Voici le 12ème album de Lynda en 20 ans, le premier (Nos Rêves) étant effectivement lancé en 1990, peu après sa victoire au Festival de la Chanson de Granby l'année précédente. Sur ce nouveau CD intitulé Blessée, elle nous offre 18 chansons dont 13 sont inédites, la plupart interprétées devant public lors de sa tournée 2008-2009 au Québec et en Europe.

Dans un style qui a fait la renommée de l'artiste et qui lui a permis de vendre près de 4 millions l'albums au cours de sa carrière, elle touche des sujets qui sont parfois sensibles comme les difficultés de la vie, les amours de même sexe ou la mort, tout en se permettant des perles humoristiques pour démontrer que parfois, vaut mieux en rire et que l'espoir est souvent au bout du chemin.

L'album est fort généreux, comme l'artiste envers son public, ses fans qu'elle remercie à la toute fin de l'album avec Entre deux paradis, une véritable déclaration d'amour pour les gens qui la suivent depuis toutes ces années.

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Lancement de disque: Alexandre Belliard
Au Lion D'or


L'album Des fantômes, des étoiles est la troisième oeuvre d'Alexandre à voir le jour depuis 2005. Arborant une effigie du dieu Thôt, l'album met en valeur la parole et l'amour des mots.

Réalisé par Éric Goulet qui a joué presque tous les instruments, on retrouve sur ce CD une texture musicale élaborée et riche de même que des textes alliant réalisme et imaginaire. Mon coup de coeur à date est la pièce Je refuse de grandir dont le texte doit être écouté avec beaucoup d'attention.

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Lancement de disque: Micoe
Au Lion D'or


Elle lançait ce soir un mini album éponyme de 4 titres lors d'un 5 à 7 fort couru au Lion D'or. Les pièces ont été réalisées par Éric Goulet (Vincent Vallières) et possèdent beaucoup de couleur. On y retrouve un premier extrait, Relaxe Kiki, de même que Espace, Je n'ose pas et Mécanique.

Signe des temps, pas de support physique pour le moment, mais les chansons peuvent être achetées en ligne sur iTunes ou Zik.ca. Pour en savoir plus sur cette nouvelle artiste, visitez le www.MicoMusique.ca.

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Jean-François Lessard

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Laurence Hélie

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Hombre

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Éric Bélanger

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Charles Papasoff

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Stéphane Carreau

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Guy Bélanger
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De Temps Antan
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Alain Caron
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CuréLabel
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Le Roi du Nord

Depuis plusieurs années l'idée de ce groupe germait dans la tête de Michel Banville (voix, basse, guitare) et Marco Matte (voix, batterie), mais c'est avec l'arrivée d'un troisième comparse, Simon Labrecque (voix, guitare, mandoline), que le projet s'est sérieusement mis en route pour aboutir à ce premier album qui possède de fort jolies couleurs. Sur des airs folk rock bien énergiques prenant racines dans le patrimoine traditionnel, ils revisitent l'histoire de nos ancêtres à travers légendes et faits divers.

Ne serait-ce que par des titres comme La drave, L'Île au massacre, La maudite guerre, L'envahisseur, Le nouveau continent, La maison de madame Cyr, Dans la prison de Londres, etc, on devine facilement le ton et le style des textes de l'album, ce qui surprend un peu par contre, ce sont les ambiances musicales qui les enrobent. En créant un style qui mélange divinement la musique folk à des arrangements modernes, on se retrouve quelque part entre Les Cowboys Fringants et Garolou, ce qui n'est pas pour me déplaire. Belle idée aussi de reprendre un classique comme Dans la prison de Londres que l'on n'avait pas entendue depuis un petit bout (Les Karrik, Louise Forestier, Mes aïeux).

J'aime bien l'idée qui à amené au choix de nom pour le groupe, et qui nous ramène aux débuts de la colonie, à l'époque de l'histoire des pays d'en haut. Avec trois musiciens et trois voix, nous avons droit à de belles harmonies et à beaucoup d'énergie, ce qui devrait aider à les faire découvrir lors des différents festivals de l'été. Remonter le cours notre histoire avec l'aide de CuréLabel, pourquoi pas ? L'idée est originale, la musique festive, l'énergie est communicative et on peut taper du pied en découvrant le nouveau continent avec eux.


Gaële
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Diamant de papier

Pour ce deuxième album en un peu moins de trois ans, Gaële nous offre une vraie petite boule de dynamite et de bonheur en concentré. Ce nouvel album, intitulé Diamant de papier, nous annonce un printemps chaud et haut en couleurs avec 11 chansons issues du répertoire original de Gaële et une magnifique interprétation de la pièce La folie en quatre de Daniel Bélanger.

Gaële a presque tout fait sur cet album et plusieurs de ses fans on pu visionner les 6 capsules vidéo qui relatent son périple de 10 ans au Québec pour en arriver à la production de ce deuxième CD. Ainsi donc, elle a co-réalisé l'album avec Cristobal Tapia de Veer (Jorane, One-ton, Bran Van 3000, etc.) et a collaboré avec François Richard (Damien Robitaille, Catherine Major) et Sylvain Delisle (Edgar Bori, Bernard Adamus) pour les arrangements.

L'album débute avec un crédo qui met en valeur tout ce qui peut être unique chez les gens, fêtons la diversité avec Femme en ic et son enrobage jouissif fait de cuivres et d'accords accrocheurs. Elle enchaîne ensuite avec une pièce un peu plus smooth, Sans fil, mais toujours aussi charmante et originale. Gaële décline son univers et ses origines assises de chaque côté de l'Atlantique avec une chanson savoureuse, L'accent d'icitte, pour laquelle elle a obtenu la collaboration de Richard Desjardins. La pièce-titre, Diamant de papier,

Sur cet album, Gaële respire la beauté de vivre à travers ses rythmes festifs et théâtraux, un brin cabaret, et des textes sur la découverte de soi et de son entourage. L'auteure compositrice, originaire de Haute-Savoie en France, a fait son chemin au Québec depuis dix ans et c'est avec un grand bonheur qu'on découvre son deuxième disque, unique, éclectique, électrique, un disque en "ic" quoi !


Paule Tremblay
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Le chevalier

Après un premier album intitulé Sous ma cloche de verre, paru en 2003, l'auteure compositrice qui est aussi pianiste et interprète nous présente maintenant Le Chevalier dans une belle pochette qui se donne des airs médiévaux. Paule attire de plus en plus d'adeptes avec ses chansons poétiques et son grand talent d'écriture, un talent qui lui a justement valu de travailler avec plusieurs artistes comme Angélique Duruisseau, Madeleine Royer, Gilbert Gélinas, Sann, Joan Bluteau et Gilles Bernier. Elle a aussi travaillé avec Sophie Nault, une parolière fort recherchée, pour retrouver plusieurs de leurs créations dans les chansons choisies par Bruno Pelletier, Annie Villeneuve et Marc Dupré.

Pour revenir au nouvel album, Paule s'est entourée d'excellents musiciens, notamment Pascal Dufour (basse), Sophie Drouin (violon), Ian Fournier et Charles-Étienne Doucet (guitares) ainsi que Isabelle Allard et Mathieu Léger (batterie, percussions). L'album comporte 12 chansons réalisées avec l'aide de Ian Fournier, une collection de pièces sur lesquelles la poésie de Paule se couche sur des musiques dont le piano est l'élément essentiel, appuyé de forts jolis arrangements de violon.

L'album s'ouvre justement sur cette dualité piano / violon avec la pièce Délivrée sur paroles qui est un joli jeu de mots pour une auteure qui met énormément d'emphase sur la qualité des textes qu'elle nous offre. Cette capacité d'extérioriser les sentiments, les siens ou ceux des autres, c'est en quelque sorte une libération pour qui sait les exprimer. Tout au long de ce poème qui s'étend sur 12 chansons, Paule nous fera découvrir un univers onirique qui se laisse déguster un tableau à la fois. Un album empreint d'une mélancolie à la fois fragile et rêveuse, d'une intensité musicale qu'il faut peut-être écouter plus d'une fois pour en saisir toute la teneur.


Mélisande
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Mélisande

Bien que sa feuille de route soit bien remplie, peu de gens connaissent l'auteure compositrice qu'est Mélisande. Fort active sur la scène locale de la métropole, c'est là que j'ai eu l'occasion de l'entendre pour la première fois. Sachons qu'elle a fait partie du groupe Mémoire Vive qui a beaucoup tourné au Québec dans les années 90 (Francofolies de Montréal, L'Estival au Carré d'Youville, le Club Soda, etc). Après un séjour au New Jersey et un stage de "Guitar Craft" avec Robert Fripp (King Crimson), elle rejoint ensuite le groupe The Sweepers (Boston) avec lequel elle évolue durant quatre ans en tant que chanteuse, guitariste et auteure/compositrice.

De retour à Montréal en 2007, Mélisande s’entoure du bassiste Alexandre de Grosbois-Garand (Genticorum, Perdu l’Nord) et du batteur Guillaume Landry (Syncop, Alfa Rococo, Colette) avec qui elle travaille ses chansons et se produit sur scène. En juin 2008, le guitariste Simon Charrier (Sébastien Lacombe, Marie Carmen) se joint au projet en tant que musicien et réalisateur pour le mini album que j'ai maintenant entre les mains. On y retrouve 8 chansons dont trois sont en anglais, et sur deux de ces chansons (Ne m'oublie pas, This war), on a le plaisir d'entendre la voix de Monique Fauteux (Harmonium).

Un album où les ambiances font beaucoup de place aux arrangements de guitare électrique avec des grooves bien accrocheurs. Les musiques viennent nous chercher facilement et enrobent fort bien la jolie voix de Mélisande qui possède une couleur bien à elle. Fort agréable comme premier album solo !


Alain Dessureault
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Le fracas du silence

Auteur compositeur, interprète, musicien autodidacte, poète, comédien et chanteur Alain se définit comme un créateur multidisciplinaire. Au départ, Alain fait une grande place à la musique dans ses spectacles de poésie, accompagnant ses propres textes tantôt au piano, tantôt avec le support d'une bande sonore, des morceaux de chansons sur scène prennent vie. Suite à quelques performances publiques chaleureusement accueillies et l'enregistrement d'un démo de sept chansons piano/voix Alain sort son premier album à titre d'indépendant intitulé Le fracas du silence.

L'album est une co-réalisation d'Alain et Louis Morneau et on y retrouve les musiciens suivant: Alain Dessureault (piano, accordéon, glockenspiel), Mathieu Gagné (contrebasse), Éric Breton (percussions) et Anik Paquet (violon). Toutes les chansons sont issues de la plume d'Alain qui signe aussi toutes les musiques. Un album où les textes prennent toute leur importance et où le piano apporte le support musical principal. Le ton est léger et poétique, il peut parler de neige ou de poubelles, du chaos ou de l'avarice, de l'art ou de la folie, l'important c'est de communiquer un soupçon de tendresse avec un fond léger et même humoristique par moment.


Sylvain Garand
On dit que le temps...

Amateur de chanson francophone, c'est en écoutant les Pagliaro, Dubois, Cabrel et Séguin qu'il a fait son apprentissage musical. C'est tout de même assez récemment qu'il s'est mis à écrire ses propres chansons, histoire peut-être d'exorciser les démons de la rupture et de poser un regard humaniste sur les relations hommes-femmes. De ses racines passablement rock, on reconnaît un son de guitare caractéristique qui donne de belles couleurs à ses musiques.

Sur cet album, on retrouve 12 chansons réalisées avec l'aide de Christian Malette qui a aussi contribué plusieurs instruments dont les guitares électriques et acoustiques ainsi que la basse. On retrouve aussi d'autres musiciens dont Andrei Nobbs (batterie, guitare, clavier), Roger Tremblay (batterie), Guillaume Marchand (claviers) et Émilie Livernois DesRoches (violon).

Comme je le disais plus haut, le son des guitares donne une belle énergie à l'ensemble et après quelques écoutes on reconnaît rapidement des chansons comme Complainte à la lune, Belle et cruelle (une des plus belles de l'album), Dans mon coeur se cache une île, On dit que le temps... (la pièce titre) qui nous offre de beaux arrangements de violon. Sylvain y va même d'un petit blues bien senti intitulé Guitare blues avant d'y aller d'un rock aux guitares aussi puissantes que le sujet, On passe sa vie.

Je dois dire qu'il m'a fallu quelques écoutes pour m'habituer à la voix quelque peu originale de Sylvain, une voix taillée pour le rock mais qui sait aussi vibrer dans les chansons plus douces. Allez l'écouter au lien plus haut, vous verrez par vous-mêmes !


Madcaps
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Juice

Le groupe trifluvien nous offre un quatrième album, faisant suite à Kiss the lion paru en 2008. Le nouveau CD marque un retour en force vers la musique funk et une forte présence des cuivres que l'on doit à David Carbonneau (trompette), Mathieu Van Vliet (trombone) et Jason Sharp (saxophone). On retrouve aussi le pianiste Simon Lapointe aux claviers en plus des quatre membres réguliers du groupe, Frédéric Pellerin (voix, guitares), René de Montigny (saxophone, piano, moog), Marie-Anne Arseneault (basse) et Jonathan Gagné (batterie, percussions).

L'énergie est au rendez-vous, les incursions et jams musicaux aussi, toute cela dans une ambiance festive et bien accrocheuse. Un album qui fait beaucoup de place à une vision positive et des choses et des événements. J'ai personnellement apprécié chaque chanson avec un goût particulier pour les nombreux jams musicaux qui pouvaient mettre en vedette autant les guitares que les claviers ou les cuivres. Vraiment, la "vibe" est particulièrement bonne sur cet album. Parmi mes pièces préférées, je note Gotta get ready, Just like your mother made it, Saved, Time has come et celle qui clôt l'album de façon magistrale, l'instrumentale Marathon qui fait plus de 5:40 min.

Juice
se démarque donc par son approche franche, directe et authentique. Funky, énergique et très rythmée, cette collaboration traduit les influences de Curtis Mayfield, Sly Stone, The Strokes, The Rolling Stones, Muse, Red Hot Chili Peppers, Iggy Pop, Jon Spencer et bien d’autres, et marque un retour aux sources pour le quatuor. Les pièces de Juice ont bénéficié du travail de Simon Wilcox (Beast) aux textes, d’Alex Fallu (Pawa Up First) à la prise de son, de Glen Robinson (Grimskunk, Tea Party, Voivod) au mixage, ainsi que de Brian Gardner (Eminem, No Doubt, Red Hot Chili Peppers) au matriçage. Juice est produit par les disques Voxtone et distribué par Universal.


Yves Savard
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Je m'attendais pas à toi

Plusieurs connaissent peut-être Yves pour son travail à titre de guitariste accompagnant des artistes fort connus comme Lynda Lemay, Chloé Ste-Marie, Laurence Jalbert, Robert Charlebois, Isabelle Boulay, Claude Barzotti et Daniel Deshaime, mais ils seront peut-être surpris de savoir qu'il vient de lancer un deuxième album solo, faisant suite à L'an 1 paru en 2007.

Évidemment, la guitare y est à l'honneur et on passe un excellent moment en compagnie d'un des meilleurs guitaristes folk au Québec. De nature intimiste, ce nouvel album me fait un peu penser au premier album de Gilles Valiquette (Chansons pour un café) qui mettait si bien en valeur le son de la guitare acoustique.

Sur ce deuxième album que j'ai écouté en boucle depuis plusieurs jours, j'ai découvert de petits bijoux de textes comme celui de la chanson titre, J'm'attendais pas à toi, de Car ainsi va la vie et de la superbe Une belle en plein coeur. La pièce qui ouvre l'album est une instrumentale au titre de Passion anonyme, musique qui n'est pas sans nous rappeler la magnifique Rassemblement de l'album précédent. C'est Nelson Minville qui signe huit des neuf textes de l'album alors qu'Yves signe celui qui termine le CD, Petite chanson.

Yves travaille présentement sur la tournée de Lynda Lemay, ce qui lui donne l'occasion de faire quelques chansons devant un public nombreux qui le découvre par la grande porte. Son matériel en solo vaut la peine d'être entendu pour quiconque aime les textes bien fignolés enrobés par des guitares limpides et chaleureuses.


Les Tireux d'Roches
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Cé qu'essé ?

Intitulé Cé qu'essé ?, ce quatrième opus voit l'arrivée d'un nouveau membre aux percussions, soit David Robert qui remplace Francis Roberge (qui lançait son premier album solo il y a quelques semaines à peine, sous le nom de Francis D'octobre). Les six compères ont préparé cet album en deux phases, la première aux Berges du Lac Castor en Mauricie, la deuxième au studio Claude Champagne de Montréal, à qui on a aussi confié le matriçage. A la réalisation, on retrouve Jeannot Bournival qui a aussi travaillé aux albums de Fred Pellerin.

Au niveau musical, pas de révolution ici, le style des Tireux est bien ancré dans les musiques traditionnelles, qu'elles soient du Québec ou d'ailleurs. Ils n'hésitent pas à ajouter des instruments en provenance d'autres pays, comme le bouzouki et le banjo qui ajoutent une dimension musiques du monde aux accordéons, guitares, harmonicas et autres percussions concoctées par le groupe. Le résultat donne une musique très festive, facile d'approche, pleine d'énergie et qui force à taper du pied et des mains.

Comme c'est un peu la marque de commerce du groupe, l'album mélange contes et chansons dans la veine de leur troisième album et de la magnifique Fresque du colon, j'ai bien apprécié Ti-Fo bouteille et La St-Jean qui pourrait bien jouer souvent le 24 juin prochain. Lors du lancement, l'excellent conteur qu'est Denis Massé a mentionné un conte caché sur le CD, pas facile à trouver selon ses dires. Pas certain que le truc fonctionne si le disque est lu dans un ordinateur, mais il faut se placer sur la pièce no 1 et utiliser la touche "retour arrière rapide" pour aller à -4.45 minutes.... Une raison de plus pour acheter l'album....


Artistes Variés
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Espace Émergence

Le travail inlassable de Jason Dupuis (Gong Communications) a porté fruit et nous permet de découvrir une pléiade d'artistes émergents sur cette compilation produite avec l'aide du site Espace Émergence de même que de la compagnie de disques RSB. Le résultat est un album double qui compte 24 artistes indépendants dont la plus connue est peut-être Ève Cournoyer (Hana) qui a déjà deux albums à son actif et qui agit comme marraine du projet.

On retrouve donc plusieurs styles musicaux sur cet album qui regroupe Alex Nevsky, Bujo, French Kiss. L'indice, Marc-Antoine Larche, F.L.A.T., Michèle O, Louis-André Bourque, Benoît Paradis Trio, Mélisande, Péro, et tellement d'autres qu'il est difficile de tous les nommer. Je reconnais plusieurs noms mais aussi au moins une douzaine que j'ai entendus pour la première fois sur cet album. On parle de découvertes et même pour moi, il y en a donc eu plusieurs.

Parmi les belles surprises d'artistes que j'entendais pour la première fois, Le soupir de French Kiss, Emi is gone (Dactylo Fidelity), Assise dans ma tête (Michèle O.), Chair à canon (Péro) et La mère Nicolas (David de la Durantaye), preuve que même pour quelqu'un de bien impliqué dans le milieu, il y a constamment de nouveaux horizons à découvrir et des gens bien intentionnés, comme Jason Dupuis et David Thibodeau, pour les faire entendre.


Louis-Philippe Robillard
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Le café des oiseaux

Le jeune ontarien se fait remarquer avec ce premier album digne de mention. Il en a fait du chemin depuis quelques années, notamment en passant une an à L'école nationale de la chanson de Granby, en plus de participer à différents événements comme les Rencontres qui chantent de Petite Vallée et le Festival de Granby où il s'est rendu en demi finale. Récipiendaire d'un prix du Conseil des Festivals Folk de l'Ontario, ce jeune franco-ontarien a même poussé la chanson en Europe, dans le sud de la France et à Istamboul en Turquie.

Il grave donc ce premier album au titre poétique de Café des oiseaux. Treize chansons originales dont une en anglais (Cold Wind) et le reste en français. Le CD démarre avec la pièce Édouard qui traite savamment d'un petit orphelin au grand coeur mais à l'estomac vide. Ce n'est là qu'un exemple des textes de Louis-Philippe, matures et poétiques, qui font preuve d'une belle ouverture sur le monde tout en gardant un oeil critique sur le citoyen et la société. Les musiques vont du folk au rock avec de beaux élans d'harmonica, de banjo, de mandoline et de dobro, des arrangements qui appuient bien le coeur solide des musiques de l'album.

Sur le disque réalisé par Charles Fairfield, je reconnais quelques musiciens, notamment Valérie Pichon du groupe Chakidor (violon, violoncelle), Richard Deschênes (basse, banjo) et bien sûr Charles Fairfield (claviers, guitares, banjo, basse, etc). Courte présentation de l'album sur le site de Louis-Philippe: "Cet album vous plongera dans un univers poétique où les mots décrivent les maux et où les hommes deviennent des oiseaux. Le café en question c’est l’endroit ou sa poésie et sa musique prennent le thé et font des chansons. L’ambiance y est toujours bonne, allez faire un tour, tout le monde est bienvenu!"


Réal V. Benoit et Claude R. Knight
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A ceux qui m'aiment

Auteur compositeur reconnu pour ne pas avoir la langue dans sa poche, Réal nous revient avec un album que je qualifierais de plus positif que les précédents. On sent toujours le besoin de dire les choses comme il les pense mais cette fois il met ses mots au service de l'amitié et, disons-le carrément, de l'amour. La pochette contient justement une remarque à ce sujet, question de faire en sorte que les auditeurs s'y reconnaissent et deviennent d'emblée partie intégrante de son cercle d'amis.

Pour ce projet, Réal et son ami (et gérant) Claude R. Knight ont presque tout fait eux mêmes, des guitares à la basse et aux claviers. Seuls certains éléments techniques comme le mixage et le matriçage ont été faits à l'extérieur. En écoutant les musiques country rock du duo, on se retrouve facilement dans des ambiances qui nous rappellent les années 60 et 70, les arrangements aidant. Certaines pièces comme Les moins bons moments sont carrément rock avec des guitares stridentes et un son plus lourd que ce à quoi Réal nous avait habitués. D'autres pièces font preuve d'une belle tendresse comme Moi j'ai toi sur un beat presque fifties.

Réal possède une voix particulière, travaillée au pic puis à la pelle comme on pourrait dire. On comprend facilement qu'il ne joue aucun jeu, quand il parle des pauvres, on le ressent très bien, quand il parle d'amitié, c'est senti jusqu'au fond des os. Un homme droit dont le style n'a pas vraiment vieilli. Il ne plaira peut-être pas au jeune public mais quiconque a envie d'entendre un artiste intègre, ne sera pas déçu.


Serge Timmons
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Où sont rendus nos dimanches

Auteur compositeur qui a décidé, après 25 ans d'une carrière non reliée à la chanson, de faire le saut et de revenir à ses premières amours. Après avoir interprété les grands de la chanson comme Brassens et Leclerc, il se lance les pieds joints avec ses propres chansons et un premier album intitulé Où sont rendus nos dimanches ?

On reconnaît facilement son intérêt pour la chanson dite française, style privilégié par les chanteurs qu'il affectionne principalement. Il en a profité pour mettre en chanson deux poèmes de Nelligan, soient Mon âme et Un poète. Les textes sont évidemment importants pour lui, mais ils doivent savoir faire passer les émotions, ce que des chansons comme Où sont rendus nos dimanches ?, sur le manque de temps pour relaxer, ou sur Crissez-nous la paix qui fait référence aux guerres de religion, toujours d'actualité en 2010.

Les arrangements sont fort agréables et la réalisation d'André Roy arrive à bien mettre en valeur le matériel musical et les textes de l'auteur. Je trouve le style fort agréable et réconfortant, on a l'impression de redécouvrir un artiste des années 70 qui aurait hiberné plusieurs années pour revenir nous chatouiller les tympans avec ses mélodies qui n'ont pas vieilli d'un poil, héritant simplement d'un son plus moderne au passage. Notons que Serge a remporté le premier concours Chanson Radio-Canada Musique pour sa pièce Si j'me lève qui, malheureusement, ne se trouve pas sur cet album. Malgré cela, n'hésitez pas à le découvrir sur Internet, le lien se trouve sous la pochette de l'album.


Luigi Boezio
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Luigi

Habitant la région de Québec mais italien de souche, il nous présente un nouvel album d'une grande efficacité musicale, une réalisation d'Hugo Perreault (Okoumé) qui vaut franchement le détour ! Sur cet album, en plus des musiciens de Luigi, on retrouve les voix familières de Geneviève Gaudet et de François Duchesne ainsi que les claviers de Pierre Morin.

Après avoir entendu une très petite partie de sa prestation lors du lancement au Verre Bouteille, j'ai finalement pu entendre l'album au complet, deux fois plutôt qu'une tellement la première écoute m'avait accroché. Le CD ouvre avec la pièce Caravane qui donne le ton avec une ligne directrice que devrait faire des ravages à la radio (si on se donne la peine de l'écouter). Il suit avec un des textes fort colorés de cet album, Rigodon qui est couché sur une musique bien rythmée, donnant un sentiment d'urgence, ce qui sied très bien au propos.

On peut comprendre qu'il ait laissé des traces lors de ses passages sur scène, de Tadoussac à Montréal, ainsi que lors de la 5e édition du 2nd Skin Rock Contest Budweiser. Après avoir retenu les services de son réalisateur, Luigi a réuni de bons musiciens autour de lui, notamment Pat Paquet (Eons, The Suit XL) à la batterie et Fred Simard (Psychoblack, What The Funk) à la basse. Ce premier album compte 12 pièces originales dont les thématiques sont bien actuelles : amour, haine, désir, identité, besoin d’évasion, planète menacée… dans un style qu’il qualifie de « Pop Libre ». Pop, car il aime le moule. Des chansons courtes et minimalistes qui vont à l'essentiel. Et libre, car aucune censure interne ou externe n'entrave le processus créatif. Allez découvrir son univers musical, pour le plaisir de vos oreilles.


Francis d'Octobre
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Ma bête fragile

On l'a connu comme percussionniste avec différents artistes comme Catherine Major, Les Tireux d'Roches et le duo Alfa Rococo, faisant toujours sentir sa présence par un souci d'originalité au niveau de son travail musical. Cette fois, c'est à titre d'auteur compositeur que le jeune homme originaire de Drummondville présente un premier album aux mélodies originales et bien peaufinées. On saura reconnaître dans le titre de l'album l'apparente dualité entre la force ou l'énergie de la bête intérieure et sa fragilité surprenante.

Je suis impressionné par la qualité de l'enveloppe musicale de cet album. C'est original et très coloré, on sent une belle recherche au niveau des arrangements, ce qui rend le disque facile d'approche et très efficace. Tel que cité plus haut, il a travaillé avec Alfa Rococo (David Bussières et Justine Laberge) qui ont justement innové avec un son original qui leur était propre, j'ai senti le même genre d'énergie lors d'une première écoute de l'album de Francis, ce qui augure très bien.

Si on se penche sur les dernières années de travail en solo de ce nouvel auteur compositeur, on le retrouve en finale du Festival de Granby en 2007 ainsi qu'en finale des Francouvertes édition 2009, ce qui constitue une belle expérience et un formidable tremplin pour celui qui découvre maintenant le devant de la scène. Réalisé par Francis en collaboration avec Dom Hamel et Loïc Thériault, l'album compte 10 excellentes chansons et je suis déjà accroc au fer de lance que sera certainement Âme soeur, un véritable petit bijou autant au niveau du texte, de la mélodie que des arrangements. Permettant à ses fans de faire d'une pierre deux coups, Francis et ses producteurs ont même inséré à l'intérieur du CD un coupon échangeable pour un billet de spectacle lors des prochaines sorties de l'artiste. A découvrir !


Kim Bergeron
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Éponyme

Une belle petite surprise que ce mini album de 5 titres de Kim Bergeron, ancien membre du groupe La Révolt que j'avais beaucoup apprécié il y a quelques années. Flûtiste et pianiste, elle nous offre ses propres compositions pour la première fois sur disque. Pour ce faire, elle s'est entourée d'excellents musiciens dont Marie-Soleil Fortier (guitariste membre de Forestare), Éric Breton (percussionniste du groupe Ragleela) et Martin Charette (bassiste et guitariste de l'époque La Révolt).


Les musiques sont fort agréables à écouter, en général assez douces avec juste assez d'arrangements et de percussions pour enrober les textes sans les écraser. La voix est toute aussi douce avec de belles harmonies notamment sur la première pièce de l'album intitulée Mes souliers, représentant au figuré la quête de la bonne chaussure à mettre à son pied. J'aime aussi beaucoup la chanson Je le sais qui ouvre la porte à une relation amoureuse malgré les non-dits.

Les guitares de Marie-Soleil sont un charme pour l'oreille, la voix de Kim est douce et forte à la fois, les compositions et les textures musicales sont pleines de chaleur, en somme voici un petit album qui contient plus de jolies chansons que certains albums complets. Un 20 minutes qui passe trop vite mais en bonne compagnie !

Michel Parent